Est-ce que je vous ai déjà dit que j’aimais les jeunes?
J’aime les blogues aussi. Mais ça… c’est connu. Je viens de lire un billet qui décape. Ça vient d’un jeune de quatorze ans de Protic. Je ne sais pas ce que je ferais si j’étais son directeur, mais bon… je ne suis plus directeur. Ça aussi, c’est connu. Toujours est-il que le jeune homme est en semaine de relâche et qu’il vient de poster une critique de film un peu spéciale. Tellement spéciale qu’il a écrit sur un film qu’il n’a pas vu.
D’un point de vue «lettre d’opinion», son point de vue me paraît être bien documenté, parsemé d’arguments bien placés. D’un point de vue de blogueur, son billet est un p’tit bijou. Mais attention, le jeune homme conjugue le sacre avec un art que seuls les adultes bien formés peuvent prétendre «accoter». Je trouve que ça n’enlève rien à la beauté du texte, quant à moi…
Il donne une belle volée virtuelle au président de la Régie du cinéma, Charles Bélanger qui, finalement, l’a empêché de faire son travail, si j’ai bien compris.
J’ai bien dit que nous étions en semaine de relâche. Les jeunes ont bien le droit à un peu d’indulgence s’ils postent alors qu’ils sont en congé, n’est-ce pas?
Allez donc lire sa tirade. Ça vous donnera un indice de ce que notre blogosphère pourra avoir l’air quand toute cette jeunesse aura terminé sa formation. Je ne parle pas des gros mots qui ne sont pas si nombreux, mais des quelques fautes qu’il lui reste à corriger. Il ne faut absolument pas que ça prenne le dessus sur la beauté de son cri!
Une des belles envolées que j’ai vues depuis cinq ans.
Maudit que j’aurais aimé ça avoir un blogue à son âge.
J’arrête de divaguer et je laisse juger ceux qui sont capables de comprendre que quand on donne la parole à des jeunes… ben ça peut parfois défriser un peu!
«Lettre à Charles Bélanger (et à tout paranoïaque)».
N.B. Donnez-lui pas trop raison… ça pourrait en encourager d’autres maniant moins bien l’art de s’exprimer. Heureusement, j’ai la conscience tranquille; plus tôt cette semaine, j’ai recommandé à l’Infobourg un texte tout aussi «sweet», mais disons… qui fera davantage l’unanimité!
Mise à jour du 8 avril 2008: Le jeune homme de PROTIC a reçu une réponse de Charles Bélanger qu’il publie aujourd’hui sur son blogue; preuve que même à la Régie du Cinéma, on va au bout des démarches. Bravo à M. Bélanger pour ce courriel qui semble avoir été écrit dans le respect d’un échange avec un jeune de quatorze ans, sans l’infantiliser, ni utilisation de la langue de bois.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Sacrées normes! J’en ai plein le ciboulot, moi aussi, des normes. Surtout quand elles prennent préséances sur les gens. Et comme si la normalisation ne suffisait pas, on les barbelle de pouvoir. Avec toutes ces normes, on va finir par anéantir le jugement. Le jeune était accompagné de son père, bon sang!
La vie sous la bureaucratie est en train de devenir comme ces fichiers MP3 dont la compression élimine les hautes fréquences. À force de compression, ça va finir par donner une belle ligne droite, comme un électrocardiogramme sans vie.
Pour le plaisir d’aller plus loin, au Québec, une adolescente de 14 ans peut se faire avorter sans le consentement de ses parents… Mais, il semble beaucoup plus compromettant de voir un film sur un sujet délicat que de prendre une décision délicate qui saura laisser une empreinte sur la vie de la personne.
Et vive la cohérence de la réglementation!
C’est effectivement cela le problème dans notre société super normalisée! Pourquoi ne juge-t’on pas que l’un des parents devrait avoir le dernier mot dans le choix à faire concernant ce qui devrait être ou non défendu pour ses adolescents?
Je comprends la frustation de ce jeune ado qui a sans aucun doute plus de jugement que les membres du comité qui établit les cotes 16+