Que j’utilise les bons conseils d’Éric Baillargeon ou l’échantillonnage du sondage Ipsos/BRANCHEZ-VOUS.com, j’arrive à peu près au même résultat: plus d’un jeune sur deux possède un compte Facebook. Dans le premier décompte, 532 500 usagers du Québec ont entre 14 et 24 ans. Les données du controversé sondage indiquent que 54 % des 18 à 24 ans sont membres de Facebook. En consultant ces deux liens (1, 2), on peut calculer qu’autour d’un million de citoyens du Québec sont âgés entre 14 et 24 ans, ce qui confirme qu’autour d’un jeune sur deux utilise (plus ou moins régulièrement) Facebook.
À partir de là, on ne peut déduire que bien peu de choses. Toujours selon ce lien rapporté par Éric, il y aurait plus de jeunes femmes que de jeunes hommes inscrits du Québec. Pour le reste, on peut supposer que certains ont ouvert un compte et l’ont laissé à l’abandon et que plusieurs sont des usagers réguliers. Parions qu’avec l’annonce que Facebook est maintenant en français, davantage de jeunes Québécois vont s’intéresser à ce site, toujours dans la tourmente, mais prisé par un assez grand nombre d’adultes du Québec (dans une moins grande proportion que ce que le sondage rapporte).
Dans mes récentes visites dans des écoles secondaires, j’ai constaté que Facebook avait la cote pour rester en contact avec des amis, pour poster des photographies et pour afficher certaines préférences par l’entremise de groupes. On s’y sent en relative sécurité, mais on ne publie pas n’importe quoi non plus, sachant que les-amis-de-mes-amis… «ben, je ne sais pas vraiment qui c’est!» Rien dans les usages qui me paraissent être bien différents de ceux des adultes de plus de 24 ans. Il y a bien certains témoignages qui évoquent certaines utilisations hostiles «des murs» pour intimider ou narguer (de façon taquine ou belliqueuse)… ce phénomène n’a probablement pas son équivalent au niveau des usagers adultes dans le cas des comportements du genre cyberintimidation!
Le principal «mais» qui me titille est du côté de ce que pourrait permettre Facebook que ne permet pas un autre moyen de socialiser ou de communiquer. Autrement dit, est-ce que le «phénomène Facebook» est plus important chez les jeunes en terme d’usages? Est-ce qu’ils ont là des rapports qu’ils n’ont pas par d’autres moyens de communiquer qui produiraient une certain buzz chez les jeunes?
Je serais porté à penser que le fait de posséder un téléphone cellulaire ou d’entreprendre une séance de clavardage semble allumer davantage les jeunes, si je me fie à l’échantillon (non scientifique, bien sûr) des jeunes rencontrés et interrogés.
Facebook est un lieu fréquenté par une majorité de jeunes et dans ce contexte, il est intéressant d’écouter et de surveiller les différents usages qu’ils en font. Il me faudra poser davantage de questions dans les prochaines semaines, si je souhaite pouvoir pister les éducateurs dans le type d’encadrement à offrir. Avant de suggérer quoi que ce soit comme comportement d’adultes responsables, j’aurai besoin de lire sur le sujet et d’écouter ce que les jeunes auront à dire. Avec de tout jeunes ados, il y a certes intérêts à demander à voir le profil épisodiquement… Interdire? Peut-être chez certains, mais en avons-nous vraiment les moyens à partir du moment où le contrôle total de la fréquentation Internet d’un jeune de 12 à 15 ans est assez partiel. À ce moment-ci, tout ce que je puis dire est que les jeunes sont sur Facebook en grand nombre, comme partout ailleurs sur la Toile, de toute façon…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Même son de cloche dans mon école : de plus en plus d’ados sont inscrits à Facebook (2e secondaire).