Ça vient du Maire Labeaume. Interrogé par Le Soleil dans le contexte de sa 100e journée à la mairie, M. Labeaume mentionne qu’il se sent «très à l’aise avec les milieux financiers» et «bien branché avec les milieux sociaux», mais il «veut se rapprocher davantage du milieu culturel». Deux personnes sont identifiées pour «vider une couple de bouteilles de rouge»:
- Frédéric Dubois, du Théâtre des Fonds de Tiroirs
- Clément Laberge, ex-collègue de travail, ami et actuellement en France à titre de Directeur du développement numérique du groupe Editis.
L’idée de notre Maire suscite déjà de l’approbation; un éditorialiste au Soleil se dit «pour»:
«Aussi applaudit-on lorsqu’il annonce la mise sur pied d’un comité des «flyés», un groupe de personnes à l’imagination débridée, capables de suggérer des manières d’attirer l’attention sur la capitale et de démontrer que la Ville carbure aussi à l’audace.»
C’est une bonne et une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui comme moi rêvent de la cité éducative pour la Capitale de la francophonie en Amérique du Nord. Je parle de l’obligation de réussite. Quand une idée entre la sphère politique, elle profite d’un regard très pointu. Elle est soumise au débat public. Elle devient objet d’adhésion ou de rejet. En même temps que ce soit nécessaire pour avancer, on doit choisir avec précaution le moment où on en fera un objet de débat, histoire de ne pas brûler le projet de société qui y est rattaché.
Ce matin, le train vient d’entrer en gare, offre de porter le message et de prendre part au projet. Je considère que le timing est parfait même si celui qui a formulé les bases du projet travaille de l’autre côté de la grande mare. M. Labeaume ce matin résume très bien le cadre de ce qui nous conduira en 2009:
«Utopiste pour plusieurs, il caresse l’idée de faire de Québec une cité éducative, au même titre qu’une vingtaine d’autres du genre dans le monde. Depuis des années, il mène un lobby en ce sens. «Ce n’est pas un flyé, Clément», pense le maire qui, pourtant, le veut dans son groupe de réflexion.»
Les bases de «Québec, Cité éducative sont déjà très affirmées. Le meilleur exemple se trouve du côté de «Zone Accès Public Québec» (ZAP), qui prendra son envol réellement en 2008. M. Labeaume lui-même participe à construire le cadre sous lequel notre groupe animera la Cité sans fil dont j’ai si souvent parlé ici.
La bonne nouvelle, c’est qu’on nous propose maintenant le moyen politique de nos ambitions. La mauvaise nouvelle (qui n’en est pas vraiment une), c’est qu’on doit réussir. Ça me donne le goût de plonger… non seulement parce que je suis engagé, mais surtout, parce que les cent premiers jours ont été stimulants.
M. Labeaume, vous avez tout mon appui…
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