Mario Dumont a déjà dit «qu’ils étaient un gaspillage de temps», mais certains commencent à les utiliser avec adresse et passion dans le domaine de la politique. Jumelés à une stratégie Web efficace, les blogues sont devenus incontournables pour qui veut s’inspirer des principes de la longue traîne et aller chercher de nouveaux sympathisants parmi ceux qui ne sont pas nécessairement de «gros vendeurs» et par conséquent, n’ont peut-être pas l’habitude d’être rejoints par les politiciens qui la jouent «à la traditionnelle»!
Au même moment en début d’après-midi, je vois apparaître dans mon courriel et dans mon agrégateur deux documents qui font réfléchir sur ce sujet…
Vallier Lapierre publie chez Michelle Blanc (chez lui maintenant) un billet extrêmement bien documenté qui affirme que «la présence d’Obama sur le Web est un parcours quasi sans faute»:
«Ils [les organisateurs d’Obama] voulaient poursuivre sur la lancée des succès d’Howard Dean, du moins en financement, mais sans être associés à son échec contre John Kerry en 2004. Lorsque les fonds collectés ont commencé à grimper à l’automne et surtout franchi des sommets jamais vus en janvier, tout le monde a compris qu’il y avait anguille sous roche. Les blogues spécialisés et les magazines d’affaires les plus en vue ont interrogé les experts d’Obama qui, obligés d’expliquer leur succès, ont accepté de lever le voile sur leur stratégie web.»
Dans la foulée, même si ça n’a aucun lien avec l’article précédent, Thierry Giasson, chercheur principal du Groupe de recherche en communication politique démarre une vaste enquête portant sur la blogosphère politique du Québec. Le message courriel qu’il m’a fait parvenir (comme à bien d’autres j’imagine) est flatteur (comme l’aime les blogueurs) et attire la curiosité:
«Vous avez été sélectionné pour cette étude puisque votre blogue figure parmi les sites politiques les plus fréquemment cités dans les médias traditionnels ou parmi les plus fréquentés de la blogosphère. Nous sollicitons donc votre participation afin de répondre à un sondage traitant, entre autres, de votre conception de la blogosphère politique, de vos motivations à bloguer, de votre comportement politique et de votre perception de l’influence de vos contributions politiques en ligne.»
Un ajout au courriel mentionne que tout blogueur volontaire voulant participer à l’étude peut contribuer à la collecte de données à ces conditions:
«Les blogueurs volontaires doivent être âgés de 18 ans et plus, résider au Québec, avoir le droit de vote au Canada et publier un blogue indépendant dont le contenu est majoritairement ou fréquemment (plus d’une fois par semaine) consacré à la politique québécoise, canadienne et/ou internationale.»
Les intéressés peuvent prendre plus de renseignements sur la marche à suivre pour répondre au sondage par ce lien…
Ça bouge dans la blogosphère politique et le meilleur est à venir!