Je suis revenu très emballé de ma présence au Colloque sur la réussite éducative du CTREQ hier. Le panel s’est bien déroulé comme en font foi le bon compte-rendu des jeunes blogueurs présents dans la salle et l’excellent billet de Sophie Boudreault. Au-delà de ce que je pourrais rapporté ici, je suis satisfait des nombreux échanges de points de vue entre les participants du panel et des réparties venant de la salle. Plus de cent cinquante personnes ont choisi de s’intéresser à ce sujet et je sais que nous sommes très loin d’avoir «réglé pour de bon» cette question de la réussite différenciée des filles et des garçons. Il faudra continuer de chercher les meilleurs interventions pour que les garçons réussissent davantage, sans qu’on s’enferme dans les stéréotypes.
Sur ce sujet, il vaut la peine d’écouter l’entrevue accordée par Jean-Claude St-Amant à certains de nos jeunes blogueurs qui se veut une occasion d’apporter des nuances sur l’étendu des difficultés des garçons. Les propos de ce professionnel à la recherche ont le mérite d’éviter qu’on «victimise» les garçons et ainsi prêter flanc à une rumeur qui circule que les causes externes à eux expliquent leurs réussites et leurs difficultés. Il est de notre devoir de responsabiliser les jeunes sur ce qu’ils contrôlent, en terme de facteur de réussite. L’effort, la persévérance et le sentiment de compétence, ça se travaille… Par contre, je crois toujours que l’école peut faire davantage pour «s’ajuster» aux difficultés des jeunes en général et des garçons en particulier. Dans le panel, j’ai trouvé que plusieurs interventions étaient très (trop?) critiques par rapport à certaines initiatives qui me semblent porter de bonnes intentions. L’augmentation du nombre de bons programmes de football, la diversification des sujets de lecture dans le respect des goûts des garçons et ce qui a été dit sur l’aide personnalisée me paraissent de bonnes pistes malgré les limites qu’elles frôlent parfois, du côté des stéréotypes. Enfin, je suis d’accord à 100% avec ceux qui ont dit que le fait d’abaisser les standards de réussite n’aidaient en rien les garçons!
Pour compléter le topo, je suggère la lecture du reportage du Soleil de Québec (liens à venir, puisqu’une journaliste était sur place) et cet article de jeunes blogueuses qui m’ont rencontré en entrevue à la sortie du panel. Vraiment, je continue d’enrichir ma pratique au travers de ce genre d’expérience d’animation…
Je m’en voudrais de terminer ce billet sans souligner l’excellent travail des jeunes et des adultes qui encadrent l’équipe des jeunes reporters-blogueurs du colloque. J’ai passé une heure dans la salle de presse à discuter avec eux et je suis convaincu qu’il vont retenir beaucoup de cette expérience authentique d’apprentissage. Bravo aux jeunes, mais merci surtout à François Guité, Michel Desbiens et Martin Bélanger, les trois enseignants qui ont cru au projet et qui y ont investi beaucoup de temps…
Mise à jour du 19 avril: François écrit un beau billet qui démontre jusqu’à quel point les élèves ont accompli de belles choses au fil de ces trois jours de colloque; il faut lire «L’école de la réalité».
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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Bonjour M. Asselin,
J’ai assisté au panel que vous avez animé et je voulais souligner l’excellent travail que vous avez accompli. Il ne semble pas facile de bien jouer le rôle d’animateur. Pourtant, votre sens de la répartie, ainsi que la justesse de vos questions m’ont fait apprécié la discussion encore plus.
Merci,
François