Discussion matinale sur les blogues en entreprise

Il fait très beau à Montréal en ce mercredi matin. Je vois des gens pieds nus dans leurs sandales entrer aux HEC, là où je vais participer à une activité de l’Association Marketing de Montréal PCM. Pascal Hébert et Louis Delage ont prévu de présenter «Les blogues d’entreprise en 3 temps» et de nous laisser discuter de transparence, d’authenticité et de risques… Quelques collègues auteurs de «Pourquoi bloguer en contexte d’affaires» étaient sur place en ma compagnie, ayant accepté eux aussi l’invitation de Muriel Ide.
Nos deux hôtes introduisent les trois temps de discussion à partir de cas qui illustrent la problématique. Sur la quarantaine de personnes présentes, une dizaine participe activement à la conversation; il faut dire que ce n’est pas facile d’obtenir la parole, le truc étant de ne pas attendre qu’on nous y invite… Pendant plus d’une heure, le partage de point de vue reste assez énergique pour un début de journée.
Je retiens qu’il n’est pas encore évident pour les entrepreneurs n’ayant pas expérimenté la force des blogues de s’y mettre. Comme l’a si bien dit mon copain de Provokat (qui était particulièrement en forme), «ça ne veut pas dire que toutes les entreprises doivent bloguer nécessairement» et il a bien raison. Avoir quelque chose à dire, vouloir le faire en dialoguant avec la communauté et accepter de perdre un peu le «contrôle» du message sont trois des composantes qui sont nécessaires. Les questions de la transparence et de l’authenticité sont cruciales pour que l’expérience soit positive. En ce sens, le cas de Dellshare était intéressant à regarder. J’ai bien aimé les arguments apportés pour supporter la thèse de ceux qui croient qu’un dirigeant d’entreprise n’a pas nécessairement à écrire lui-même le contenu de ce qu’il publie, à condition d’endosser et de pouvoir clairement dire qu’il a fait appel à un rédacteur «professionnel» quand l’origine de ce qui est posté lui est demandée. Les politiciens font appel à des rédacteurs de discours et l’important reste qu’au moment de le prononcer, il soit en parfaite harmonie avec son contenu et qu’ils assument. Aussi, je me suis déjà prononcé sur ce sujet dans le cas du blogue de Gilles Taillon.
La rencontre s’est terminée sur le fait de laisser ou non les employés bloguer en entreprise et, évidemment, j’ai raconté comment chez iX/Op/Zen, nous étions tous promoteurs de cette façon de faire qui augmente le sentiment d’appartenance chez chacun des membres de notre groupe et la libre circulation des bonnes idées.
Aller hop… retour vers Québec!

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