Reçu hier en fin d’après-midi, un courriel m’annonçant que le Congrès international de l’enseignement privé prévu pour la fin août à Québec est annulé:
«C’est avec un très grand regret que je vous informe de la décision prise par le conseil d’administration de la Fédération des établissements d’enseignement privés à l’effet d’annuler la tenue du congrès international de l’enseignement privé, prévu au Centre des congrès de Québec, du 19 au 22 août prochain. Cette décision prend appui sur la certitude, à ce jour, de l’incapacité d’atteindre un volume de participants pour assurer le succès de l’événement en tout domaine.»
J’avais parlé de l’événement en octobre dernier et c’est dans cette optique que je viens aujourd’hui relayer l’information qui ne manquera pas d’étonner, en cette année du 400e anniversaire. Ça ne doit pas être facile à prendre comme décision puisque faire machine arrière implique de «perdre» tout ce qu’on a investi dans le démarchage en plus de toucher un peu à une image de marque qu’on veut toujours projeter.
Ce n’est pas à moi de jouer au gérant d’estrade, alors je ne m’étendrai pas sur les causes possibles du fait que l’initiative n’ait pas produit l’adhésion d’un plus grand nombre. Dans le courriel, il est mentionné que «la programmation de très grande qualité n’apparaît pas être en cause». Je laisse aux organisateurs et responsables le soin de regarder la question de plus près, car il me paraît important d’évaluer ce qui a pu se passer. On ne peut pas annuler un tel événement sans que ça bouscule un peu «la chimie» d’une organisation dans cette ère des réseaux où tout est organique, réputation des écoles et des associations.
Les responsables ont encore beaucoup de travail sur les bras. À commencer par mentionner sur leur site Web que l’événement est annulé. Je m’imagine facilement tout le travail que ça doit être en terme de communication avec les fournisseurs de services potentiels et les personnes qui avaient prévu se déplacer à cette date pour cet événement, surtout s’ils venaient de loin… ouf! Personnellement, je devais donner un atelier; je ne suis pas en cause et c’est justement parce que je ne suis pas impliqué plus que cela que je me permets d’objectiver cette annonce aussi surprenante que soudaine. D’ailleurs, c’est un drôle de sentiment qui a remonté quand j’ai lu le courriel. Il faut croire que je suis vraiment passé à autre chose parce que je n’ai pas «vu venir le coup», ce qui aurait été le cas dans mon ancienne position de directeur d’un établissement d’enseignement au privé. Le temps passe vite et ça ne prend pas beaucoup de temps à ce qu’une distance s’installe. C’est sain, j’imagine. Je dois dire aussi que je travaille maintenant auprès d’institutions publiques la majeure partie du temps, alors c’est normale de ne plus sentir les choses au privé aussi clairement qu’avant.
Mes pensées vont à ceux qui auront la tâche de «fermer» le dossier, comme on dit. Je suis de tout coeur avec eux. Ça prend une bonne dose d’abnégation pour franchir ces semaines de travail en gardant le sourire. Bon courage à chacun…
Tags: "Administration scolaire"
Décision sûrement pas été facile à prendre, en effet, comme tu le soulignes.
Première chose qui m’est venue à l’esprit, tout de même, est la suivante : «Congrès annulé : restons… privés !»
😉
Je sais : on est vendredi, comme diraient mes élèves !