Quand le courant passe…

La table ronde d’hier au département «Techniques de communication» du cégep de Sainte-Foy m’a une fois de plus donné l’occasion de constater que la complicité pouvait produire de bons résultats. Nous nous étions réunis quelques minutes avant, les trois intervenants, pour convenir du respect de quelques règles et ce fut la bonne chose à faire. J’ai retenu deux passages marquant des interventions de mes collègues. Philip Boumansour de percute.com a repris le thème de l’importance de l’identité numérique en expliquant simplement que l’objectif était de diminuer à l’extrême tout décalage entre son image sur le Web et celle projetée en dehors du Web. Isabelle Lopez, quant à elle, a traité de la transparence sur la même thématique; le type de transparence qui donne le goût d’entrer en conversation avec la personne.
Si on se fie à Jonathan Parent (qui était sur place) certains de nos messages ont bien passé:

«Il faut aujourd’hui considérer les actions que l’on pose sur le Web, qu’il faut y soigner son image autant que celle de tous les jours puisque l’accessibilité de l’information diffusée vous concernant fait en sorte que vous êtes potentiellement vulnérable face aux gens qui s’intéressent à vous, que ce soit dans un cadre privé ou professionnel.»

J’ai beaucoup apprécié l’animation de Guillaume Laquerre, les efforts de préparation de Ève Février et surtout, le climat de grande écoute parmi les participants. J’ai senti que les gens présents étaient très attentifs et au moment de la période de questions, les gens ont apporté de très bons points. Nos échanges ont eu lieu à partir des questionnements suivants:

  • Quand on parle de traces qu’on laisse sur le web, qu’est-ce qu’on veut dire?
  • Quels sont les pour et les contre des pratiques collaboratives?
  • De quelle manière peut-on exploiter les pratiques collaboratives pour développer des images de marque?
  • Pour les gens oeuvrant dans le domaine des communications, quelle importance ça a de développer une identité numérique? Est-ce aussi important pour un designer, qu’un programmeur?

L’internaute présent à la salle Albert-Rousseau et passant par ici se souviendra que j’ai beaucoup insisté pour rappeler que La Toile était un lieu public et que ce qu’on ne ferait pas en plein centre du Colisée Pepsi, on ne le fait pas sur Internet. Au début de ma première intervention, j’ai fait allusion à deux billets qui m’avaient beaucoup frappé en début de semaine sur le fait que le Web, ce n’était pas virtuel, mais bien réel; ce sont ceux de Sylvain Carle et de Patrick Tanguay.

Je sors de cette expérience de table ronde avec la conviction que le courant a vraiment bien passé entre nous et les finissants en techniques d’intégration multimédia.

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2 Commentaires
  1. Photo du profil de MarcAlexandreJoncas
    MarcAlexandreJoncas 14 années Il y a

    Je suis l’un des finissants en Technique d’Intégration Multimédia ayant assisté à votre table ronde et laissez-moi vous confirmer que votre conviction est belle et bien véritable. Merci pour vos propos! Vous m’avez inspiré à tenir mon blogue plus régulièrement à jour…

  2. Photo du profil de IsabelleLopez
    IsabelleLopez 14 années Il y a

    Merci pour ton commentaire, Marc Alexandre!
    Oui Mario, c’était une belle table ronde. 🙂

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