Après le golf et le départ du seul de mes partenaires qui n’a pas eu peur de l’apparence de pluie, je me suis livré aujourd’hui à une grosse bourrée de perte de temps!
Quelle belle journée…
J’ai erré dans ma cour, j’ai écouté un film poche à la télé, j’ai pris une p’tite marche, fait des courses et bien sûr, j’ai lu. Sur le Web, j’ai découvert que je n’étais pas le seul à perdre son temps intelligemment. Dans ce billet de Laurent qui porte sur les blogueurs de gauche, il y a plusieurs perles empreintes de sagesse. Deux citations qui témoignent de la profondeur du propos:
«Le “left blogger” est bien souvent vulgaire, invectives et grossièretés font partie de leur dialectique militante…» (Laurent)
«Affirmer son pouvoir à partir du web, c’est comme vouloir un enfant en se masturbant.» (ceriselibertaire)
J’aime bien ceux qui perdent leur temps de cette façon…
En soirée, distraitement, je me suis branché sur Michel Louvain à la «Petite Séduction» qui tombe en amour avec Saint-Louis-de-Kent. La remise du livre «Les tournures de la parlure de par chez nous» était aussi savoureuse que la recette de la fameuse «poutine rapée». Et que dire de l’Ave Maris Stella…
Cette après-midi, j’ai failli arrêter de perdre mon temps, m’intéressant à tout ce qui s’est écrit sur la volonté du DGE de préserver sur le Web l’équilibre qui existe dans notre Loi électorale entre la liberté d’expression et la nécessaire équité entre les partis politiques et les candidats. Je n’en dirai pas davantage dans ce billet «perte de temps»… parce qu’il s’est écrit des trucs trop sérieux auxquels je réagirai quand les vacances seront terminées!
Après la lecture d’un billet de David Desjardins qui rejoint ma pensée sur le fait que Québec (la ville) «avait enfin retrouvé l’envie de rêver», je me suis demandé où étaient les Falardeau, Curzi, etc? S’ils ne s’étaient pas brûlé à décrier du futile dernièrement, ils auraient peut-être eu assez de capital pour dénoncer la nomination de Adam van Koeverden à titre de porte-drapeau canadien à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin. L’athlète n’est pas en cause… et l’homme non plus, car il semble que ce soit un modèle de citoyen; c’est juste qu’il ne parle pas l’une des deux langues officielles et que le poste en est un de représentation à très haute valeur symbolique et politique! Me semble en tout cas. Les athlètes francophones semblent n’avoir rien à redire.
C’est vous dire que j’avais beaucoup de temps à perdre… et que je l’ai très bien perdu.
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Je ne sais pas si reconnaître un pays qui condamne à mort pour des idées des jeunes hommes, puis qui récupère les organes des condamnés pour les revendre, mérite que nous acception de perdre l’éclair d’une seconde pour lui.
Cordialement
Bonjour Mario…
L’ami Le Neuf part dans les Caraïbes dans quelques heures. Pas de téléphone, pas de portable, mais un carnet de notes. De la plage, du bon vin, l’être aimée tout près, qui sent bon le soleil et le sel. Voilà l’essentiel.
Et puis, j’ai dans la valise quelques bouquins: Sépulcre, le dernier Kate Moss. Et puis « L’ami de Galilée, de Iannaccone. Un Ian Rankin, un Revuerte (un auteur que j’adore). Et comme j’ai vu l’autre jour, l’adaptation cinématographique de l’Immeuble Yacoubian, les rues du Caire, ça m’a redonné le goût de lire le « Quatuor d’Alexandrie » de Durrel.
Bonnes vacances mon cher Mario! See you in september !
Michel… Je vois que tu pars avec le moyen de tes ambitions!
Bonnes vacances à toi!