Drôle de «beat» en cette semaine de retour de vacances. Les événements autour de moi me touchent droit au coeur. Par exemple, ce qui se passe chez l’homme qui a cessé de boire m’a beaucoup ému, au point où j’ai décidé ce matin d’envoyer des roses en compagnie de 400 personnes qui avaient la même envie que moi. J’aurais peut-être dû en envoyer aussi à mon copain? J’imagine sa tête là où il travaille… «Vous avez des fleurs de Mario tout de go»!
Je me suis couché hier avec en tête un mot d’enfant, pas jojo du tout (il y est question de gastro), mais tellement imagé:
«Maman, j’ai renversé mon mal de coeur sur le tapis!»
J’ai déjà écrit une cinquantaine de billets à propos de ces perles qui sortent de la bouche de ceux dont l’imagination n’a pas de limite. Hier, c’est sur l’Espace-parents de Canoë que j’ai déniché les trésors. Encore ce matin, ma journée a commencé avec légèreté en relisant:
«En voyant une voiture de chez St-Hubert, Alexandre, 5 ans, de la Côte-Nord en visite à Montréal, dit: « Maman, maman, regarde! Ici ils ont même des taxis pour les poulets! »»
Parlant d’enfant, mon plus jeune passe l’été à arbitrer des matchs de soccer. Il a treize ans et je suis fasciné de ses récits d’après-match où il me raconte comment il trouve ses stratégies pour faire face à l’intimidation des parents. Je peux témoigner du support incontestable offert par Yannick Beaulieu dont il est question dans cet article du Soleil de ce matin. Il encadre super bien ses jeunes arbitres qui se «font essayer» comme ça se peut pas. Pour le moment, mon fils se sent bien dans ça, mais il apprend «à la dure» comment certains adultes perdent tout jugement quand il est question de gagner et de perdre. Il m’impressionne beaucoup par son sang-froid.
C’est peut-être juste moi qui suis trop sensible ces jours-ci…
Je me remets au travail… Les mandats vont peut-être m’endurcir un peu. Faudrait pas que je reste «le piton collé» sur le cerveau droit toute la semaine, quand même!
Tags: "...à qui je suis" "Actualités sportives" "La vie la vie en société"
Petite suggestion, pour de très drôles de mots d’enfants, le blogue « Le vent dans les dents », ce billet en particulier (vers la fin) :
http://claudineblanchard.blogspot.com/2008/08/hampton-beach-we-were-in-there.html
Sans être des phrases d’enfant, quand ton fils de 17 mois te pointe un bout de micro-plume usée par le vent et la pluie qui traîne par terre parmi 100 000 copeaux de bois dans un parc, et te dit « oiseau papa », ça te ramène quand même aux vrais « affaires » !
Cher Mario, réglons deux petites choses, la première est que ton commentaire et ce billet valaient toutes les roses que recevra Sir Paul, la deuxième est que cette sensibilité te va très bien. Enfin, c’est celle que je sais apprécier chez mes amis, et comme on dit souvent chez-nous, je vais bien ne t’en fais pas!