Mise en garde: J’ai accepté une invitation média à participer à l’Université d’été dédiée aux professionnels francophones du multimédia ludo-éducatif et pédagogique 2008. Ce billet qui paraîtra dans Ludovia Magazine fait partie de l’entente qui justifie ma présence en Ariège; je préfère que vous soyez prévenu du fait que j’ai bénéficié de certains avantages pour la réalisation de ce compte-rendu.
Les collectivités locales investissent depuis quelques années sur des solutions technologiques permettant de garder un lien après l’école. Il y a d’abord les réseaux haut débit pour éviter la fracture numérique et permettre à tous les élèves de se connecter au savoir et aux ressources numériques. Ensuite il faut nommer la mise en œuvre des Espaces Numériques de Travail. Enfin, d’autres ont choisi des solutions plus nomades; investissement dans des ordinateurs portables pour les élèves (Landes, Ordina13,..), expérimentation et achat de lecteurs MP3 (iPod ou autres)… Dans cette table ronde animée par Cyril Duchamp de l’AEF, on s’est demandé si les solutions sont si pérennes, complémentaires ou concurrentes? La question des stratégies et des politiques a aussi été posée…
Il faut le dire, Pascal Cotentin (Académie de Versailles, Conseiller Tice du recteur) était en verve en cette fin d’après-midi à Ludovia. Après nous avoir parlé du Village Virtuel Académique, il nous a présenté trois petites vidéo qui montrent des enseignants en action dans des contextes où le iPod (entre autres) est utilisé en combinaison avec des thèmes plutôt traditionnels (la dictée, le théorème de Pythagore, etc.). Voilà une tentative de diversifier les supports. Pour les parents, il y a ici une façon de mieux suivre ses enfants puisqu’il a accès à la même information que l’élève. Il développe une image positive de l’école en plus de pouvoir mieux accompagner ses enfants! Le prof, lui trouve le moyen de gagner du temps et d’y trouver son compte. L’élève retrouve un support avec lequel il est familier et se concentre davantage. Il fallait entendre le conseiller TICE parler des ENT en terme de «fort potentiel fédérateur de tous les usages»: «On ne trouve pas toujours ce qu’on veut, mais on y trouve quand même beaucoup!» De plus en plus, les profs sont à la fois émetteurs/récepteur et relais… C’est une belle transformation. M. Cotentin a terminé sa présentation en rapportant ce témoignage d’un enseignant d’une génération réputée pour ne pas embarquer rapidement dans l’ère numérique: «Vous m’avez donné une nouvelle jeunesse pédagogique». Son message demeure: «investir dans la créativité». À la suite d’une question en fin de table ronde il ajoutera: «Piloter les TICE, c’est réguler les indépendances»!
Richard Ramos (Apple Education) et David Pioch (Maxicours) représentaient les entrepreneurs et ils ont offert des témoignages empreints de sagesse. «Il y a des choses sur lesquelles il ne faut pas transiger… Une entreprise qui n’est pas agile… disparaît. L’école doit développer plus d’agilité…» a d’abord identifié M. Ramos. «L’avantage aujourd’hui, c’est la souplesse qu’offre le numérique. La pédagogie est un métier et les outils doivent être au service de la fibre du pédagogue, affirme quant à lui l’ex enseignant David Pioch.
On a entendu parler de MaxiCNED, par la suite. D’abord évoqué par M. Pioch le projet est le fruit d’une collaboration entre Maxicours, spécialiste du soutien scolaire sur Internet, et le CNED, un centre national d’enseignement à distance. Sylvie Dhotel (CNED Toulouse) a ensuite enchaîné en disant que l’outil constituait une plateforme de services pédagogiques dédiée à la communauté éducative. Environ 50% de l’offre de formation est interactive. Les nouvelles technologies permettent de personnaliser les parcours de formation… et ça marche. Ils offrent à leurs inscrits de moduler les parcours tout en articulant la liaison avec l’enseignant. Ce projet actuellement en cours est aussi supporté par Frank Ghrossans qui était présent pour affirmer que «l’objectif n’était pas de faire table rase des pratiques antécédentes».
Deux invités du Maroc ont eu l’occasion de traiter quant à eux du programme «Généralisation des technologies d’Information et de Communication dans l’Enseignement» (GENIE) qui a pour objectif la généralisation des TIC dans l’enseignement scolaire public marocain. Moulay Mhamed Drissi (Direction enseignement scolaire) a expliqué la mise en place du programme qui vise à équiper, à l’horizon 2008, tous les établissements scolaires (écoles primaires, collèges et lycées) en salles multimédia connectées à Internet. Ce programme concernera également l’enseignement supérieur (équipement des facultés et universités). Plusieurs projets pilotes sont actuellement en cours et commencent déjà à donner du succès aux yeux de Tarik Bahaj (Direction de la Technologie MEN Maroc). En particulier, ce dernier intervenant «souhaite que le projet Génie-sup permette à chacun des membres de la communauté universitaire de devenir un acteur dans cette grande tâche de l’appropriation des TICE».
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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«Les collectivités locales investissent depuis quelques années sur des solutions technologiques permettant de garder un lien après l’école. Il y a d’abord les réseaux haut débit pour éviter la fracture numérique et permettre à tous les élèves de se connecter au savoir et aux ressources numériques.»
Quand je lis ça et que je vois nos commissions (ou connes-missions?) scolaires brider la bande passante de certains sites (comme YouTube), au nom d’une économie des frais (les fournisseurs agissent aussi selon cette « logique » de la bande passante), je me dis alors que la fracture du numérique, dans nos quartiers plutôt favorisés, ce sont les écoles qui la vivent aussi, parfois 🙁
Ya pas à dire, il y a encore beaucoup de boulot à faire et beaucoup de gens à convaincre… ou éduquer aux changements qui s’opèrent !