Contrer l’exclusion… la clé de voûte des tensions à Montréal-Nord

Quand on ne correspond pas au modèle dominant d’une société, grande ou petite en nombre d’individus, on s’expose à l’exclusion, c’est connu. Certaines communautés sont plus tolérantes que d’autres et surtout, plus habiles. Ces gens vivent alors, ensemble, dans la cohésion sociale, malgré certaines différences marquantes au sein même du groupe.
À petite échelle, contrer l’exclusion, c’est s’inspirer du Festival en chanson de Petite-Vallée pour diminuer la compétition et éviter l’élimination qui n’aide en rien à construire un événement où chacun peut se sentir valoriser pour ce qu’il est sans enlever le fait que certains ont des talents que d’autres n’ont pas ou qu’ils ont développé différemment…

«C’est comme si les organisateurs avaient compris que la dynamique de la compétition n’était pas vilaine, mais qu’elle pouvait devenir plus productive sans l’exclusion, si incrustée dans notre inconscient collectif.»

Je continue d’entretenir des craintes suites aux événements à Montréal-Nord parce que je ne ressens pas qu’on veuille s’attaquer aux vrais problèmes à la racine des tensions qui compliquent la vie des gens qui essaient de vivre dans ce coin de pays. Je cherche «des passeurs» et je trouve «des casseurs».

En lisant Rima Elkouri ce matin, j’ai réalisé combien la tâche de centrer les actions sur la lutte contre l’exclusion sera lourde:

«Combien de jeunes à Montréal-Nord ou ailleurs se font arrêter de façon tout à fait arbitraire et traiter comme des criminels dangereux juste parce qu’ils sont noirs ou latinos? Don Karnage, qui n’a pourtant rien d’un voyou, a l’habitude de ce genre de traitement. Il me raconte qu’il s’est récemment fait arrêter alors qu’il roulait tranquillement dans le quartier. Le policier lui a ordonné, comme s’il était un criminel, de baisser les fenêtres pour voir ce qu’il y avait à l’arrière de son véhicule, raconte-t-il. «Je lui ai répondu: «Regardez bien, monsieur l’agent. Vous êtes en train de faire affaire avec une nouvelle sorte de nègre. Un nègre qui a de l’éducation. Il va falloir changer la façon dont vous me parlez.»

J’ai l’air de poser un jugement fatal sur le travail des policiers dans Montréal-Nord en rapportant ce témoignage, mais je souhaite seulement réfléchir ici sur l’à-propos des solutions qui valorisent la répression et le contrôle comme mode de prévention/résolution d’une crise comme celle qui se prépare dans quelques endroits du Québec et dont on vient d’avoir un avertissement à Montréal-Nord. Je pourrais sûrement trouver le même genre de témoignage démontrant que parmi les citoyens, plusieurs ont une attitude empreinte de préjugés quand vient le temps d’entre en contact avec les forces de l’ordre. Tiens… je pense à cet article lu récemment (que je ne retrouve plus) dans lequel un jeune témoigne de son emploi d’été où il portait un uniforme et où il n’a pas cessé de ressentir l’exclusion dans le regard des gens. Il se présentait aux portes pour offrir de buriner les objets de valeurs et en le voyant, dans son uniforme, il n’a cessé de voir dans les yeux de ses interlocuteurs la crainte, la nervosité démesurée et parfois, l’agressivité qui exprime la peur et le rejet.

Je travaille dans Saint-Roch, un quartier de Québec qui n’était pas reconnu pour sa tolérance et sa qualité de vie. La situation a changé et elle demeure préoccupante parce que ce combat contre l’exclusion n’est jamais gagné, mais je me demande si l’exemple de Saint-Roch ne pourrait pas inspirer ailleurs des pistes de solution? Je vois à tous les jours des traces de la grande diversité des gens et des origines dans le quartier. Sans doute, rien de comparable à ce qui nous préoccupe à Montréal, mais bon… se concentrer sur la lutte à l’exclusion, ça ne serait pas une bonne idée, une fois la sécurité de base rétablie et le calme revenu?

Depuis hier, je me sens plus proche de ceux qui cherchent «le début du dialogue». D’un dialogue qui ne dresse pas les gens les uns contre les autres. Il me semble que des propos à la Alexie St-Gelais peuvent y contribuer. Pour que la violence cesse, il faut la contenir, sur le coup, bien sûr, mais une fois cela commencé, il devient urgent de travailler sur sa source et de trouver dans le dialogue, les compromis pour que chacun se sente partie prenante des solutions. Pourquoi ne pas regarder un peu plus du côté de Culture-X, par exemple?

Enfin, un bon mot pour les officiers de police qui risquent gros dans ces genres d’événements où ils sont formés pour intervenir, soit, mais où ils ont bien peu de temps pour décider des gestes à poser. Sans compter que l’adrénaline doit couler à flot, à certains moments… Juste un mot pour rapporter les efforts que j’ai vus dans les écoles pour éviter de judiciariser à outrance lorsqu’il y a une autre piste qui peut donner de meilleurs résultats. J’ai vu ces meilleurs résultats avec plusieurs et je sais combien il y a de policiers qui valorisent le dialogue avant tout geste de contrôle excessif. Il faut s’en souvenir, de cela aussi.

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8 Commentaires
  1. Photo du profil de MyriamHuzel
    MyriamHuzel 14 années Il y a

    La situation chaotique qui a sévit dans la région de Clichy-sous-bois a provoqué auprès de la communauté mondiale une remise en question des politiques d’intégration actuelles à l’égard des populations immigrantes. De cette polémique surgit le besoin de redéfinir et de repositionner les principes fondateurs des démocraties libérales, soit l’égalité, la justice et la liberté, face au contexte des sociétés modernes du début du XXIe siècle. En effet, les politiques libérales visent la création d’une cohésion nationale mais de cette poursuite d’harmonie résulte davantage une campagne homogénéisante des diversités qui composent une société. Mais ce désir d’harmonie au prix de l’effacement des différences n’est pas au cœur même du problème français? Le système républicain en France clame aux immigrants « vous êtes tous égaux, vous êtes tous français », et ainsi adopte une attitude assimilatrice au lieu d’opter pour une politique d’intégration des différences. L’assimilation forcée d’un groupe culturel au sein d’une société comme la France, qui possède une culture bien définie et enracinée, ne peut que déboucher sur des conséquences désastreuses, comme des recrudescences d’actes violents ou la formation de groupes extrémistes. La flambée de violences qui se répand en France n’est qu’un cri d’alarme à l’égard de toutes les sociétés urbaines aux prises avec des problèmes d’exclusion et d’intégration des communautés culturelles, religieuses et civiques .
    Peut-on véritablement tracer un parallèle entre l’émeute de Montréal-Nord et les violences des banlieues parisiennes? Il est encore trop tôt pour se prononcer mais si tel est le cas, alors nous faisons face à un réel problème d’exclusion et nous devons absolument revoir nos politiques d’intégration. En fait, il faudrait chercher à savoir si cette manifestation de violence aurait eu lieu tôt ou tard dans cette partie de la métropole, ou si c’est un événement isolé, le décès de Fredy Villanueva, qui a provoqué à lui seul une émeute. En observant la tendance mondiale des flux d’immigration, on peut prédire une augmentation de la population immigrante au Québec. Il est donc impératif de se pencher sérieusement sur cette situation et d’en tirer des leçons pour l’avenir. Maintenant que l’abcès est crevé, il est temps que les intervenants communautaires et le corps policier entament un dialogue de fond avec la communauté de Montréal-Nord.
    J’abonde en votre sens au sujet de la réticence des politiciens lorsqu’il est temps de parler d’exclusion sociale. Il est pourtant nécessaire pour la survie des institutions démocratiques et pour une réelle liberté et égalité, de faire place au politique qui génère les conflits et les rapports antagonistes d’une société. Le dialogue sur les discriminations et sur la diversité d’interprétations, est un signe de respect des différences, et permet ainsi d’accéder à l’intégration de tous, dans le sens où des alternatives véritables sont exposées et procure à l’individu la possibilité de former son identité parmi un éventail de choix. La liberté et l’égalité de chaque individu est alors acquise non pas uniquement face à la loi mais également par la possibilité de contester et d’exprimer ses différences dans un espace politique commun.
    Myriam Huzel

  2. Photo du profil de Mario Asselin
    Mario Asselin 14 années Il y a

    «Une campagne homogénéisante des diversités»…
    Vous me «poussez » plus loin Myriam et je vous en remercie. Je ne voyais pas très clairement ce qui me portait à faire des liens avec la révolte des banlieues parisiennes, mais votre commentaire m’éclaire.
    En effet, à ce stade-ci, on ne peut pas, hors de tout doute, faire le parallèle entre les deux «phénomènes», mais s’il s’avérait que l’exclusion sociale soit bel et bien le moteur de cette nuit d’enfer, je crois que nous devrons revenir sur notre façon de «positionner les principes fondateurs» de notre démocratie libérale. De fait, nous ne devrions pas prendre la chance d’attendre d’autres secousses puisque les débats de la dernière année au Québec ne nous ont pas vraiment appris comment «contester et exprimer ses différences dans un espace politique commun». Moi qui se prétend «nationaliste», je sens vraiment le besoin de réfléchir sur le comment inclure dans «un nous» toute cette diversité qui s’est accélérée au cours des derniers dix ans sans homogénéiser?
    Votre propos m’amène à penser que notre soif d’égalité, de justice et de liberté nous porte à choisir les raccourcis.
    Dans la famille et au travail, je ne suis pas porté à vouloir homogénéiser, mais nous nous entendons assez bien sur ce que veut dire «égalité», «justice» et «liberté». Les différences entre nous à ce moment nous enrichissent…
    Je repense à votre question: «Mais ce désir d’harmonie au prix de l’effacement des différences n’est pas au cœur même du problème français?» Spontanément, j’ai eu le goût de répondre qu’ici, au Québec, nous préférons «intégrer» plutôt «qu’assimiler». Si cela était vrai, nous aurions peut-être moins de remise en question à faire, mais avons-nous la même représentation du mot «intégrer»?
    Là où les différences ont un écart-type large et où le chaordre sévit, je me dis que ça doit être explosif le débat sur l’intégration. Dans l’ordre et sans exclusion, il doit y avoir moyen de débattre de ces questions…

  3. Photo du profil de AlexisSt-Gelais
    AlexisSt-Gelais 14 années Il y a

    J’ai été assez surpris de retrouver une réaction à mon article « Sans commentaire », qui était plus un non-billet qu’un texte d’opinion tranché! Néanmoins, je dois dire préférer et de loin l’approche beaucoup plus posée qui prévaut sur ce blogue. Je ne pense toujours pas être en mesure d’apporter quoi que ce soit d’utile au débat, mais si j’ai pu contribuer à le ramener à un niveau moins émotif, j’en suis heureux.
    Bonne continuation!

  4. Photo du profil de LGB
    LGB 14 années Il y a

    En consultant les médias, on a l’information suivante (même si ce n’est pas là dessus que l’accent est mis):
    L’intervention des 2 policiers était légale. Ils ont reconnu un criminel connu qui était en bris de condition. Le juge l’avait remis en liberté en attendant son procès pour vol qualifié et avait assorti sa liberté de conditions incluant de ne pas se trouver dans le parc où il était.
    Dany Villanueva a résisté à son arrestation, ce qui donne aux policiers le droit, et même le devoir d’utiliser la force nécessaire pour le maîtriser. C’est ce que le policier à fait. D’habitude, on maîtrise quelqu’un à deux contre un. Il y a moins de chance de le blesser et ça va plus vitre. Par contre, dans la situation où ils étaient, ils faisaient face à un groupe hostile alors il y a eu un policier qui a maîtrisé le criminel et l’autre assurait sa sécurité en se plaçant entre le groupe et son collègue.
    Il y a des membres de ce groupe hostile qui ont foncé sur la policière et l’un d’eux l’a prise à la gorge. (Je n’aime pas l’expression  »sauter au cou » qu’on utilise dans les journaux. On saute au cou du père noël quand on a 4 ans mais cette policière s’est fait sauter à la gorge). Prendre quelqu’un à la gorge, c’est une agression potentiellement mortelle.
    Il y avait donc plusieurs personnes qui ont attaqué une policière et l’agression était potentiellement mortelle pour celle-ci. Son collègue se battait déjà avec un criminel hostile qui avait des antécédents de violence et qui avait clairement démontré son agressivité envers la police. Il ne pouvait pas tout simplement le lâcher et aller aider sa collègue parce qu’ils auraient eu un autre agresseur dans le dos.
    Les médias ne mettent pas beaucoup l’accent non plus sur le fait que le criminel qu’ils étaient venu arrêté avait la fâcheuse habitude de se promener avec des armes à feu et avec d’autres criminels armés d’armes à feu. Le policier qui le connaissait était fort probablement au courant de cette situation.
    Le policier, après probablement quelques courtes secondes de réflexion, a pris la décision de mettre fin à la menace que vivait sa collègue. On appelle ça une tragédie…
    On parle de gabari de policiers et de femmes dans la police. En faisant ça, on passe à côté de la véritable question. Il y a eu plusieurs gestes très peu intelligent qui ont étés posés pour en arriver à cette  »tragédie ». Premièrement, un criminel qui se fait remettre en liberté sous conditions par un juge et qui ne respecte pas ses conditions. Il y a pas d’autorité plus grande que celle des tribunaux dans notre société et il ne respecte pas les conditions imposées par un juge. Ensuite, lorsqu’un policier le reconnaît et veut l’arrêter, il refuse et se bat avec le policier. Il aurait dû se laisser arrêter et laisser son avocat s’assurer que notre système bonbon lui donne une petite tape sur les doigts. Ensuite il y a eu le groupe qui a été agressif envers le policiers. S’ils avaient étés de bons amis pour Dany Villanueva, ils aurait lui dit de se laisser faire parce que de toute façon, le système de justice ne lui ferait pas grand chose. Ensuite il y a eu ceux qui ont essayer d’intimider la policière et le plus stupide, irresponsable et dangereux de tout, il y a eu ceux qui ont foncé sur elle et l’ont agressée.
    Si les médias étaient socialement responsables, ils souligneraient le fait que c’est potentiellement mortel que d’attaquer des policiers. Que les policiers sont là pour faire respecter les lois de la société et garantir l’ordre. Que d’attaquer des policiers revient à démontrer un total manque de respect pour la société, ses lois et les gens qui y vivent. En laissant le débat glisser sur le gabarit des policiers et les femmes dans la police, on amène les gens à croire que le jeune est mort parce que les policiers étaient trop petits, faibles et peureux pour le maîtriser autrement. c’est à la fois faux et irresponsable que de véhiculer un tel message.
    Il existe une notion de  »suicide par policier » Ça se fait de temps en temps. Quelqu’un qui veut se suicider et qui fonce vers des policiers pour que ce soit eux qui mettent fin à ses jours. Le jeune n’avait probablement pas l’intention de mourir mais il a pris un risque énorme avec sa vie…
    Même si le policier avait mesuré 12 pieds et peser 500 livres, il était occupé à maîtriser quelqu’un d’agressif et le fait d’être plus gros que le suspect ne donne pas toujours un avantage pour le maîtriser. Ce n’est pas une bagarre de rue mais un menottage. La grosseur du policier qui a tiré ne change donc strictement rien à l’intervention. De plus on dit que l’intervention a duré environ 45 secondes de l’interpellation de Dany Villanueva au coups de feux. Maîtriser quelqu’un d’agressif, qu’il soit plus petit ou plus gros que soi prend plus que quelques secondes.
    On parle ensuite du fait que l’autre constable qui s’est faite agresser était une femme. Encore là, elle a été agressée par un groupe et prise à la gorge. Elle était seule face à un groupe. Les suspects disent qu’ils étaient 6 ou 7, les policiers disent qu’ils étaient une vingtaine. J’ai plus tendance à croire les policiers mais même si il y en avaient eu seulement 6 qui avaient attaqué la policière. En sachant que les policiers étaient venu arrêter un criminel violent qui faisait des agressions armées avec des amis et que c’était les amis de ce criminels qui attaquaient la policière, je ne pense pas qu’une vieille police de l’ancien temps qui faisait 6 pieds 2 pouces se serait senti en parfaite sécurité.
    Il y a aussi des intervenants qui disent que les policiers auraient dû appeler du renfort avant l’intervention. Est-ce qu’il l’ont fait? Est-ce que ce serait possible qu’un samedi soir d’été où il fait beau aucun renfort n’ai été disponible? Est-ce que c’est possible que l’été, à Montréal, les soirs de fin de semaine soient très occupés pour la police? Les médias ont dit qu’il y a 7 policiers qui travaillaient à Montréal nord. Donc un superviseur et trois véhicules de 2 policiers. Est-ce que ce serait possible que les deux autres duos étaient ailleurs, sur d’autres appels. Est-ce qu’ils ont demandé à quelqu’un de s’approcher et que la répartitions leurs ait répondu que personne n’était disponible dans leur secteur et qu’ils ont décidé de faire leur travail quand même. C’est une possibilité. On va attendre les résultats de l’enquête.
    On entends aussi des absurdités sur le taser et le poivre de cayenne. Les policiers qui répondent aux appels à Montréal n’ont pas de taser. Ce sont les groupes d’intervention qui en ont. On ne peut pas laisser une policière se faire étrangler pendant 20 minutes en attendant qu’ils arrivent.
    Le poivre de cayenne ne doit pas être utilisé contre un groupe. C’est contre les directives et de toute façon, ça ne donnerait pas grand chose. Il faut atteindre les yeux ou la bouche et dans une mêlé les chances que l’usage du poivre soit efficace sont à peu prés nulle.
    En combinant l’information disponible dans les médias, je pense que l’intervention et l’usage de l’arme à feu était justifiée. Les deux policiers ont fait leur travail qui était d’arrêter un criminel et ils se sont défendu adéquatement lorsqu’ils ont été attaqués.
    Quand les médias n’ont rien à dire, ils vont aller chercher des intervenants qui veulent se faire passer en entrevue pour toutes sortes de raisons… Pas toujours les plus louables. Quand j’entends l’ancien sergent du SPVM qui a maintenant la compagnie  »SOS ticket » venir dire aux gens ce qu’ils veulent entendre sur l’ancienne police, sur l’importance des grosses brutes et le danger des femmes policière je me demande comment interpréter ça autrement qu’une recherche de publicité gratuite pour son entreprise, laquelle est un pied de nez à son ancienne profession de policier… Tout un expert! Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre d’intervenants qui n’ont pas grand-chose à apporter mais qui passent en entrevue dans les média pour meubler les ondes. C’est triste parce qu’il y a probablement encore des gens qui pensent que les policiers sont allé assassiner un jeune garçonet qui jouait aux dés assis sur les genoux de son grand-frère…

  5. Photo du profil de Mario Asselin
    Mario Asselin 14 années Il y a

    Merci de votre contribution M. Buist. Vous avez analysé la situation du point de vue «policier» avec beaucoup de détails pertinents. Ce soir, certains médias véhiculent qu’il n’y aurait pas eu de témoin oculaire autre que les jeunes impliqués et les deux officiers; avez-vous d’autres sources que les médias pour avancer tous ces détails?
    Enfin, je profite du fait que vous semblez vous y connaître en matière d’intervention policière, pour vous demander ce que vous pensez du témoignage de l’artiste Don Karnage, de Culture-X, rapporté par la journaliste Rima Elkouri? J’ai tendance à penser que la tragédie aurait eu beaucoup moins d’impact (bien qu’elle conserverait son caractère tragique) si «l’action» s’était passé dans un quartier où il y a moins de tension entre policiers et jeunes citoyens; peut-être les problèmes tiennent moins à cette intervention qui a conduit au décès du jeune homme qu’à d’autres en amont… Qu’en pensez-vous?

  6. Photo du profil de Mario Asselin
    Mario Asselin 14 années Il y a

    Nous en sommes au vendredi 22 août. Deux choses… disons… importantes, depuis quelques jours. D’abord ce blogue animé par Mauricio Segura (documentariste chilien, né de parents réfugiés politiques) qui fait penser au Bondy blog. Ensuite, cette lettre publiée chez Patrick Lagacé qui raconte «le racisme (…) ordinaire, quotidien, profond, inébranlable» qui fait penser aux «Beurs dans les banlieus [sic] françaises.» Je viens de lire les 127 commentaires (au moment d’écrire); Éliane (l’auteure de la lettre) fait pas mal l’unanimité dans la 1re moitié, mais après, c’est partagé. À lire. Y en aura pas de facile…

  7. Photo du profil de Celuiquivoit
    Celuiquivoit 14 années Il y a

    *Autre nouvelle sur le défunt Belz “Homme en colère”.:
    http://www.nationspresse.info/?p=4595#comment-14917

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