Je viens de recevoir mon dixième courriel me demandant ce que je pense de la sortie de Jacques Parizeau; je ne parle pas des téléphones (deux ou trois). «Tu n’as rien blogué là-dessus Mario, qu’est-ce que tu attends?»
Je lis sur le sujet…
J’écoute.
Je réfléchis.
J’ai ma petite idée.
La semaine dernière, j’ai été contacté en France par une journaliste qui me demandait mon avis dans le contexte d’un article à paraître lundi prochain. Je lui ai donné. Ça touche indirectement les sujets évoqués par l’ex Premier ministre du P.Q.
Je vais donc attendre à dimanche soir ou lundi A.M. pour publier ma position sur cette sortie, par respect pour la journaliste qui devrait sortir un bon papier sur l’éducation ce lundi.
Il y a aussi que j’ai beaucoup de travail dans d’autres dossiers…
En attendant, on pourra lire l’article de Michèle Ouimet qui affirme que Jacques Parizeau a «zéro crédibilité» dans ce dossier des maux de l’éducation parce qu’il n’a rien fait lorsqu’il était aux commandes. Aussi, un petit détour du côté du dernier restaurant avant la fin du monde permettra de réfléchir sur ces questions de liberté de choix!
À suivre…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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J’ai pris connaissance hier de la sortie de Jacques Parizeau et de la réaction ce matin de Michèle Ouimet; les deux ont raison en ce sens, d’une part, que l’ex-premier Ministre écrit sur un problème que nous vivons depuis fort longtemps (j’ai moi-même déjà donné mon opinion à maintes reprises sur cette situation du décrochage scolaire et de la pauvre situation des garçons particulièrement depuis la mise sur pied des écoles mixtes entre autres choses) et que, d’autre part, la journaliste a raison de brasser M. Parizeau et de lui reprocher nettement de se réveiller sur cette situation aussi tard!
J’ai été formé au cours classique dans les années de la révolution tranquille et je ne veux pas, ici, avoir de la nostalgie sur la formation qui y était donnée (c’est une autre époque j’en conviens) mais je crois qu’il faudra définitivement revoir notre système d’éducation au grand complet…et cela est urgent.
Quant à moi, Parizeau est un pyromane avec une boite d’allumettes. À part l’économie, je lui concède peu de crédibilité.
Le problème du décrochage, particulièrement celui des garçons, date d’avant la réforme. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il fait une sortie à ce sujet, à ce que je sache. mais Monsieur aime bien la couverture médiatique.
Comme le souligne justement M. Ouimet, qu’a-t-il fait du pouvoir qu’on lui a donné alors qu’il était premier ministre? Il a instauré les États généraux sur l’éducation et puis après… En tant que ministre des Finances, son bilan est peu reluisant.
Enfin, je crois qu’il est méthodologiquement inexact de prendre des chiffres s’appliquant à Montréal et de les généraliser à l’ensemble du Québec. L’écart entre francophones québécois et les anglophones montréalais s’explique davantage par des milieux socio-économiques différents et l’obligation de scolariser les immigrants québécois. Aller plus loin ans l’analyse est un exercice périlleux. Qu’en est-il, par exemple des autres commissions scolaires anglophones à l’extérieur de Montréal?
On peut bien parler de cultures différentes, du fait que les Québécois valorisent peu l’éducation, il n’en demeure pas moins que Monsieur Parizeau déchire sa chemise, dit qu’il connait les solutions aux difficultés vécues par le système scolaire francophone public et part aussitôt en Europe sans ajouter rien de plus. Facile…
«Pyromane avec une boîte d’allumettes»…
C’est sûrement ce que doit penser Mme Marois qu’il n’a sûrement pas consultée avant d’écrire son brûlot.
Je rejoins ton analyse sur l’impossibilité de généraliser au Québec la situation de Montréal.
Par contre, il faut admettre qu’à Montréal, il se passe des choses qui méritent qu’on s’y attarde. Beaucoup d’observateurs valident les chiffres de M. Parizeau (dont Mme Ouimet); le problème avec la sortie de l’ex-Premier ministre réside à mon avis dans cette phrase de son texte: «On veut savoir [ce qui s’est passé/ce qui se passe] et il n’y a que le ministère de l’Éducation qui puisse répondre».
Le MELS doit bien sûr envisager de réagir, mais tous les intervenants ont leurs mots à dire. Trois expressions utilisées dans son texte («charabia brumeux», «avec la complicité des facultés d’éducation», «on s’est servi des jeunes comme de cobayes») évoquent des clichés entendus dans cette période d’appropriation de réforme et ont bien peu à voir avec les résultats passés et actuels. Si les chiffres montrent un si grand «gâchis», il ne faudra sûrement pas s’en remettre aux seules explications du MELS pour trouver un peu de lumière dans tout cela…
Comme le disait Guy, «revoir notre système d’éducation» exige autant de regarder ce qu’on fait de bien que de nommer adéquatement là où on est tout croche. En cette rentrée scolaire, M. Parizeau a fait un peu trop court…
Je reviens sur ce sujet dans un prochain billet.
Les chiffres auxquels fait référence M. Parizeau sont disponibles sur le Web chaque année. Pas difficile à valider. Ce que l’on remarque, par contre, c’est que ce dernier a retenu les données les plus extrêmes pour appuyerr son affirmation. Il suffit de quelques instants pour s’en apercevoir. Même que la commission scolaire avait le plus haut taux de diplomation est francophone.
Si la situation est préoccupante, elle est beaucoup moins catastrophique qu’il ne veut nous le faire croire.
M. Asselin,
Que diriez-vous d’un courriel commun construit par les intervenants ici et qui suggérerait à des journalistes à qui nous l’enverrions des pistes d’enquête pour montrer que l’«analyse» de M. Parizeau est, disons, fort incomplète?
Chacun pourrait y aller de pistes claires et concises tenant en une phrase, par exemple, et seraient retenues les plus pertinentes ou suscitant le plus d’adhésion.
L’idée d’une construction commune me plaît. Démontrer que M. Parizeau a emprunté la courte vue pour gâcher cette rentrée scolaire, je veux bien.
Le faire par courriel, j’en suis moins certain. Adresser tout cela à des journalistes… je ne sais pas!
J’aimerais bien mieux le soumettre au milieu scolaire, aux étudiants, aux enseignants, aux administrateurs par le biais d’une rencontre, au moment d’un événement.
Il est vrai qu’il y a beaucoup de bonnes idées dans ce billet et celui-ci.
Faudra penser à votre idée… Ça vaut peut-être le coup en effet, au moins pour formuler davantage un texte qui se tient.
À suivre… selon l’opinion des autres.