Le segment sur Michelle Blanc à l’occasion de son passage à l’émission Tout le monde en parle n’est pas encore débuté en ce beau dimanche soir. J’ose quand même anticiper quelques réactions.
Je lui ai déjà dit – elle ne sera pas très surprise – je suis de ceux qui souhaiteraient qu’elle soit plus diplomate dans ses interventions, surtout en ce qui concerne sa critique de l’utilisation des nouvelles technologies et du Web participatif par la classe politique. On peut lire ici que «ça promet» de faire des vagues… Je vais sûrement apprécier l’émission, mais bon… Michelle – on peut s’en rendre compte dans ce podcast (à partir de la 20e minute) – se connaît bien et s’assume, ce qui l’honore, mais je préconise une autre façon de procéder en matière d’analyses et de revendications. Tous les goûts sont dans la nature et Michelle ne m’en voudra pas de l’écrire, j’imagine (et j’espère).
Son passage dans une émission du genre de celle animée par Guy A. Lepage peut comporter plusieurs avantages et je n’ai aucun doute sur le bien fondé des enjeux liés à la cause de l’identité de genre qu’elle «défend» avec brio. Je connais Michel depuis le secondaire et j’ai de l’affection pour la femme qu’il est en train de devenir; le courage dont elle fait preuve est d’une rareté sans équivoque, même si elle affirme souvent que le mot «courage» n’est pas le bon pour qualifier l’énergie de sa démarche. En fait ce soir, je sais que c’est un grand soir pour elle et je ne veux rien lui enlever de sa démarche; je continue néanmoins de croire que ce n’est pas en brassant la cage des politiciens et des artistes n’importe comment qu’on va arriver à construire de meilleurs passerelles pour avancer sur tous ces sentiers remplis d’obstacles.
Travers d’éducateur ou instinct de survie, je ne sais pas trop, mais tout comme je l’ai fait dernièrement ici sur mon blogue, j’invite chacun à se montrer le plus constructif possible. La démarche collective entreprise pour doter le Québec d’un plan numérique autant que celle visant à aider les formations politiques à mieux utiliser Internet doit aussi permettre la contribution de ceux qui comme moi, sont moins flamboyant, peut-être, mais aussi bien intentionné, car je crois que Michelle l’est. Les «causes» que nous défendons qui sont liées à l’utilisation de ces moyens «modernes» de communiquer doivent bénéficier de toutes les tribunes possibles et en ce sens, je vois le passage du «personnage Michelle» comme étant très important, mais gardons à l’esprit que beaucoup reste à faire. Énormément, je veux dire…
En ce sens, l’expérience de mardi prochain au débat avec buzzz.tv participe tout autant à diversifier les regards sur ce «nouveau monde» de plus en plus participatif qui se construit parfois doucement, parfois avec plus de secousses.
Bonne émission à tout le monde, en général, et à Michelle, en particulier!
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Je crois pour ma part que c’est un dossier «bottom-up». Vous et d’autres l’avez fait avancer dans les écoles et commissions scolaires, mais il y a aussi les villes à convaincre d’aller de l’avant. Le Québec accuse un énorme retard à ce niveau. Puis il y a les CRÉ (conférences régionales des élus). Une fois tout ce beau monde embarqué, Québec va bien devoir suivre, non? J’ai bien peur que le contraire (un plan venant du haut) ne trouve que peu d’échos si les élus locaux n’embarquent pas. Or, ceux-ci vont embarquer s’ils y voient un plus pour leurs citoyens et la communauté (commerces et industries, groupes socio-communautaires) qu’ils représentent. Je milite dans un parti municipal (commission politique du RMQ) et je suis vraiment surpris de constater à quel point le numérique n’est pas un élément clé d’une stratégie de développement de la Ville de Québec. Vraiment, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Je ne peux qu’être d’accord avec Michel Monette au sujet du retard considérable des villes du Québec en ce qui concerne l’utilisation du Web dans leur stratégie de développement.
Il faudra y revenir…
Je me suis trompé, je voulais écrire «commission du programme» du RMQ. On se réunit justement ce soir sur la question du rôle de la ville dans le développement économique. Je vais évidemment faire part du besoin d’un plan numérique à l’échelle municipale. L’économie est une des dimensions d’un tel plan, une autre dimension qui me préoccupe particulièrement est la démocratie municipale, mais il y en a d’autres (la culture par exemple).