Un titre anglophone pour une journée où l’histoire s’écrit à l’américaine! Une fois n’est pas coutume…
Ce doigt du nouveau président des Étas-Unis, il pointe dans la direction de l’espoir et chacun de nous aujourd’hui a envie de faire partie de l’aventure. Aux nouvelles aujourd’hui, j’ai entendu des gens raconter que pour une première fois, ils se sentiraient citoyens des U.S.A. même si ça fait plus de vingt ans qu’ils habitent un État américain. Tout ça parce que le fait d’élire à la tête du pays une personne de couleur prouve leur capacité d’y appartenir. D’autres gens se sont fait photographier au bureau de vote pour marquer le coup…
Beaucoup d’attentes ce soir à l’heure du dépouillement du scrutin. Au moment où le monde entier tourne les yeux vers Chicago, je participe à ce mouvement de solidarité en me branchant ce soir aux différents médias qui vont suivre le déroulement de l’actualité.
Aujourd’hui, j’ai lu une proclamation qui affirme que dorénavant, le 4 novembre, on devrait chômer…
Là-dessus, je ne suis pas d’accord. Pour moi, le 4 novembre marque la journée où on devrait tous apprendre à travailler différemment, histoire de faire partie d’un nouveau mouvement qui prendra ce qui est de meilleur dans notre société pour en construire une nouvelle, où chacun y trouvera davantage sa place dans le respect de la nature et de la vie qui nous entoure.
Bonne chance M. le Président!
Tout reste à faire…
Mise à jour de 23 h: Barack Obama vient d’être déclaré élu par les grandes chaînes de télévision américaine. Il est le 44e Président, le premier noir. Le taux de participation était élevé, un des meilleurs des derniers temps. Il a deux guerres à essayer de terminer, un G20 à planifier le 14 novembre, une crise financière à juguler, un système de santé à rebâtir et un système d’éducation à revamper; on saura bientôt si le «Yes we can» était plus qu’un slogan!
Devant ce résultat hautement historique qu’est l’élection d’un homme de couleur dans un pays qui, il y a si peu de temps à l’échelle humaine, n’aurait même pas eu le droit de vote, nous devons demeurer conscients des limites de cet événement. Après l’euphorie, il y a le retour à la réalité quotidienne! Chez l’humain, la mémoire est courte et nous verrons dans quatre ans si le 4 novembre 2008 n’aura pas été qu’une illusion! Personnellement, je suis porté à espérer que cet homme brillant et inspirant saura réaliser de très grandes choses à la condition que l’hommerie ne vienne pas le détruire trop tôt!