Le FormaCamp est terminé depuis peu. Je quitte Lyon à l’instant après avoir passé la journée dans deux grandes universités (plus de 25 000 étudiants dans chacune, j’y reviendrai). J’ai vécu hier, une très belle journée en compagnie d’un peu moins de deux cents personnes venues situer la rôle que pourraient jouer les TIC dans la formation tout au long de la vie. Comme l’a écrit Christine Vaufrey de Thot, il s’agissait aussi de «balayer les idées reçues et les habitudes»…
J’ai été surpris tout au long de l’événement de voir et d’entendre le nombre de participants qui étaient en demande à l’occasion de l’événement. Un grand nombre de personnes souhaitent que les démarches de création d’un service public régional de formation continue se poursuivent, mais on est encore au stade de bâtir des constats pour initier une offre qui répond vraiment aux besoins.
«On est dans une dynamique plus lente, mais plus pérenne», ai-je capté au passage (je crois que cette citation vient d’un certain M. Poinceau). Un membre du groupe du Conseil de la Loire a quant à elle parlé «d’innovation par les usages»; j’ai immédiatement pensé que c’était par opposition à «l’innovation par le discours» et tout cela me semble aller dans la bonne direction, car on en a un peu marre des bonnes intentions par la parole. Les gens veulent de l’action et des résultats…
La formation initiale a été mise en cause: «Apprendre à découvrir plutôt que se faire dire ce que d’autres ont découvert», ai-je entendu en atelier, après que Jacques-François Marchandise et moi ayons ouvert la discussion en début de journée. Les TIC peuvent être utiles si on change la posture où tout (la matière) n’a pas nécessairement (et exclusivement) à passer par la tête de celui qui forme. Il y avait consensus là-dessus.
Je retiens plusieurs complicités au coeur de cette journée. Avec Jacques-François en particulier, que je rencontrais pour une première fois. Nous avons alterné dans la prise parole comme si on se connaissait depuis toujours. C’était fluide. Il faut dire que nous étions en communion de pensée sur plusieurs thèmes comme ceux de l’autonomie des praticiens, de la nécessité d’une diversité dans les approches et ce passage de la société de la connaissance à la société des connaissants! Voyez comme il est à l’aise à la télé, à propos du FormaCamp…
Et puis, il y avait aussi la présence de deux animateurs, qui, par des dessins et des saynètes n’ont pas cessé de faire dans la caricature. C’était très efficace!
Parmi les rencontres les plus marquantes, il y a eu celle avec Jean-Paul Moiraud, de l’équipe EducTice – INRP de Lyon que j’avais découvert par les blogues, récemment. Évidemment, ce fut aussi l’occasion de renouer avec plusieurs des Explorateurs du Web qui se sont commis dans un ExplorCamp. J’ai aussi eu l’occasion de discuter avec Gilles Berhault, l’auteur du livre «Développement durable 2.0» qui pose la question «L’internet peut-il sauver la planète?»
Évidemment, j’en passe… Toutes les rencontres m’ont démontré que la formation à distance dans le Rhône-Alpes est au coeur des stratégies des officiers du Conseil Régional qui cherche à valoriser la présence aux individus à travers les processus de formation. On souhaite que les offres de formation soit plus collaboratives et tiennent compte des principes de la différenciation. Sur l’heure du midi, j’ai eu la chance de rencontrer Christine Vaufrey qui en a «profité» pour provoquer une causerie sur l’utilisation des histoires de vie en formation; ça donne un article sur Thot Cursus qui m’a beaucoup ému puisqu’il m’a permis d’aborder des thèmes qui me sont chers!
Je sors de cette expérience ravi de l’intensité des échanges. J’aimerais bien que le travail de l’équipe du Cabinet Proposition qui était chargé de l’organisation de l’événement puisse continuer de porter fruit, saluant ainsi l’audace de la région Rhône-Alpes d’avoir su planifier un rassemblement aussi ouvert et rassembleur.
La suite, sur le wiki de l’événement, en particulier sur cette page où on pourra trouver des photos et des vidéos; la synthèse des ateliers sera aussi disponible par ce lien.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Emu… pas tant que moi ! Et pas mal de courriels ce matin, surtout des mamans qui marquent leur approbation avec « donnons-leur leur temps, ne répondons pas d’emblée aux questions qu’ils ne se posent pas ». Tu vas voir, ça va être le gang des mères de famille, on a des choses à dire sur les modes d’apprentissage de nos enfants !
A bientôt Mario !