J’ai passé beaucoup de temps au Salon du livre de Québec depuis mercredi dernier. Je viens de terminer la dernière des quatre séances de dédicaces à titre de co-auteur du livre «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires» et je quitte à l’instant le Centre des congrès où a lieu le Salon jusqu’à demain P.M.
C’est une première expérience pour moi et je dois avouer que le plaisir associé à cette démarche est supérieur à ce que j’avais anticipé. Au départ, je me voyais assis à un kiosque avec les livres devant moi, passant quatre-vingt-dix minutes à observer le déplacement des gens, ayant l’air plutôt quémandeur de regards et un peu imposteur, finalement. Je savais que plusieurs têtes d’affiche seraient présentes; à côté des files d’attente pour Sophie Thibault, Ricardo Larrivée ou Michel Rabagliati, que j’aurais l’air fou!
Et bien non… Je ne crois pas avoir passé plus de cinq minutes sans avoir du monde à qui jaser. Et quelles jases, à part ça! Bien sûr, j’avais oublié que je suis de Québec et que sept années comme directeur dans une école, ça constitue une bonne base de fréquentations. J’ai revu plein de monde que je n’avais pas rencontré depuis ce temps. Et puis, il y a ces personnes qui font partie de mes réseaux, en lien avec mon travail. Pour certains, c’était l’occasion d’une rencontre «in real life»; je pense à la famille du jeune Félix Genest qui entendait parler de moi, mais qui devait probablement se demander quelle sorte d’oiseau j’étais, m’intéressant beaucoup à un jeune homme de quinze ans sans jamais qu’il ait été un de mes étudiants. Ça se peut un éducateur qui voit un ado qui a du potentiel et qui décide presque de s’imposer «gérant» numérique? Je crois que j’ai rassuré tout ce beau monde…
Et puis, surtout, il y a ces rencontres avec le public. Il existe vraiment «ce public» dont certains parlent. Je ne le connaissais pas vraiment. Ne partons pas en peur… je n’ai pas «Mon public» et je n’anticipe pas à «ce statut», mais j’ai bien dû avoir une trentaine de conversations avec des parfaits inconnus qui se posaient des questions sur les blogues ou sur Internet, tout simplement. Fascinant, surtout que quelques-uns repartaient avec le livre… et une dédicace, bien entendu! Le contact avec monsieur/madame Tout-le-Monde était intéressant, même quand il ne s’agissait que d’échanger un sourire ou un regard…
J’ai quand même «joué à la vedette» un peu… un tout petit peu. Pendant une jasette avec André Cotte, un photographe s’est amené et m’a littéralement bombardé. André a quitté, on m’a expliqué qu’un journaliste s’en venait et j’ai pris la pose pour une photo plus concept. Un peu plus tard, j’ai reçu la visite du représentant du Journal de Québec. Un article devrait suivre, j’en reparlerai… Enfin, j’anticipais une rencontre avec Marie-Claude Lortie que j’avais rencontrée lors d’un événement à Montréal et depuis ce temps, il nous arrive d’échanger par Twitter. Nos chemins ne s’étant pas croisés au Salon (elle est la co-auteure de «Manger, un jeu d’enfant»), je n’ai eu d’autre choix que d’utiliser un messager de renom (un de ses confrères journalistes dont j’ai eu le bonheur d’être le directeur de ses enfants) pour lui transmettre mes salutations. Ça, c’est un peu «grosse tête», je l’admets.
Bref, mon expérience de faire salon fut une série de beaux moments. La rencontre impromptue de Burp et d’Épicure autant que les multiples conversations avec les autres auteurs avec qui je «partageais kiosque», me restent comme autant de douceurs qui valaient le risque de perdre mon temps (ou de faire perdre celui des autres). Je n’ai pas pu voir tout mon monde (voir ici), mais qui sait… j’aurai d’autres occasions!
Mise à jour de fin de soirée: L’article de Taïeb Moalla, «Quand un livre gratuit devient très payant», est en ligne depuis peu et paraîtra dans l’édition de demain. En passant… pas si payant que ça 😉
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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