Dialogue en éducation: la FQDE se donne les moyens de ses ambitions!

J’ai assisté au lancement officiel de la nouvelle présence Web de la FQDE avec un double chapeau. Celui de blogueur en éducation et, évidemment, celui du d.g. d’Opossum puisque la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement est notre client depuis plusieurs mois.
Sur notre site corporatif, Martin Comeau explique en détail la démarche des dirigeants de la FQDE qui, en plus de se doter d’un site interactif qui encourage la conversation, ajoute un wiki, histoire de «s’ouvrir de plus en plus vers chacun de ceux qui désirent contribuer à la vitalité du monde de l’éducation au Québec».
J’ai profité de mon passage à l’activité de lancement pour saluer la vision des dirigeants de la FQDE. Étaient présents au lancement également, plusieurs membres du collectif en éducation dont Diane Miron, Robert Bisaillon, Paul Inchauspé et Serge Morin. Ce fut très agréable de discuter du suivi à leur récente prise de position sur la gouvernance scolaire. Je leur ai partagé mon point de vue sur le fait que leur démarche avait eu le grand mérite de libérer (en quelque sorte) le débat sur l’autonomie de l’école de «l’emprise» d’une famille politique. Le fait que le collectif, le RAEQ et d’autres acteurs dans ce débat à faire aient publié un point de vue convergent touchant à cette question des structures scolaires me paraît avoir contribué à faire franchir un point de non-retour; prôner l’autonomie des écoles ne veut pas dire tenir un discours de droite. À preuve, cette autre lettre d’opinion de membres du Pont entre les générations qui invite le gouvernement du Québec à revoir ses priorités et ses stratégies dans le dossier de la persévérance et de la réussite scolaire:

«Le Pont entre les générations invite le gouvernement du Québec à revoir ses priorités et ses stratégies. Si le gouvernement exige planifications stratégiques, plans d’action et indicateurs de performance des secteurs publics et parapublics, nous pensons qu’il pourrait commencer par donner l’exemple et (…) aider concrètement les milieux et les écoles qui se prennent en main et qui mettent sur pied des programmes de persévérance scolaire avec la participation des parents, des aînés, des entreprises, des chambres de commerce, des centres de jeunes, etc. Amener le milieu des affaires à s’impliquer concrètement en limitant le nombre d’heures travaillées par les jeunes, par exemple: « Tu continues à travailler ici à condition de poursuivre tes études. Tu décroches, tu perds ta job! »»

Bien que ce mouvement ne traite pas spécifiquement de la nécessaire autonomie de l’école, je crois que le fait que de plus en plus de groupes s’expriment sur la lutte au décrochage témoigne que le débat soit vraiment lancé. Le sujet restera dans l’actualité pour de bon, j’espère, tant que les chiffres ne seront pas meilleurs. En ce sens, le fait que la FQDE se donne les moyens de ses ambitions en matière de dialogue en éducation me paraît être un excellent signal que devrait prendre au bond l’ensemble des intervenants scolaires, groupes organisés et individus. Il y a beaucoup trop de monologues en éducation…

J’ajoute aussi que le soin pris par la FQDE à considérer les blogueurs autant que les journalistes représentants des médias plus traditionnels lors des conférences de presse les honore au plus haut point!

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