«D’ailleurs, vous savez comment reconnaître un journaliste dans une fête d’anniversaire? Quand sa maman lui dit qu’elle l’aime, il appelle trois sources pour être certain que c’est vrai.»
Ça vient de chez Hugo Dumas de La Presse. Ça vient d’une chronique qui «défend» Le plus beau métier du monde. Texte légitime, mais un brin parano. J’aime beaucoup cette chronique, même si elle met dans le même paquet journaux et journalistes. J’aime beaucoup cette chronique, même si elle ne témoigne pas d’une grande connaissance de ce qu’est un blogueur. J’aime les journalistes… même quand ils chroniquent.
Pat Dion lui répond. Tout comme le fait Dominic Arpin, j’endosse.
La chronique de M. Dumas donne beaucoup trop d’importance à ceux qu’il veut dénoncer…
Internet dérange, certes, mais jusqu’à quel point «Internet a engendré la crise des médias»?
La tension monte… manifestement!
N.B.: Autre réaction à la chronique de Hugo Dumas chez Martin Comeau et complément d’information chez Francis Pisani.
Mise à jour du lundi, 6 avril: Deux nouveaux liens sur ce sujet à proposer aujourd’hui. «Life After Newspapers» du Washington Post (en fin d’article, «If General Motors goes under, there will still be cars. And if the New York Times disappears, there will still be news.», via Michel Dumais) et cette réponse assez savoureuse de Steve Proulx, «Lettre à Hugo Dumas»: «Tu peux bien te moquer de Twitter, des blogues, etc., mais t’es jeune, mon vieux…».
Tags: "...à qui je suis" "La vie la vie en société"
Quelqu’un pourrait-il dire à Dumas que tout ce qu’il a écrit peut se faire sur le Web? Je ne comprends toujours pas où il voulait en venir. Tiens, je vais aller lire Dion et Arpin 😉 J’ai déjà lu Martin qui m’a amené ici.
Curieux, en lisant le texte de Dumas je ne voyais nulle part d’autre où aller. Ah oui, c’était comme si je lisais un journal papier, la lecture de son texte. J’oubliais presque que dans le temps où il n’y avait que du papier les hyperliens n’existaient pas.
Intéressant ce petit billet Mario…
Je me questionne toujours sur ces gens qui remettent tout en question et que lorsque vient le temps de se requestionner sur leur propre monde à eux, n’osent pas admettre que tout change autour d’eux… sauf eux!
Pour plusieurs de ces journalistes, ils furent les premiers à mettre le feu dans le renouveau pédagogique en éducation… Alors pourquoi ne pourrait-on pas requestionner « leurs traditions journalistiques »?