Il faut lire l’entrevue d’Isabelle Grégoire et de Carole Beaulieu publiée dans L’actualité du 15 mai 2009, «Les solutions de Michelle Courchesne»:
«Les écoles du Québec n’auront pas plus de pouvoir et ne pourront pas recruter leur propre personnel, en dépit des recommandations d’un collectif de six « sages » du monde de l’éducation qui estime que les établissements d’enseignement étouffent, victimes de la bureaucratie et de la technocratie. La ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, n’est pas friande des «solutions uniques» pour répondre aux défis complexes que doit relever ce réseau public d’éducation québécois qu’elle connaît bien. Il y a d’autres façons de donner de l’oxygène aux écoles et de débureaucratiser les commissions scolaires, dit-elle. Tout comme il n’y a pas qu’une seule solution à cette épidémie de décrochage scolaire qui menace l’avenir du Québec. La mèche bagarreuse et la voix cassée, Michelle Courchesne est sur tous les fronts en ce printemps 2009. Déterminée, la ministre assure qu’elle mettra en œuvre les 10 recommandations du Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires. Le gouvernement viserait donc à réduire le décrochage scolaire de 31% à 20% d’ici 2020. Comment ? En engageant quelles sommes ? Les détails ne seront annoncés qu’en mai, avec des cibles nationales et par commission scolaire.»
Il faut lire l’entrevue parce que Mme Courchesne offre des réponses sincères à des questions que plusieurs se posent (bulletin chiffré, dictée, évaluation des connaissances, réforme, fonctionnaire du MELS, programmes sélectifs, classements des écoles secondaires, écoles privées, etc.). On peut être en accord. On peut être en désaccord. Mais au moins, on sait à quelle enseigne loge la ministre…
Ah oui… pas un mot sur l’utilisation des nouvelles technologies.
N.B. Autre article ici.
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Je me demande bien ce qu’elle pourra bien trouver, c’est bien elle qui a décidé de couper les cours d’art de moitié récemment… On va voir! 😉
Pourrait-on corriger cette légende urbaine? À moins que je ne me trompe, les arts ont vu en général leur temps d’enseignement augmenter et sont en quelque sorte obligatoire pour l’obtention d’une DES (arts ou éducation physique, si j’ai bonne mémoire).
Le fait reste qu’à partir de l’année prochaine, les étudiants de secondaire 5 verront leurs cours d’art passer de 4 à 2 par cycle de 9 jours, ce qui est nettement insuffisant (Cela équivaut à un cours par semaine). Ça, ce n’est pas une légende urbaine, tous les professeurs d’art vous le diront! 😉
Que je suis heureux d’avoir quitté ce milieu… quand je vois à quel point on continue de se chicaner pour des heures entre les matières!!!
L’Éducation physique n’est PAS une matière mais une NÉCESSITÉ pour chaque jeune au Québec! UNE HEURE PAR JOUR AU MINIMUM!!!
Lorsque l’on aura compris cela, on pourra mettre à l’horaire de l’élève une grille horaire qui pourra satisfaire un curriculum équilibré; chaque élève sera alors en mesure d’être en état physique/mental de se concentrer sur toute matière académique et… l’absorber!
…on parlait de cela déjà en 1964!!!
Après vérification, et à moins que mes sources soient inexactes, le temps d’enseignement en art a augmenté avec la réforme.
Sous l’ancien PDF, l’art n’était plus obligatoire après la deuxième secondaire. Maintenant, il y a deux périodes obligatoires pour chaque année de la troisième à la cinquième secondaire. Gain total: 6 périodes.
De plus, la réussite en art ou en éduc est maintenant obligatoire, à moins que je ne me trompe.
Que votre cours passe de 4 à 2 périodes en cinquième secondaire n’a rien à voir avec la réforme, mais avec un choix de grille-matières de votre école qui correspond au PDF.
Je ne suis pas un ardent défenseur de la réforme, croyez-moi.
On peut reprocher à cette nouvelle façon que deux cours par cycle de neuf heures est une aberration et qu’il aurait mieux valu pour faire des apprentissages significatifs quatre périodes par cycle de neuf jours. Par contre, l’élève n’aurait pas eu d’art pendant une année complète.
Enfin, il est possible de demander au CE de votre école de semestrialiser le cours d’art. Cela vous permettrait d’avoir quatre cours d’art par neuf jour pendant une demi-année. Par contre, il n’y aurait pas d’art le reste de l’année.