Je lis beaucoup pendant l’été. Parce que j’ai plus de temps, parce que j’aime me recréer de cette façon et parce que j’aime lire, c’est tout.
Je viens de lire une chronique de Josée Blanchette, «La saison de l’homme». Il y est beaucoup question de ce qui compose le masculin et… du fait de «pisser debout».
«Être un homme, un vrai, c’est quoi? Si je m’attarde aux dernières conversations que m’ont tenues des représentants de l’espèce XY — un mâle, début cinquantaine, et ses trois fils de 25, 21 et 11 ans –, ça tient à peu de chose: pisser debout. L’appel de la nature et de la liberté se fait sentir de façon encore plus pressante durant l’été. Dire que j’ai eu des chums qui pissaient assis, dans une position jugée inférieure et dégradante. Me semblait aussi… Par contre, y’a des hommes qui ne se tiennent debout que devant l’urinoir, faut pas se fier aux apparences.»
Je laisse mijoter ce matin et j’écoute une manchette de la radio de Radio-Canada qui évoque une étude de Richard Tremblay de l’Université Laval (lien à venir, par ici) dont le Vancouver Sun fait écho. J’ai même retracé des diapositives ayant servi à une récente présentation. De la diapo 42 à la 46, on traite de certaines conclusions, dont plusieurs surprennent…
- «L’être humain n’apprend pas à agresser les autres physiquement, il apprend à ne pas le faire»
- «Apprendre à un enfant (en tant que parent) à ne pas agresser physiquement les autres dépend beaucoup de la façon dont on a soi-même appris en bas âge»
- «Regrouper ensemble les enfants/adolescents délinquants ne fait qu’aggraver les comportements déviants»
Bref, au-delà des enjeux autour de la testostérone, la question de l’éducation des garçons et du développement de leur identité masculine est d’une complexité reconnue.
Il me faudra revenir sur ces lectures dans le contexte des réflexions sur le décrochage scolaire (1, 2).
Tags: "...à qui je suis" "Administration scolaire" "La vie la vie en société" "Réussite différenciée chez les filles et les garçons"
J’attendais ce moment depuis trop longtemps…
« I AM A MAN! » *coup de poing*
La question: un homme est-il moins violent s’il pisse assis?
Debout ou assis, l’homme qui pisse est pisseux, non ?
C’est vrai que c’est étonnant d’apprendre que « L’être humain n’apprend pas à agresser les autres physiquement, il apprend à ne pas le faire », mais c’est aussi encourageant de constater que ça s’apprend. À certaines conditions, bien sûr, mais ça s’apprend.