J’avais lu Michel Dumais qui commentait les instants ayant suivi l’annonce de la mort de Michael Jackson. J’étais plutôt d’accord…
Je viens de lire Steve Proulx qui réfère à un texte de Pascal Lapointe (ou est-ce de Lise Milette?) qui oppose Michael Jackson à Neil Armstrong, en tant que… «révélateur de notre culture, où le flamboyant et l’artificiel l’emportera toujours sur le rationnel!» J’aime bien le titre du billet de «M. Angle mort», «La Lune et l’étoile morte»; je trouve néanmoins le raisonnement un peu facile…
«Il y a pourtant tout à parier que l’exubérance médiatique et populaire autour des funérailles d’un Michael Jackson —ou d’une princesse Di— n’aura rien eu en commun avec la couverture médiatique des funérailles de ces astronautes, quand ce sera leur tour de passer l’arme à gauche.»
D’abord… laissons vivre le plus longtemps possible Neil Armstrong et les autres, puis on verra au moment où ils trépasseront.
Et puis… avant de statuer que le rationnel sort toujours perdant devant «le flamboyant et l’artificiel», on pourrait peut-être essayer d’éviter de blâmer les clowns de mieux faire passer le courant que certains intellectuels qui s’écoutent trop souvent parler.
En ce jour où Julie Payette (et les autres membres d’Endeavour) revient sur terre, je me dis que le vrai défi des intellectuels n’est peut-être pas d’être flamboyant «à la Michael Jackson» autant que de nous permettre de s’identifier à eux et de nous faire rêver à ce monde meilleur.
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