N.B. Ce billet traite en partie d’une injonction émise par la cour Supérieure (Chambre civile) suite à la demande de l’entreprise «Les services pédagogiques math et mots inc.». Carlo Coccaro dirige l’entreprise en question. Au moment d’écrire ce billet, je n’avais pas parlé à M. Coccaro, mais depuis, j’ai pu prendre connaissance de sa version des faits. Mon sentiment est à l’effet que la question de la liberté d’expression est moins au centre de la «controverse» que d’autres considérations. Au commentaire #11, je m’explique davantage sur cette question. Je n’ai pas rétropublié suite à l’écriture de ce «N.B.», mais j’ai enlevé l’hyperlien vers le billet de François Guité, le temps de relire attentivement le billet de M. Coccaro et le texte de l’injonction. Il se peut que je ne replace pas l’hyperlien… Il se peut aussi que j’essaie d’entrer directement en contact avec Mme Potvin.
_____________
Carlo Coccaro… Ce nom n’évoque pas une figure connue de l’édublogosphère québécoise, mais ce pourrait être autre chose dans les prochaines semaines puisqu’il semble au centre d’une controverse qui le lie au blogue «Math et Mots» qui tient pignon sur Web depuis le 26 juin dernier.
François Guité explique en long et en large la situation qui force Marielle Potvin à cesser (à court terme, du moins) d’animer le blogue Math et Mots, dans un billet, complet, portant le titre «Injonction pour museler une blogueuse».
Difficile de savoir si le dirigeant de Devoirs et Leçons Enr. agit de façon à protéger le nom «Math et Mots» sur le Web ou pour qu’on cesse de lire sur le blogue le récit d’une aventure pédagogique qui prend une tournure malheureuse pour Mme Potvin? Dans deux billets récents («Le Naufrage» et «La Tempête»; j’ai enlevé les hyperliens suite au commentaire #19), nous apprenions que le lien d’affaires entre l’entreprise «Math et Mots» et Mme Potvin battait de l’aile. Le recours à l’injonction n’est pas chose courante dans ma blogosphère; je me questionne donc sur la portée de ce geste…
Je ne connais pas Mme Potvin, si ce n’est par l’entremise de ses gazouillis (son compte Twitter sous le nom «mathetmots» ne semble pas couvert par l’injonction «se prolonge maintenant par un autre, « twitter.com/mariellepotvin»). Je ne connais pas du tout M. Coccaro que je n’avais jamais croisé sur La Toile, avant de lire le billet de François. Je ne souhaite pas prendre partie dans le litige d’affaires. Je crois tout de même important de signaler l’existence de la controverse du blogue, car il touche au choix d’un nom de domaine sur la plate-forme «WordPress.com» qui semble avoir été fait de bonne foi en juin dernier. Mme Potvin doit-elle abandonner son patrimoine Web parce qu’elle ne possède pas «les droits» sur la dénomination «Math et Mots»? Elle a tout de même eu beaucoup à voir avec le développement de cette dénomination sur le Web, non?
Bien-sûr, elle peut tout réimporter le contenu dans un autre blogue portant un autre nom sur la même plate-forme ou ailleurs. Dans ce scénario, elle perdrait une partie de la «notoriété acquise», même si elle ne recommencerait pas nécessairement «à zéro». Ça vaudrait probablement mieux pour elle de toute façon… surtout si la dénomination continue d’exister sans sa présence «à bord»! Quant au différent qui l’oppose à son ex-partenaire, il y aura sûrement lieu pour elle de faire attention pour ne pas diffamer sur ce blogue ou ailleurs. Autant je n’aime pas beaucoup cette idée de «régler des comptes» en public dans une affaire privée, autant je n’apprécie pas les atteintes à la liberté d’expression. Est-on en présence de ce genre de cas? L’avenir nous le dira…
Dans l’intervalle, je sympathise avec la blogueuse orthopédagogue qui avait trouvé par ce carnet Web un ton original et peu commun pour un blogue en éducation. Ce serait dommage de la voir quitter le Web dans ces circonstances.
Peut-être aura-t-elle besoin du soutien de ceux parmi nous qui ont des connaissances plus pointues dans ce genre d’affaires? Pour le moment, nous pouvons sûrement lui offrir un espace de discussion ouvert et respectueux d’une certaine éthique, n’est-ce pas?
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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On est davantage ici dans un différend d’affaires que dans un débat sur la liberté d’expression, à proprement parler.
Vos invitations à la prudence sont sages, M. Asselin.
Je partage cet avis qu’il vaut mieux «régler ses comptes» en privé. Tout comme moi, cependant, tu vois bien qu’un principe transcende le cas particulier et mérite d’être débattu en public, particulièrement en qui a trait au droit internet, un domaine en pleine ébullition et qui ne saurait bien se dessiner qu’avec la participation citoyenne. Sous cet angle, je m’intéresse moins au différend d’affaires qu’à la liberté d’expression. La principale intéressée dit regretter ne pas pouvoir continuer à bloguer professionnellement.
Là-dessus, M. Guité, je ne partage pas votre avis. Si le nom du site pose problème légalement, Mme Potvin a tout le loisir de continuer à bloguer professionnellement sous un site portant un autre nom. Il faudra peu de temps pour que, dans la blogosphère, on répande la nouvelle.
Mme Potvin peut même indiquer, dans son nouveau site, qu’elle a travaillé pour Math et mots. De la sorte, une recherche Google ramènera des internautes vers elle.
Il s’agit d’ un litige entre 2 partenaires d’affaires… Je ne savais pas qu’on pouvait « privatiser » l’éducation à ce point au Québec…
Je suis peut-être naïve, idéaliste? mais quand il est question d’éducation… j’ai du mal à voir ça comme un domaine privé. La connaissance, c’est universel pour moi. Personne n’a le droit moralement de la garder captive.
Pour moi, tant qu’il est question de pédagogie ou d’aide à l’apprentissage, on ne devrait pas pouvoir faire taire quelqu’un…
Mais bon… si le blogue « appartient » à la compagnie Math et mots…(les tribunaux doivent bien savoir ce qu’ils font…) , ne serait-il pas facile pour Mme Potvin d’en ouvrir un nouveau qui soit bien à elle, comme le propose M. Papineau? Son réseau professionnel et sa clientèle la suivront, c’est certain.
Je suis d’accord avec M. Papineau sur le fait qu’il s’agit d’un différend d’affaires; à mon humble avis, ceci n’a rien à voir avec la liberté d’expression.
Je trouve toutefois dommage que de telles situations arrivent en Éducation alors que nous sommes face à de si nombreux décrochages (53% des garçons en 2009 ai-je lu dernièrement).
Je souhaite que Mme Potvin puisse trouver une solution rapidement puisqu’elle devait sans aucun doute être une ressource extraordinaire.
Mme St-Pierre,
L’éducation est privée et publique au Québec depuis bien longtemps. Un collège privé, c’est une business avec des lois à suivre, des repports d’impôts à produire et ainsi de suite.
Des entreprises d’aide aux devoirs, des entreprises reliées à la pédagogie, il en existe quelques-unes au Québec et elles sont des compagnies privées avec toute la structure que cela suppose. D’ailleurs, le rôle de M. Coccaro était, si je comprends bien, justement de veiller à cette gestion.
Le litige entre Mme Potvin et M. Coccaro a trait à l’utilisation d’un blogue portant le nom d’une compagnie qu’il possède. A qui appartiennent-ils, ce nom et ce blogue? Ont-ils été créés pour les fins de cette entreprise? La question n’est pas claire.
Ma connaissance du domaine juridique m’incite à penser que l’injonction qui vise Mme Potvin devrait normalement avoir une durée limitée et permettre que M. Caccoro ne soit pas lésé pas les droits qu’il affirme détenir jusqu’à ce qu’un tribunal statut sur le fonds de toute cette affaire.
Mme Potvin pourrait contester cette injonction. Elle pourrait éventuellement faire valoir ses droits lors d’un recours ultérieur portant sur la validité des prétentions de M. Coccaro. C’est ainsi que fonctionne notre système de justice.
Tout l’aspect légal de ce différend n’est pas clair et les renseignements auxquels nous avons accès actuellement sont très limités.
Chose certaine, ici, on ne fait pas taire quelqu’un. On ne la tient pas captive. On ne l’empêche pas de se livrer à son activité professionnelle. On lui interdit (temporairement?) de parler sur une plate-forme qui ne lui appartiendrait pas ou qui emploirait un nom portant à préjudices. C’est là que réside la nuance.
Un ami me disait que ce cas ressemblerait, sous certains aspects, à une forme d’usurpation d’identité. Je n’irais pas jusque-là, mais je comprends le principe qui le guide.
Mme Potvin peut s’exprimer professionnellement partout ou elle veut. Ellle doit cependant prendre garde de verser dans la diffamation.
N’empêche que je trouve cette situation moche.
Je me suis laissé plus de 24 heures avant de réintervenir dans cette intéressante conversation. Merci de vos contributions.
Depuis hier, à part de ce que j’ai lu dans les commentaires chez François, j’ai reçu bien peu d’informations nouvelles. On m’a rapporté que par le référencement de ce billet, je pourrais nuire à M. Coccaro et je dois dire que je ne suis pas très sensible à cet argument. Si M. Coccaro n’a pas une présence Web très affirmée et que ce billet prend une place qui ne lui revient pas dans le classement des moteurs de recherche… quoi dire… il me semble que cette préoccupation aurait dû être adressée avant de lancer une injonction qui concernait justement un site Web. Le scénario que «ça se saurait» avait-il été envisagé? S’attendait-on à ce que personne n’en parle sur le Web?
C’est bien mal connaître ce Web qui ne cesse d’évoluer rapidement et qui se préoccupe de tout, même de ce qui a une bien relative importance…
Je reviens à des points soulevés par M. Papineau; je crois que ce sont des points essentiels. «A qui appartiennent-ils, ce nom et ce blogue? Ont-ils été créés pour les fins de cette entreprise? La question n’est pas claire.»
Ça me chicote depuis le début, cette question. C’est pourquoi j’ai blogué sur ce sujet.
Je viens de retourner sur le site du registraire des entreprises du Québec (système CIDREQ) et j’ai fait une recherche sur l’entreprise dont il est question ici. Elle se nomme officiellement «Les services pédagogiques math et mots inc.» et seul le nom de M. Coccaro figure à titre d’administrateur, mais aussi, il y a la mention «Actionnaire Majorita». J’imagine qu’on a manqué d’espace pour afficher «majoritaire». Et s’il existe des «majoritaires », il doit bien y avoir des «minoritaires»? Je n’ai pas la réponse, mais je pose la question? Mme Potvin peut-elle être considérée comme telle?
Le blogue de Madame Potvin qui est sur le coup d’une injonction (que j’aimerais bien lire) ne porte pas le nom «servicespédagogiquesmathetmots.wordpress.com», mais «mathetmots.wordpress.com». Est-ce que ça change quelque chose dans la mesure (comme l’indiquait François dans son billet) où «Maths et Mots» est déjà utilisé à des fins commerciales» par d’autres?
J’ajoute deux informations qui m’ont été divulguées par des personnes dignes de confiance (volontairement, je serai discret sur mes sources; il ne s’agit pas de Mme Potvin ou de M. Coccaro):
1- Une tierce personne qui oeuvre en affaires me confirme avoir déjà prévenu Mme Potvin qu’il n’était pas normal que son nom ne paraisse pas parmi les actionnaires; j’en déduis que Mme Potvin, dans la perception de plusieurs, était «associée» en affaires dans cette compagnie «Les services pédagogiques math et mots inc.». De mon point de vue, elle semble avoir contribué à la notoriété de cette entreprise et semble encore vouloir y contribuer, de ce que j’en comprends.
2- Le blogue «mathetmots.wordpress.com» a été mis en ligne à la fin juin. Un autre informateur m’indique que cette période de la fin juin correspond au moment où le «climat» s’est détérioré entre Mme Potvin et M. Coccaro. Si Mme Potvin semble avoir blogué sur des sujets n’ayant aucun lien avec le litige d’affaires au départ, récemment, ce n’était pas le cas. Si jamais on décidait que «mathetmots.wordpress.com» ne devait pas être considérée comme étant une entité sous la gouverne de la compagnie «Les services pédagogiques math et mots inc.», on ne peut pas dire non plus que le blogue est complètement détaché. Mme Potvin a-t-elle été plus rapide à affirmer une présence Web en lien avec le vocable «math et mots» et sommes-nous actuellement devant un litige de nature bien plus «stratégique» que «juridique»?
C’est ici que ça commence à être intéressant. Je nous invite à suivre de près «cette affaire» parce qu’au-delà du respect des personnes et de la loi, il y a des considérations «d’identité numérique» d’une personne morale en jeu.
Autre question…
Doit-on éviter de traiter de ce litige ici et ailleurs sur le Web? Pourrait-on nuire à quelqu’un de façon à lui causer un préjudice irréparable? Se mêle-t-on de nos affaires ou des affaires des autres?
M. Coccaro a choisi la voie juridique, celle qui se passe souvent derrière des portes-closes. Il est dans son droit le plus entier. M Coccaro n’est pas présent sur le Web, mais Mme Potvin, oui. En partant, c’est un problème… J’aimerais bien avoir le point de vue de M. Coccaro. Je lui ai transmis (par personne interposée) une invitation à utiliser cet espace, s’il souhaite faire valoir son point de vue. Il est l’initiateur de la démarche d’injonction et il doit sentir qu’on n’aime pas cela, mais dans les faits, s’il a la conviction qu’en dernier recours, c’était ce qu’il y avait à faire pour protéger ses intérêts, ceux «des services pédagogiques math et mots inc.» et ceux des usagers, il faut bien l’admettre, ça se peut!
En se réfugiant derrière un argument du genre «pas de commentaire, c’est devant les tribunaux» (je ne dis pas que c’est ce que M. Coccaro a dit, je spécule), je ne suis pas certain qu’on sera bien avisé de rapporter ce qui pourrait venir de Mme Potvin. Mme Potvin ne semble pas avoir choisi la voie juridique… elle la subit. Je ressens qu’elle fait ce qu’elle peut pour rester discrète, mais la loi étant ce qu’elle est – et nous ne sommes pas des conseillers juridiques – il lui faudra faire avec.
Ne nous mêlons pas des considérations juridiques alors… Là on pourrait nuire.
Nuire à Math et mots?
Je ne pense pas. Personne ne remet en question la qualité des services offerts, à ce que je sache. Divulguer qu’il y a mésentente entre les dirigeants… c’est moche pour eux, mais si ça, c’est fait, je prends pour acquis que quelqu’un avait l’impression que le rapport de force n’était pas «équilibré». Il n’y a pas eu «d’appel à tous» formel, mais les billets de Mme Potvin me sont apparus à tout le moins comme un message disant «il se passe ici, avec ce blogue, des choses qui me dépassent et j’ai besoin que ça se sache». On fait quoi dans ce temps-là? J’ai choisi de relayer…
Ce qui se passe dans la compagnie «Les services pédagogiques math et mots inc.», je crois que je devrai éviter le plus possible d’en parler ici. Mes affaires… nos affaires, ce sont les blogues, les blogues en éducation et les blogueurs. Et il s’agit de faire fermer un blogue, si j’ai bien compris.
Si ce n’est pas le cas, si on a mal compris, si c’est seulement qu’on demande à Mme Potvin de ne plus parler de l’entreprise «les services pédagogiques math et mots inc.» sur son blogue, je serais très intéressé à le savoir. Si quelqu’un connaît la réponse à cette question, je suis preneur de la réponse.
Dans le cas où il s’agit bien de faire fermer un blogue en éducation (il y en a si peu et si peu de bons, en plus), il me semble qu’il y ait lieu d’essayer de comprendre ce qui est en cause, histoire d’éviter que ça se reproduise.
Mme Potvin s’est offert une présence Web efficace évoquant les services professionnels qu’elle offre, en marge de la gouverne de l’entreprise qui l’emploie (ou dont elle est/était l’associée), il faut bien maintenant s’en rendre compte… jusqu’à quel point? On le saura bientôt… Pas certain que ce soit le geste le plus prudent qu’elle ait posé, d’un point de vue blogue/Web.
«Les services pédagogiques math et mots inc.» n’ont pas de présence Web. Était-il sur le point de s’en donner une? Il semble que oui. Ce n’est pas très prudent non plus d’entreprendre une croisade du genre de celle qui semble exister, sans aucune présence Web d’entreprise, il me semble.
Je suis en conflit d’intérêts en affirmant cela puisque je suis en affaires dans un domaine qui se préoccupe justement de l’identité numérique et de la présence Web des institutions et des entreprises. Veuillez prendre en compte cette déclaration d’intérêts avant de juger de la valeur de cette opinion que j’émets ainsi sur l’imprudence des «deux parties» en présence ici.
Je réalise en écrivant ce commentaire que j’aurais peut-être dû commencer mon billet par cette précision puisque ma motivation à réfléchir sur ce sujet (et donc, ma motivation à bloguer sur celui-ci) est directement liée à cette histoire de la valeur d’une présence numérique, de type blogue en particulier.
Je viens à l’instant de recevoir un courriel de M. Coccaro qui m’indique un lien Web où on peut avoir sa version des faits. Je m’en vais lire… Ma première responsabilité étant de pointer, d’abord, vers ce lien.
Dans le courriel, il y a aussi une invitation à le contacter directement… Je vais le faire bien sûr!
N.B. Aussi, il y a un lien vers le texte de l’injonction.
M.Guité et M.Mario
comme vous l’écriviez, vous n’avez qu’un mince côté de la médaille. Marielle Potvin a bel et bien ce qu’elle mérite et elle commence a récolter ce qu’elle a semé, du moins depuis son arrivée dans la grande métropole, elle qui était dans la région de l’Outaouais il y a quelques années.
Je vous invite à consulter son dénigrement envers la Ministre Courchesne qui l’a remise à l’ordre lorsque celle-ci l’a rencontrée (voir Cyber Presse). le milieu scolaire en général ainsi qu’envers les enseignants qui enseignent dans nos écoles.
M.Cocarro avait l’entreprise Devoirs et Leçons qu’il avait fondé avec sa conjointe Isabelle F. et ce depuis déjà près de 5 ans. Cette entreprise allait bien jusqu’au moment ou Marielle Potvin (propos retirés par MA). Celle-ci se plaît à dire qu’elle a quité le milieu scolaire car elle ne pouvait plus composer avec l’incompétence du milieu et de ses intervenants. I serait pertinent de se demander si ce n’est pas le milieu scolaire (après quelques années) qui s’est départi des services de Marielle Potvin.
Vous trouvez cette dame honorable?
Celle-ci chargeait 75$ de l’heure pour des services privés (avec elle) avec des enfants qui n’avaient pas besoin de suivis orthopédagogiques et qui n’avaient pas d’évaluation formelle exprimant cette nécéssité. Celle-ci d’ailleurs ne semblait pas procéder à des évaluations avant de faire sa soit disant rééducation.
Vous trouvez cela honorable de charger 26$ l’heure par élève pour un cours de groupe de 6 élèves? De plus, cette dame (propos retirés par MA).
Marielle Potvin a retenu les services de personnes qui n’étaient nullement en éducation (propos retirés par MA). Sans compter toutes ces fois où (propos retirés par MA). Sur le peu de professionnels vraiment en éducation qu’elle a pu recruté, plusieurs ont dû se sauver en courant.
Prenez bien soin en voulant défendre cette dame sous prétexte qu’elle est une blogueuse qu’on veut museler. M.Cocarro doit seulement vouloir tenter de sauver les meubles avant qu’il ne reste plus rien de ce qu’il avait construit avec son ex conjointe ou conjointe, et je suis certaine qu’il aura tous les témoignages pour le pouver, sans compter les documents administratifs.
M.Cocarro n’a fait que se protéger en s’associant avec elle qui n’avait rien mis à part un baccalauréat qu’elle a fait il y a belle lurette (si c,est vrai). Elle a sollicité plusieurs personnes pour s’associer avec eux ert pour faire partie de leur équipe déjà bien existante. Seul M.Cocarro a fait l’erreur de supposer qu »elle allait être un plus pour son entreprise.
Pourquoi Marielle Potvin ne retourne pas en milieu scolaire? Il faudrait lui poser la question ou plutôt valider certaines informations en ce qui concerne ses compétences et la validité de sa formation.
Les internautes qui vous visiteront trouveront certainement ce commentaire singlant, mais croyez-moi elle goûte à sa propre médecine cette chère dame, et en espérant qu’elle en retienne quelque chose. Cette dame (propos retirés par MA).
Une personne qui a eu le malheur de travailler avec Marielle Potvin comme bon nombre de professionnel et qui maintenant peut faire ce qu’elle apprécie plus que tout…De la vraie rééducation en orthopédagogie et ce de manière professionnelle.
Que ce côté de la médaille vous permette de pouvoir mettre un bémol sur vos jugements envers M.Cocarro que je n’ai par ailleurs jamais rencontré.
Il faut tout de même se poser la question. Marielle Potvin avait dondé « Remue Méninges » Pourquoi a-t-elle trouvé la nécéssité de changer le nom de son entreprise en s’associant à un autre? Loin d’être une orthopédagogue de renom, comme vous l’écrivez (note de MA: j’ai écris ça?), celle-ci a dû tenter de trouver un moyen d’aller chercher une clientèle en s’accrochant à une entreprise déjà bien établie.
Croyez-moi, les orthopédagogues qui ont une vraie réputation n’ont pas le parcours de Marielle Potvin. ils ont un nom et plus de références d’élèves qu’ils peuvent en suivre.
Je viens de terminer une conversation téléphonique avec Carlo Coccaro; il a une présence Web maintenant… C’est déjà ça de réglé!
Avant d’évoquer le contenu de cette conversation, je dois prévenir les internautes (Geneviève L., en particulier) que je ne souhaite pas que ce site devienne un lieu de diffamation, ni envers M. Coccaro, ni envers Mme Potvin. Je vais relire le commentaire #10, et peut-être, indiquer que certains contenus «ne passent pas». Quelques passages y prêtent flanc, à la première lecture.
Pour ce qui est du retour sur la conversation avec M. Coccaro, je veux d’abord dire que le ton a été courtois, tout au long des quelques minutes que nous avons échangées. En plus du «N.B.» en début de billet, je veux ajouter une information qui me paraît pertinente dans ce qui me préoccupe. Il m’apparaît assez clairement que la démarche d’injonction envers le blogue «mathetmots.wordpress.com» n’aurait peut-être pas été prise si les billets traitant de l’entreprise «Les services pédagogiques math et mots inc.» n’avait pas été publiés.
Ça ne règle pas la question de savoir si «on s’attaque» maintenant aussi à l’existence même de ce blogue (je n’ai pas eu de réponse – et je ne pouvais probablement pas en avoir non plus – là-dessus de M. Coccaro. Quand la machine juridique part…
Enfin, je précise aussi que, selon M. Coccaro, Mme Potvin n’a plus de lien avec l’entreprise dont il est le dirigeant.
M.Asselin,
décevant de voir que vous qualifiez mes écrits comme étant de la diffamation, et ce sans même avoir vérifié certains points qui sont faciles à vérifier.
Pourtant vous envoyez des liens envers des sites qui en font, entre autre en ce qui concerne la saga Marielle Potvin et Math et mots.
Les écrits de M.Guité n’étaient pas tendre à l’endroit de M.Cocarro et vous n’avez avisé personne. Serait-ce parce qu’on semble vouloir rétablir certains faits et vous donner plus de détails sur l’autre côté de la médaille sur une personne que vous semblez appréciée comme blogueuse ou professionnelle( vous en avez tout à fait le droit)?
Désolée, je croyais que vous vouliez avoir le maximum d’informations. J’avais tenté avant tout d’écrire sur le blogue de M.Guité mais ça ne fonctionnait pas, alors j’ai pensé écrire sur le vôtre mais je vois que je me suis trompée.
Du moins cela pourra permettre aux internautes qui viennent vous visiter de voir plus clair et de faire la part des choses.
Quand on prétend qu’une personne veut museler une blogueuse et qu’on prenne cette affirmation pour titre de billet, ce n’est pas de la diffamation?
Je vous invite a vous associer avec Marielle Potvin en lui permettant d’avoir pignon sur votre blogosphère. Je viendrai lire vos commentaires sur cette expérience dans un an.
À voir la haine qui transpire du message de Mme Geneviève L. , je crois qu’il s’agit ici d’une lutte beaucoup plus personnelle que professionnelle. Légitime, mais douteux. J’aurais tendance à avertir les lecteurs du doute que j’ai quant à la véracité des faits de ce texte.
Je suis heureuse que M. Asseliin ait mentionné cette diffammation peu mature.
Pour infirmer certains faits:
J’aimerais dire que pour avoir travailler avec Mme Marielle Potvin, je peux vous rassurer de ses compétences ainsi que de son diplôme, que j’ai vu de mes propres yeux.
D’un point de vue personnel, je peux aussi vous assurer qu’il n’est pas dans la brache à Marielle d’écrire des messages haineux à ses compétiteurs.
Pour terminer, je trouve, Mme Geneviève L, que vous avez la langue bien pendue pour ne jamais avoir rencontré M. Cocarro. Je vous renvoie la balle en pointant le fait que M. Coccaro a aussi senti le besoin de changer le nom de son entreprise, qui avait le même chiffre d’affaire que Remue-Méninge.
Bref, j’oserais dire que plusieurs affirmations que vous avez faites sont fausses.
Pour terminer, je dirais qu’il est nécessaire, en effet, d’avoir les deux côtés de la médaille. Pour ce faire, par contre, il faut parler de vive voix aux deux personnes concernées.
Ce que je suggère à ceux et celles qui ont goût de la vérité.
J’encourage aussi les débats légitimes et matures sur le sujet bien évidemment.
Merci
Vous avez le droit d’être déçue de moi, Mme Geneviève…
Je n’ai pas qualifié «vos écrits» de…, seulement certains passages, ceux sur lesquels je suis intervenu. Me semble qu’il reste pas mal de matériel de publié pour «apprécier» votre opinion…
Nommez-moi les sites vers lesquels je pointe et où il y a de la diffamation; je suis sensible sur ce sujet… Je pourrai rectifier, au besoin. Je ne suis pas juriste. Vous avez «droit» ici, à de la bonne foi, non pas à de l’opinion juridique. Mais vous devrez composer avec le fait qu’ici, je décide depuis près de sept ans… à l’aide de ma politique éditoriale. On ne semble pas trop en souffrir…
Pour le reste, les internautes qui passeront par ici jugeront de ma pratique de modération des commentaires.
J’accepte les points de vue divergents, mais pas la diffamation. Moi, je n’ai rien à «régler», ni avec M.Cocarro, ni avec Mme Potvin.
Je suis désolé de vous décevoir à ce point.
Carlo Coccaro est une personne droite, honnête, travaillante et intelligente… Il a été récipiendaire de personnalité de l’année à l’école secondaire. Bien que cette information puisse sembler lointaine, je crois qu’il est bon d’affirmer que notre passé peut révéler tant sur nous.. Moi, je le connais personellement. Il pourrait dire des horreurs sur Mme Potvin mais il choisit de se taire premièrement par principe en ne descendant pas à son niveau et deuxièmement afin de ne pas porter atteinte à l’entreprise dans laquelle il a tant investit. Son intention n’était clairement pas de museler Mme Potvin et de porter atteinte à la liberté d’expression mais bien de sauver l’intégrité de son entreprise ainsi que de l’empêcher de dire des faussetés à son sujet. Puisque via internet, une réputation est si vite et si injustement entachée. Je vous conseille fortement d’aller voir la lettre explicative sur carlococcaro.com afin de mieux comprendre la situation. Avant d’avoir des jugements sévères, de grâce, allez voir des 2 côtés et informez-vous sur le passé des personnes en question.
M. Asselin,
Votre argument «si ça se saurait» est peu recevable, quant à moi., ici. Pensons, dans un cas qui n’est pas similaire sur la forme, aux gens qui intentent des poursuites parce qu’ils ont été diffamés. Sophie Chiasson, par exemple. Doit-elle renoncer à un recours juridique parce qu’on entendra parler plus d’elle et des propos malicieux tenus à son égard? Peut-on blâmer quelqu’un d’utiliser un recours légal s’il est fondé? Non, juridiquement.
Par contre, il est sûr qu’il entame une bataille qui sera davantage médiatisée avec les risques qui y sont rattachés dont celui de voir le débat complètement déraper comme c’est le cas ici manifestement.
Un deuxième point a trait au statut légal de Mme Potvin au sein de cette entreprise. Une entente verbale d’association ou de partenariat a-t-elle force de loi? Je ne crois pas. Mais laissons les juges décider, s’il y a lieu. D’ailleurs, le texte de M. Coccaro semble montrer qu’il y a deux versions très différentes de cette histoire sur ce point.
Manifestement, on est en plein dans un panier de crabes. Si, à cet égard, vous avez fait preuve de prudence, M. Guité y est allé un peu fort comme je l’ai écrit sur son blogue. Je ne le dis pas pour le blâmer (je ne suis pas parfait, moi non plus), mais parce que sa définition des responsabilités d’un blogueur versus celles d’un journaliste m’a interpelé.
Cela étant dit, maintenant que nous avons les deux facettes de cette histoire, il serait temps de calmer le jeu et de retirer, s’il le faut, de bonne foi, les propos offensants ou blessant.
Si «le jeu» ne se calme pas de lui-même, ce sera peut-être aussi lié au fait que les échanges de points de vue divergents sur le Web ne font pas encore partie intégrante de «notre culture». On apprend parfois… à la dure!
Je vous suis reconnaissant M. Papineau de ne pas «tomber» dans la chasse aux sorcières. Comme blogueurs, nous avons des responsabilités, des droits et des devoirs et ni M. Guité, ni moi-même ne voulons entacher les réputations. Je le rappelle, nous documentons ce genre de situation, parce qu’une partie de l’action a été portée «au public» (blogue & injonction… c’est du domaine public) et que nous «couvrons» ce secteur de l’utilisation des TIC en éducation. Quand j’ai écrit «Le scénario que « ça se saurait » avait-il été envisagé?», je voulais surtout nommer qu’en privilégiant l’option de l’injonction pour agir vis-à-vis du blogue «mathetmots.wordpress.com», il fallait s’attendre à discuter «en public», de ce sujet.
«Peut-on blâmer quelqu’un d’utiliser un recours légal s’il est fondé?» Assurément non.
Si le ton (la forme) ou les mots (le contenu) de la discussion ici laisse entendre que des gens sont à blâmer dans cette histoire, je suis désolé parce que ce n’est pas du tout l’intention (de blâmer).
Il y a un litige, il y a une réalité «d’affaires» dans un secteur méconnu des internautes (l’offre en matière de soutien scolaire, de récupération et d’aide orthopédagogique), il y a la présence numérique et l’identité corporative sur le Web et il y a aussi, surtout, des rapports de force entre des personnes qui tentent de faire leur chemin et dont nous sommes témoins de certains de leurs efforts. Ça demande beaucoup à Mme Potvin et à M. Coccaro que nous discutions, comme ça, de certains aspects de leur vécu qui sont d’intérêts public.
Restons calme et respectueux de chacun.
N’ayez crainte, M. Asselin: je crois que toute votre réflexion écrite sur ce sujet délicat est très respectueuse et fort sage.
Puissions-nous en apprendre davantage sur le fond légal de cette histoire et sur la portée que peuvent avoir certaines injonctions. De même, puissions-nous aussi apprendre à éviter les jugements téméraires avant de connaitre les divers aspects d’une situation. Et je m’inclus dans ce «nous».
J’apprends aujourd’hui que Mme Potvin ouvre un nouveau blogue sur la plate-forme WordPress.com qui porte maintenant un URL qu’elle contrôle beaucoup mieux: mariellepotvin.wordpress.com.
http://www.carlococcaro.com/2009/08/injonction-renouvelee/
Encore sur le coup de l’injonction (au moins jusqu’au 16 septembre, si je me fie à ce qui est écrit à «la dernière» mise à jour du billet de François), elle n’a pas réimporté les billets qui touchaient directement à l’entreprise Math et mots ce qui me semble sage…
Par contre, le blogue qu’elle utilisait précédemment a été dépouillé de tout son contenu hormis le billet qui fait état de l’injonction. J’ai conservé des «saisies d’écran» des billets sur lesquels j’hyperliais, mais je ne vais pas lier vers celles-ci, respectant la décision de Mme Potvin d’extraire du Web ce contenu.
À la question «Carlo Coccaro peut-il faire fermer le blogue «Math et mots»?», on n’a pas encore de réponse. Mais la question (et la réponse) perd un peu de son intérêt, dans ces circonstances…
N.B. Le renouvellement de l’injonction provisoire prononcée le 27 juillet dernier est confirmé par M. Coccaro «jusqu’au 16 septembre prochain».
Bonjour M. Asselin, pour vous et vos lecteurs, quelques compléments…directs.
Primo, je contrôlais totalement le blogue de Math et Mots, puisque j’en étais la seule auteure. Quand je l’ai commencé, j’avais, comme on dit, la bénédiction de M. Coccaro et j’étais bien loin de me douter que je devrais, en désespoir de cause, y écrire des propos qui seraient faussement perçus comme étant diffamatoires. J’exprimais ce que je vivais, comme des centaines d’autres personnes le font chaque jour sur un blogue.
Secundo, il ne s’agit pas d’un geste sage de ma part que de migrer vers un autre blogue, mais bien d’une obligation légale, n’étant pas »officiellement » la propriétaire du nom Math et Mots.
Ensuite, si le blogue a été dépouillé des articles qui portaient à conséquences pour moi, ce n’est pas le fruit de ma décision, comme vous semblez le croire. Merci de me respecter, mais ce n’est pas à moi que vous rendez ces hommages, mais bien à une décision de la cour.
Si vos lecteurs avaient la moindre idée des raisons pour lesquelles M. Coccaro veut me faire taire, comment je me suis sentie exploitée par sa promesse d’ajouter mon nom au Registre des entreprises dès que je serais libérée d’une faillite antérieure, ce qu’il n’a pas daigné faire même après 8 mois après que je sois libérée de celle-ci, comment il empochait le fruit de mon travail en consultation orthopédagogique et en coaching des enseignants de l’équipe, me versant en tout et pour tout un maigre salaire de moins de 9 000$ pour l’année 2009, que je n’ai maintenant plus accès aux coordonnées des clients ni des enseignants, donc que je n’ai plus d’emploi et que ma propre réputation y perd (allez savoir ce que M. Coccaro répond aux personnes qui demandent un suivi avec moi ) …
Les clients croient que je leur manque de respect, les enseignants se sentent abandonnés et je ne peux même pas leur expliquer! J’en suis réduite à devoir recourir à l’aide juridique, maintenant.
Quant à M. Papineau, merci de moduler vos jugements à la faveur de ces nouvelles informations.
M. Asselin, je déplore que je n’aie, de mon côté, pas eu la chance de recevoir un appel de votre part.
Finalement, Mme Élise se trouvant être la belle-soeur de M. Coccaro, on peut, en toute légitimité, se permettre de mettre en doute son objectivité. D’ailleurs, on peut comprendre M. Coccaro d’avoir recours aux personnes de sa famille, aucun enseignant de l’équipe n’ayant pris la peine d’ajouter un commentaire à son billet.
Quant à Geneviève L. , je dirai qu’il est très facile d’étaler une gerbe de mensonges et de méchancetés comme ce qu’elle a écrit, en n’ayant pas la transparence d’écrire son vrai nom et encore moins de l’écrire au complet. Je ne pense pas que c’en ait ébranlé plusieurs.
Maintenant qu’on étouffe cette affaire, prétextant qu’elle perd de son intérêt, dans les circonstances, nous envoyons un message très clair aux personnes qui tenteraient d’exprimer sur un blogue quelque propos qui seraient perçus comme désobligeants:
Il est dangereux de le faire.
Comment interpréter le «d’un commun accord entre les services pédagogiques Math et Mots et Mme Marielle Potvin» au début du récent billet de M. Coccaro qui traite de la prolongation de l’injonction?
Vous parlez donc «d’obligation légale» à procéder comme vous l’avez fait; pour la partie qui concerne le blogue sur WordPress.com portant la dénomination «math et mots» j’imagine, parce que la décision d’en ouvrir un autre à votre nom ne vient sûrement pas de la même «obligation». Je sais que pour vous, les deux blogues ne signifient pas la même chose, mais laissez-moi vous redire que de continuer de bloguer demeure un geste qui vous honore, à mon avis. D’ailleurs, je souligne l’expression que vous avez choisie pour qualifier votre pratique: «J’exprimais ce que je vivais comme des centaines d’autres personnes le font chaque jour sur un blogue».
Ne serait-ce que pour cette phrase, nous devons continuer de nous intéresser à «votre cause». Si le sujet de la fermeture (ou non) de votre ancien blogue «perd un peu de son intérêt, dans ces circonstances», comme je l’ai écrit au commentaire #19, vous avez raison de mentionner que «votre réalité» elle, ne perd pas «de son intérêt»!
Si je ne vous ai pas téléphoné, c’est que nous avons correspondu par «message direct» sur Twitter et par courriel. De un, je ne suis pas «très téléphone» et de deux, je ne crois pas qu’une jasette téléphonique aurait changé quoi que ce soit à ce qui est publié ici. Mais bon…
Plusieurs parmi les internautes passant par ici ne banaliseront pas ce qui vous arrive Mme Potvin (incluant M. Papineau, j’en suis certain); en même temps que je vous recommande la prudence, je comprends votre désarroi. Si vous le jugez utile, n’hésitez pas à revenir nous faire part de votre point de vue, dans les limites de ce que vous permet «votre liberté d’expression», passablement «encadrée» de ce que j’en comprends.
Si on veut jouer avec les mots, on peut aussi affirmer, comme dans le récent billet de M. Coccaro, que ce n’est pas lui qui a demandé l’injonction, mais bien »Les services pédagogiques Math et Mots ». Come on !
Il s’agit de la seule et même personne.
Et d’un commun accord, faut le faire !!
Je sanglottais comme une madeleine et M. le juge n’a pas accepté que je sois représentée par mon conjoint. On n’avait pas d’affidavit, qu’il disait. Mais on n’a plus les moyens d’engager un avocat. Comme je suis éligible à l’aide juridique, c’est déjà ça de pris, sauf qu’il faut plus longtemps avant d’obtenir un rendez-vous. Ça n’a donc pas été possible de recourir aux services d’un avocat qui aurait été prêt à me représenter en ce 5 septembre. D’un commun accord…entre M. Coccaro et Math et Mots, si on veut.
Math et mots est le résultat de la fusion entre l’entreprise que M. Coccaro avait, ‘Devoirs et Leçons’ et celle que je détenais, ‘Le Remue-Méninges’
C’est d’ailleurs M. Coccaro qui m’a approché en m’offrant de fusionner nos deux entreprises. Voyez vous, il n’a, d’une part, aucune qualification pédagogique, et d’autre part, il ne pouvait recevoir de fiche-clients qui bénéficient d’un service d’assurance-collective puisqu’il n’est pas orthopédagogue.
Si, suite à la fusion de nos deux entreprises, notre clientèle s’est mise à monter en flèche, c’est bel et bien, d’une part, parce que je pouvais procéder aux évaluations des élèves qui nous étaient référés, et d’autre part parce que j’étais en mesure de jouer le rôle de personne-ressource auprès de l’équipe d’enseignants.
On pourrait faire dire n’importe quoi à une entreprise, si on considère qu’il s’agit d’une entité légale à part entière, mais dans la réalité, c’est bien M. Coccaro lui-même qui a engagé un avocat pour éviter que je n’explique publiquement, même à mots couverts et avec la délicatesse dont j’ai fait preuve, ce qui m’arrivait.
Maintenant que le chiffre d’affaires de l’entreprise va bien au-delà de ce qu’il était à même d’espérer en gardant Devoirs et Leçons, il a été bien tentant (l’occasion fait le laron) de me tasser avant de partager les dizaines de milliers de dollars (on parle ici de plus de 50 000$) de surplus que l’entreprise a enregistrés cette année.
Je n’ai plus grand chose à perdre, de mon côté. Si à tout le moins cette occasion prêtait à réflexion, et nous permettait de cheminer collectivement au sujet de ce qu’il nous est permis d’exprimer sur un blogue, ce serait déjà ça.
Déciderons-nous de nous laisser guider par la peur des représailles? Ce serait régresser, à mon avis.
De tous temps, les gens qui ont voulu en faire taire d’autres ont allégué de bonnes raisons de le faire, de nobles causes et quoi encore !!
Comme on dit, quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale…
Toute action juridique qui empêche une personne de s’exprimer librement est une atteinte à sa liberté d’expression.
Récemment, on a porté à mon attention l’article suivant, écrit par Yves Boisvert:
http://j.mp/dBIEr7
Il y a lieu de s’interroger, pour références futures, sur ce qui consiste véritablement de la diffamation.
Comme nous le rapporte François Guité, sur son blogue : Selon Antidote, la diffamation est le fait de “Dire ou écrire des choses non fondées, mensongères en vue de porter atteinte à la réputation, à l’honneur de quelqu’un. »
Sans l’intention expresse de “porter atteinte à la réputation ou l’honneur”, il ne peut qu’être question d’ignorance ou de mensonge. Sans le premier axiome, il ne peut s’agir que de critique. Il faut donc que les deux conditions soient réunies pour qu’il y ait diffamation.
En ce qui me concerne, on a invoqué la diffamation parce qu’il était déplaisant pour la partie adverse que je communique ce qui m’arrivait.
Bien sûr, il lui aurait été préférable de pouvoir me faire taire. Mais on vit dans une société civilisée. Dommage pour ceux qui préfèreraient l’Omertà.