L’événement Ludovia comprend depuis toujours un colloque scientifique. Cette année, je n’ai pu assister à bon nombre de présentations et j’en suis chagriné. Néanmoins, je veux faire écho à deux d’entre elles.
D’abord, Daniel Poitras qui est un compatriote québécois aux études en France depuis quelque temps m’a fait découvrir Michel de Certeau que plusieurs personnes ici (en France) connaissent. Je suis resté habité pendant plusieurs minutes sur l’expression en titre de ce billet, «Le lieu en tant que capital de traces». Certeau voulait évidemment parler d’un lieu physique qui peut contenir des traces historiques aussi importantes que variées évoquant la personnalité d’un endroit, saisie et fabriquée au fil du temps. Je me suis demandé jusqu’à quel point les lieux numériques n’étaient pas destinés à construire l’histoire de la même façon. Réflexion à poursuivre..
Ensuite, René St-Pierre est à l’origine d’une méthodologie de recherche/création de jeux vidéo éducatifs plutôt originale en lien avec sa thèse de doctorat déposée en juin 2007 qui semble inspirer l’enseignement des arts plastiques, en particulier.
Dans les deux cas, ce qui est toujours frappant, c’est de devoir venir en France pour prendre connaissance de travaux de qualité dans mon domaine d’expertise de gens que j’aurais pu rencontrer pas très loin de chez nous…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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En plus des lieux comme capital de trace et en lien avec un message de Florence Meichel, il est aussi intéressant de réfléchir au corps comme capital de trace (et pas seulement le cerveau)
Je me disais que ce billet risquait de t’intéresser, toi Bruno à qui ça arrive de citer Certeau 😉
Tu as raison pour ce qui est du corps. J’ai vécu l’expérience du temps où j’étais en formation initiale de pratiquer le massage (suédois + shiatsu) et il nous arrivait assez souvent en cours que quelqu’un «réveillait» une vieille émotion enfouie dans la musculature. Cette expérience, quand on la vie en tant que «masseur» est très particulière… Dans ce cas, on en arrive presque à déloger une trace!
Reste que le plus souvent, nous gardons nos traces et notre corps porte «le poids» des années… À réfléchir, comme tu le mentionnes.