Le Soleil n’a pas fait l’erreur de La Presse et il a affecté un journaliste sur place, au Congrès 2009 de la commission des jeunes de l’ADQ. Hier, pendant que Daphné Cameron était toujours une séquence en arrière avec sa couverture de «l’abolition des Cégeps», Ian Bussières pouvait rendre compte des vrais débats sur le plancher. À preuve cet article où il raconte comment le vote sur les propositions touchant à la loi antibriseurs de grève et les programmes de soutien aux entreprises ont donné lieu à un revirement de situation. Personne ne rend mieux compte que Ian de l’appui de Marc Picard à Éric Caire ou du fait que Jean-François Plante brillait par son absence. L’importance d’être sur place…
Ça change beaucoup de chose pour moi aussi, en tant que blogueur en éducation. Aujourd’hui, les candidats vont se lancer dans la course à la direction de l’ADQ avec du concret. Je veux voir qui est le plus à l’aise, qui est capable d’un souci du détail et qui a les meilleures réparties. Je veux aussi voir le non verbal des gens dans la salle. Exemple, de l’extérieur, on pourrait croire qu’hier Réjean Breton faisait l’unanimité, mais en étant sur place, j’ai bien vu que M. Breton avait perdu l’attention d’une bonne partie de son audience. Il se parlait tout seul à la fin. Tellement, qu’au moment de l’interrompre au bout de trente-cinq minutes de charge, M. Breton cherchait de tous les côtés qui lui parlait (alors que le modérateur était tout juste devant lui) et il était incapable de quantifier depuis combien de temps il parlait. «Trente-cinq minutes… ah bon; c’est assez, on va passer aux questions!»
Je serais surpris qu’il soit beaucoup question d’éducation primaire et secondaire aujourd’hui. «Les lignes» en éducation devraient être assez générales. Il faut dire que les jeunes devant ceux qui interviendront fréquentent actuellement le collégial ou vont à l’université. Hier, j’ai tenté de savoir si M. Caire était à l’aise avec l’étiquette de «la continuité avec Mario Dumont» qu’on peut facilement ressentir à la lecture de ses propositions en éducation. Cette maxime de vouloir réintroduire «la culture de l’effort et de l’évaluation» m’a tellement fait penser aux phrases creuses de M. Dumont… Il s’en défendait, mais j’ai manqué de temps pour aller au fond des choses. Sur la question des programmes par compétence, il m’est apparu moins cinglant que cet article le fait paraître. «Renforcer le rôle des connaissances, oui, mais les compétences ont leur place dans les programmes, je le conçois», disait-il.
Je ne sais pas vraiment ce que pense Christian Lévesque et Jean-François Plante en éducation. J’ai connu Gilles Taillon du temps où il était d.g. de la Commission scolaire de Sherbrooke et je sais que la proposition des jeunes sur le pré-universitaire devait lui plaire. En même temps, M. Taillon me disait hier qu’il voulait sortir sa plate-forme lundi, alors, on ne risque pas d’obtenir beaucoup de «matière» aujourd’hui…
On verra tout cela dans quelques minutes!
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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