Je suis conscient de m’aventurer sur un terrain glissant.
Je suis un homme qui arrive à 48 ans! Je suis un père de famille et j’ai agi pendant six ans comme directeur d’un pensionnat de filles qui regroupait quelques centaines d’adolescentes. Plusieurs arrivaient le dimanche soir et repartaient le vendredi. J’ai eu à intervenir (je ne sais combien de fois) dans des discussions/litiges sur le code vestimentaire, l’allure générale, l’image projetée et les droits/ privilèges de chacun/chacune en cette matière. Depuis, j’ai oeuvré au primaire, j’ai apprivoisé l’énorme puissance du Web et deux de mes garçons ont atteint la vingtaine. Tout ça pour dire que je suis conscient du désir de chacun de vouloir plaire tout en se faisant «respecter». Et j’ai vu beaucoup de dérapes; dans les paroles autant que dans les gestes… Et l’amour et l’amitié, dans tout ça?
Comme éducateur, je ne puis m’empêcher de déplorer le fait que trop peu d’hommes se prononcent sur ce sujet, en milieu scolaire, en particulier.
Ce matin, je saisis l’occasion de le faire parce que je viens de croiser un document qui décrit assez bien la différence entre deux notions qui créent parfois de la confusion chez les adolescents, mais qui préoccupent beaucoup les éducateurs (hommes ou femmes) et les parents. Autrement dit… Comment faire la différence entre se montrer séduisante («sexy») sans devenir agace («slutty»)?
Cette présentation montre qu’il existe une ligne très fine entre le fait de vouloir projeter une image «sexy/séduisante» et «slutty/agace». Il me semble qu’elle donne des repères intéressants pour qui veulent les connaître. J’ai appris, rapidement, en tant qu’homme, à reconnaître chez les jeunes filles leur capacité de séduire sans que ça transforme (ou altère) mon rapport avec elles. Même lorsqu’elles tentaient de jouer avec les frontières (ça nous est tous arrivé à l’école, ce genre de situation), je n’ai jamais eu de difficulté à gérer mes comportements d’homme parce que j’ai été bien «coaché», surtout à mes débuts, par d’autres hommes qui avaient trouvé le bon équilibre entre «refuser toute marque d’attention» et «complimenter certaines attitudes ou comportements». Évidemment, jamais il ne doit être question de répondre à des avances; mais ô combien important, il faut être capable de reconnaître la jeune femme dans la jeune fille… dans le respect de l’autre et la compréhension de ce qu’est la quête de son identité.
Je me suis lancé dans ce billet ce matin parce qu’on ne traite pas assez souvent de ce sujet. Encore moins dans une perspective masculine. Voilà… c’est écrit!
N.B. Mes copains anglophones me pardonneront d’avoir abuser du mot «slutty»; je suis conscient que ce mot d’un certain niveau de langage n’est pas le plus beau, mais c’était dans le titre du document que je voulais citer…
Tags: "Administration scolaire" "Réussite différenciée chez les filles et les garçons" Partageons le savoir
C’est terrible, entre les séries de photos, je ne vois toujours pas la différence.
Une… passée date !!!
Et moi j’ai l’impression de voir presque la différence…
Une autre… passée date???