Je me disais bien qu’il fallait rester jusqu’à la fin de ce spectacle mettant en vedette le co-fondateur du groupe Supertramp (1969). Un peu avant d’interpréter le classique Fool’s Overture, Hodgson a reçu une ovation digne des grands pour le concert qu’il avait donné jusque-là, composé essentiellement de pièces que la foule connaissaient souvent par coeur. Personnellement, ce sont celles de son album Even in the Quietest Moments (1977) qui m’ont valu les émotions les plus fortes de la soirée. En début de concert, le Give a Little Bit introduit en français (comme pour plusieurs de ses chansons) a donné le ton. Ensuite, en milieu de spectacle Even in the Quietest Moments, la pièce #3 de l’album du même nom interprétée avec beaucoup de chaleur grâce à la magnifique voix du chanteur, ce soir. Et puis Fool’s Overture, qui sonnait comme au temps de mes dix-sept ans !
Je me souviens d’un album «live in Paris» où la voix nasillarde de Hodgson m’avait plutôt déplu. Ou était-ce le son de ce microsillon… je ne me souviens plus. Ce soir, tout cela était loin puisque la sono et la voix étaient sublimes, d’où j’étais, du moins. Avant d’entrer en scène, le musicien britannique de soixante ans nous avait twitté que nous étions plus de 60 000 entassés sur les Plaines et franchement, l’ambiance faisait croire que nous étions davantage. Plus tôt, Sylvain Cossette avait bien réchauffé l’atmosphère.
Bien entendu, certains ont pu préférer les extraits de Breakfast in America (le spectacle s’est ouvert avec Take the long way home) ou ceux du disque culte Crime of the Century et c’est très bien ainsi. La pièce School était attendue et n’est arrivée qu’au rappel. Je me suis ennuyé de la basse si prenante sur ce classique, mais absente ce soir, au profit par contre d’un excellent saxophone, tenu par Aaron MacDonald (si mes recherches sont exactes).
D’entrée de jeu, Roger Hodgson a clamé son amour pour Québec qui remonterait au temps où il venait avec Supertramp. On ne saura probablement jamais à quoi il pensait au moment où il essuyait quelques larmes pendant que les gens lui donnaient dans le «ohé-ohé-ohé-ohéééé», mais les spectateurs autour de moi étaient unanimes à dire que la générosité du chanteur les avait beaucoup touchés, incluant ces jeunes dans la vingtaine qui ont sûrement eu comme parents des amateurs de Hide in Your Shell ou de It’s Raining Again puisqu’ils chantaient à gorge déployée à ces moments.
Cette très belle soirée sur les Plaines m’aura permis de découvrir qu’en réentendant une mélodie, c’est étonnant toute les paroles dont on peut se souvenir, même trente ans après qu’elles aient imprégné le jeune cerveau du temps qui carburait à l’Heptade, à Genesis et à plusieurs autres groupes «progressifs». Tiens… justement, c’est Steve Hacket qui est au programme demain…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Hide in your shell… School… Fool’s Overture… trame sonore de ma jeune adolescence! J’ai opté pour l’actuel avec Passion Pit au Pigeonnier mais j’avoue qu’un trip nostalgique avec Roger aurait été spécial.
Quelle belle fin de soirée avec Hodgson! Même si j’ai écouté les albums et les cassettes de Supertramp à les user (et je les écoute encore, même si ça n’use plus rien!), je n’avais jamais eu l’occasion de voir le groupe en spectacle pendant ses années d’existence. Hier soir, c’était une belle compensation pour ces occasions ratées. Et j’ai adoré! Même ma fille de 12 ans l’a trouvé fort sympathique et chaleureux. Ça a été mon Paul Mcartney à moi…
« C’est étonnant toute les paroles dont on peut se souvenir, même trente ans après qu’elles aient imprégné le jeune cerveau du temps qui carburait à l’Heptade, à Genesis et à plusieurs autres groupes «progressifs». »
Tellement vrai! Mes plus beaux souvenirs de mon adolescence. Merci pour ce partage spécial. 🙂