«La juge regrette « la négligence grossière de Canoë de vérifier et de supprimer de son site les messages à teneur diffamatoire ». Canoë devra donc verser à Susan Corriveau 50 000 $ en dommages compensatoires, 50 000 $ en dommages punitifs en plus de rembourser à celle-ci ses frais d’avocat de 7 000$».
Ce qui frappe dans cet article de Cyberpresse n’est pas le jugement de la Cour supérieure. C’est plutôt le fait qu’on puisse y lire que «Canoë admet sa responsabilité et reconnaît que des propos diffamatoires n’auraient pas dû se trouver sur le blogue de M. Martineau». Comment concilier ce fait avec les propos de Richard Martineau sur son blogue qui affirme que le «jugement aura des répercussions importantes dans TOUTE LA BLOGOSPHÈRE…» ?
Ce jugement confirme ce que tout blogueur sérieux savait déjà et je ne vois pas comment on peut poser l’hypothèse «d’une fin d’époque».
Canoë savait que les propos étaient diffamatoires, mais plaidait que «la crédibilité de celle qui était diffamée n’avait pas vraiment été affectée». Je ne connais pas beaucoup de blogueurs en dehors de ceux qui font partie de grands groupes de presse qui prenaient «la chance» de laisser des propos de cette nature (diffamant) dans les commentaires au bas de leur blogue pensant que ces mêmes propos n’affecteraient pas la crédibilité des gens diffamés!
Si ce jugement est intéressant, il ne modifiera pas les comportements de la grande majorité des blogueurs.
Mise à jour du lendemain: Suite de la conversation chez Catherine Morissette.
Tags: "...à ce qui me fait plaisir" "La vie la vie en société" LesExplorateursduWeb
Il faut aussi avoir lu les propos pour se rendre compte de leur nature quasi haineuse.
Canoe cherchait une cause type ou quoi?
Ils ont dû apprendre par la voie la plus difficile.