On ne pourra pas dire que mes copains Français ont accouru aux présentations des représentants de la Norvège, région invitée à Ludovia 2010 cette année. Les présentations unilingues en anglais (malgré qu’un traducteur ait été présent), la tonalité très autoritaire et les plages horaires y étaient probablement pour quelque chose. Quelques blogueurs, le Café pédagogique, une flopée de participants dont les organisateurs de Ludovia et moi n’avons pas manqué de constater l’énorme différence d’approche de ce pays qui a implanté une réforme de l’éducation axée sur le développement des compétences, qui performe très bien aux tests PISA, qui impose l’utilisation des TICE, qui subventionne ses établissements privés à la hauteur de 85% de ce qu’elle octroie aux écoles publiques et qui s’arrange pour que tous ses élèves du secondaire aient un ordinateur portable (Apple) pour étudier dans des institutions à 100% wifi!
Les frais de scolarité dans l’école Akademiet de Bergen en Norvège, sont de 1 350€. Une seule matière par jour y figure au programme de cette école et non des bouts de cours de trois-quarts d’heures parce que ce système est jugé plus efficace pour les apprentissages des élèves. L’organisation du travail est tributaire de ce principe ainsi que la formule «THINK» dont le directeur Terje Risa nous a fait l’éloge.
Si j’ai bien compris, en Norvège, il y a de 5 à 6% des élèves qui fréquentent des écoles privées. Ayant eu la chance de questionner nos invités, j’ai bien perçu que le haut taux de financement de l’enseignement privé ne plaisait pas aux personnels des écoles publiques, mais cette question ne semble pas faire l’objet de débat, le système scolaire de la Norvège étant perçu comme étant l’un des «plus performants» sur l’échiquier mondial. En mise à jour, j’aimerais bien pouvoir montrer une diapositive utilisée par un des présentateurs qui démontrait que les résultats scolaires ne variaient pas beaucoup entre les établissements eux-mêmes, mais beaucoup plus entre les élèves d’un même établissement. Le graphique situait plusieurs pays sur une échelle à ce chapitre et le Canada avait l’air à être dans la bonne moyenne des pays sur ce chapitre. La Norvège figurait en haut de liste et bien que la France ne figurait pas dans ce tableau, tout le monde avait l’air de penser que la queue de peloton lui était destinée. J’aimerais bien vérifier «la performance» du Québec à ce chapitre puisque cette analyse m’apparaît très pertinente pour juger de la performance d’un système d’éducation.
Les articles du Café pédagogique démontrent assez bien le niveau d’utilisation des TIC en Norvège. Le fait que les outils du Web 2.0 soient privilégiés par les établissements m’en dit long sur la façon dont les ENT tiennent compte de ne pas encapsuler le savoir, mais j’aurais eu besoin d’investiguer davantage pour en être certains. Des représentants de Fronter et de it’s learning en étaient persuadés. Cette page du site institutionnel d’Akademiet démontre que Facebook ne fait pas peur à personne dans cette école de Norvège…
Mise à jour: Je me disais que d’autres blogueurs publieraient quelque chose sur le sujet… Chez Jean-Paul Moiraud (qui a passablement été «énervé» par Arkadamiet), en voici au moins un: «Un Norvégien au pays de Montesquieu».
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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Très intéressant ce système norvégien avec une matière par jour. Il me semble qu’une approche par compétence est bien plus compatible avec cet horaire qu’avec 6 périodes de 50 minutes comme on voit trop souvent ici.
Merci beaucoup!
Michel Vincent