Pour pouvoir bénéficier d’un événement de qualité du type de celui de Ludovia, il est parfaitement normal de s’assurer de la présence de commanditaires et d’un espace «salon des exposants». À moins d’être un événement totalement «Camp» qui minimise certains frais d’organisation, de tenir le rassemblement en une seule journée et de s’arranger pour que le site des échanges soit dans un grand centre urbain, il n’y a pas à s’en sortir, on a besoin des commerciaux. Et encore, même les «MachinsCamp» ont souvent des «sponsors». Ludovia peut donc compter cette année sur Promethean, it’s Learning, Edu.maxicours.fr et le Kiosque numérique de l’éducation en tant que partenaire VIP. Comme blogueur, je ne suis pas particulièrement attiré par la visite des kiosques où des vendeurs vous renseignent sur leur produit. Si dans les lieux informels, je côtoie des représentants commerciaux, j’accepte de faire la conversation, bien entendu, mais rarement j’écris sur ce que j’ai entendu, encore moins pour faire une pub gratuite ou quoi que ce soit du genre. S’il m’arrive d’écrire sur un commercial, c’est que j’ai appris quelque chose hors de l’ordinaire. Je sais bien que ce sont eux qui paient et donc, contribuent à faire en sorte que j’ai pu être invité gratuitement à l’événement, mais je me sens toujours libre d’écrire ce qui m’intéresse ici; jamais à Ludovia, on ne m’a dicté une ligne de conduite sur ce point. On peut visiter mes archives Ludovia (1, 2, 3), bien peu de contenu touche les commerciaux…
Cette année, deux événements font que j’ai le goût de garder une trace de la présence des commanditaires. Presque trois, de fait… Le premier exemple touche l’entreprise Maxicours qui s’est joyeusement fait ramasser par Caroline Jouneau-Sion dans dans un billet style «liberty-test». En contexte, je soumets cette sortie de Christelle Membrey-Bézier qui avait mal interprété (selon moi) la démarche des organisateurs de Ludovia (elle pourra «se reprendre» l’année prochaine, j’espère). Comme plusieurs blogueurs invités devaient avoir en arrière-pensée la question de savoir s’ils disposaient d’une liberté totale d’écriture, j’ai beaucoup apprécié le billet de Caroline puisque je savais que du côté des organisateurs de Ludovia, ça ne poserait pas de problème. On comprendra que nos synthèses destinées au site Ludovia doivent être plus neutres, mais sur nos blogues, chacun pour écrire ce qu’il était prêt à assumer. Revenons à Maxicours… La réaction des gens de cette entreprise s’est avérée très positive. Plutôt que de se braquer contre Caroline pour ce qu’elle avait écrit, le dialogue a pris forme et nous blogueurs, avons constamment joué par potins interposés sur «les fréquentations professionnelles» de représentants de Maxicours et de notre blogueuse «en furie». Sur Twitter, il y a de nombreuses traces de ces petits clins d’oeil. Bravo Maxicours…
L’autre cas de figure touche l’entreprise eInstruction fournisseur d’un tableau interactif devant être en démonstration dans le premier BarCamp et exposé en kiosque aussi. Le représentant de l’entreprise a paru bien désarçonné de la formule BarCamp et je me souviens d’avoir entendu le récit de Éric Delcroix qui a dû recadrer le modus operandi prévu. Les événements du mardi soir ont montré que malgré les ajustements, le «pitch» en début de BarCamp n’était pas à sa place… S’aurait pu être une histoire comme tant d’autres, de commerciaux qui payent et qui ne se rendent pas compte qu’ils desservent leur cause. En plus, le gagnant du tirage au sort était un banquier en cure à Ax qui n’avait rien à faire de ce qu’on a par la suite appelé sur Twitter «le iPad soviétique». C’était sans compter sur la persévérance du représentant en poste à Ludovia. Loin de prendre en grippe la formule BarCamp, il s’est plutôt demandé comment il pourrait mieux s’insérer dans l’activité, a discuté avec nous, a bien écouté les critiques et ne s’est pas découragé des tweets qui ne mettaient pas vraiment en valeur son dispositif. Non prévu au BarCamp du mercredi soir, la dynamique de groupe a fait en sorte que le dispositif pouvait jouer un rôle plus «proactif» et c’est avec tact que nous avons vu le représentant se réinsérer dans notre dynamique de groupe. Les taquineries sur le «le iPad soviétique» ont bien continué d’autant plus que c’est Laurence qui a gagné le deuxième tiré au hasard, mais en revenant dans l’autobus, je n’ai entendu que du positif de l’attitude du représentant commercial. Bravo eInstruction…
Des gens de it’s Learning France ont aussi été patients avec moi écoutant mes nombreuses réserves sur le sujet des ENT. Je sens qu’ils vont revenir à la charge avec mes objections d’autant plus qu’ils semblent très ouverts au Web 2.0. Ils méritent aussi une mention. Quant à aller jusqu’à vanter les vertus de leur dispositif qui semble faire l’affaire des gens en Norvège… on verra, quand ils me reviendront!
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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