J’ai quarante neuf ans. J’avais moins de trente ans quand je suis devenu directeur d’école pour la première fois. J’étais jeune. J’avais l’âge qu’il fallait pour l’énergie que ça demandait…
Je veux simplement noter ici qu’à l’approche de la cinquantaine, c’est le «bon âge» pour enseigner à l’université.
Je veux dire…
Hier soir, j’ai invité un copain avec qui j’avais vécu de beaux moments, au niveau «gestion». Je l’avais invité à venir rencontrer «mes» étudiants dans le contexte de son expérience de gestionnaire des ressources humaines dans un centre hospitalier. Il est venu expliquer ce qu’il y avait «derrière les communications». À la fin de sa présentation, un étudiant lui a demandé «Quels sont les qualités d’un bon leader au niveau de la communication, dans votre milieu, celles que vous devez utiliser dans votre contexte pour bien faire votre travail?»
La réponse de mon copain: «L’écoute et l’humilité».
Il a expliqué… en deux minutes.
Et depuis la fin du cours… j’y repense. Je ne suis pas seul. Mes étudiants aussi…
Le lien n’est peut-être pas évident à faire, de l’extérieur, mais je me dis ce soir que j’ai entrepris cette charge de cours, à l’université, au moment idéal, celui où j’ai encore l’énergie pour enseigner et l’expérience, puis les connaissances pour le faire. J’ajoute aussi le réseau des gens qui sont assez généreux pour accepter mes invitations à venir partager la sagesse de leurs expériences.
Je suis comblé.
Mes étudiants, notre organisation apprenante, le sont tout autant!
Merci Benoît de la générosité de ton témoignage.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Ce billet tombe à pic, après une expérience vécue cette semaine.
Je ne sais pas s’il y a un bon âge pour enseigner à l’université, mais il y certes un ensemble de qualités à posséder si on veut réussir dans sa mission. Ainsi, un prof intelligent, motivé, dynamique et structuré pourra susciter l’intérêt de ses élèves. Avec des exercices de réinvestissement plutôt que juste du PPT en avant, il pourra stimuler l’empowerment des élèves. Tout va bien jusqu’à la phase évaluation…
– Lorsque cet enseignant donne des évaluations très pointues qui ne vérifient pas si l’élève a compris, mais plantent des questions complexes et tordues que l’élève aurait vraiment besoin de se référer au manuel;
– Lorsque 50% des élèves coulent et l’autre 50% flottent dans les 60%, je suis déconcertée.
Résultat : l’ensemble des élèves est démotivé…
Je prends la parole pour déplorer une telle pratique pédagogique, les autres élèves craignent le prof. Il semble que des profs enseignent par obligation, qu’ils préfèrent la recherche. Certains regardent les élèves de haut et semblent prendre satisfaction à signaler les «ignorances» des élèves. C’est bien dommage pour nous élèves (et nous-mêmes futurs profs), voire même catastrophique pour des élèves qui mettent efforts et sacrifices de toutes sortes pour assister à ces cours.
Non seulement nous n’en retirerons aucun bénéfice, certains devront le suivre à nouveau, et cela retardera leur graduation.
Dommage que notre prof, qui a par ailleurs de belles qualités, n’aie pas celle d’écoute et d’humilité (auto-réflexion). J’espère qu’à l’instar de votre exemple, M. Asselin, je saurai faire preuve d’écoute et d’humilité lorsque je serai prof. Je crois que ces qualités sont transversales et devraient se retrouver dans toutes les sphères d’interactions de la vie.
Intéressant!
Parfaitement d’accord, M. Asselin. La cinquantaine donne l’impression d’être au meilleur de ses compétences, en pleine possession de ses moyens et on ressent un fort besoin de partager ce qu’on a acquis, parfois chèrement, et qu’on appelle l’expérience.
C’est ce que je vis aussi, sauf que pour moi, les portes des universités restent fermées. J’ai obtenu un baccalauréat en 1984 et je n’ai jamais cessé depuis les vingt cinq dernières années de m’intéresser de très près à tout ce qui bouge, en pédagogie.
Régulièrement, je rencontre des futurs ou des nouveaux enseignants qui déplorent certaines lacunes dans la formation qu’ils ont reçue.
Ils sont souvent démunis, me disent-ils, devant l’ampleur de la tâche. Je leur offre mes ateliers clandestins, auxquels ils participent souvent en réaction aux difficultés rencontrées, alors qu’il aurait été préférable que certains des thèmes abordés dans ces ateliers fassent partie de leur formation initiale…
Les Ateliers Clandestins: http://j.mp/8ar2Gr