Ma conjointe et moi revenons d’un séjour d’une semaine en formule tout-inclus au Mayan Princess de Roatán. Il n’est pas dans mon habitude d’écrire sur ce sujet des vacances personnelles puisque ce blogue porte essentiellement sur mon vécu professionnel, mais il existe très peu d’information sur cette île du Honduras qui fait partie d’un petit archipel des Caraïbes Islas de La Bahía. Je prends donc la liberté de déroger de ma ligne éditoriale habituelle pour éclaircir certains points…
La région de West Bay rassemble quelques complexes hôteliers du HM Resorts dont celui du Mayan Princess qui fait l’objet de certains commentaires sur le site Trip Advisor. Cette région au sud de l’île est réputée pour sa plage publique extraordinaire de sable blanc qui permet aux amateurs de plongée de voir du corail est des poissons en grande quantité. C’est un endroit parfait pour lire et se reposer. De plus, on s’y sent en sécurité, ce qui incite à utiliser les bateaux-taxis au tarif fixe de 3$ par personne qui peuvent vous mener à West End, une petite bourgade où on peut se divertir en ayant un contact plus privilégié avec «les locaux» de l’île. Si petite soit-elle, on a d’ailleurs pu s’apercevoir que Facebook était bien présent là-aussi…
On nous a racontés que la saison des pluies sur Roatán est de septembre à décembre; dans cette première semaine de janvier, nous avons été choyés par la température. Le soleil est fort et le mercure fraye en journée avec les 30 degrés Celsius toute la semaine ce qui correspond à ce que nous cherchions en allant si loin au sud pour nous reposer : l’assurance d’avoir du beau temps. Le fait que deux autres hôtels aux côtés du Mayan Princess soient accessibles aux gens qui séjournent en forfait tout-inclus est véritablement un avantage. Les activités de soirée se déroulent au Henry Morgan et nous pouvons nous retirer calmement au moment où nous le souhaitons. En réservant vingt-quatre heures à l’avance au restaurant de chacun des autres hôtels, nous pouvons prendre le repas et les boissons alcoolisées gratuitement, ce qui change de la routine du buffet à notre hôtel principal. Tout au long de la semaine, nous avons bien mangé; la nourriture était de bonne qualité même si parfois, certains items au menu ne sont plus disponibles après quelques minutes. Cette situation semble particulièrement toucher les déjeuners, mais n’étant pas personnellement un gros mangeur à cette période de la journée, je n’en ai pas souffert. Il ne faut pas manquer le restaurant Vintage Pearl aux abords de la plage où nous avons pris un vrai repas gastronomique. Et surtout, pour la première fois de la semaine, nous avons pu boire des vins de qualité. On comprendra qu’à l’hôtel, le vin n’est pas le principal atout pour se rafraîchir avec goût…
Le principal problème du séjour pour ma conjointe est lié aux piqures des puces de sable. Chaque soir, elle accumule les blessures malgré toutes les précautions en terme de lotions ou d’anti-mouche. On nous avait recommandé des trucs avec un haut pourcentage de «DEET», mais rien de tout cela n’est vraiment efficace. Heureusement, nous avons pris tous les vaccins qu’on nous avait recommandés; nous ne sommes pas inquiets. Mais plus la semaine avance, plus les séances de grattage augmentent en longueur et en intensité. Nous apprendrons à la fin de notre séjour qu’une lotion aurait pu s’avérer efficace, du jus de cactus, mais les autorités de Sunwing se sont bien gardées de nous informer dans le «briefing» de début de séjour.
Du côté des activités, le tour de l’île est un incontournable; pas tellement pour les occasions de magasinage qu’il procure, cependant… À lui seul, le Jardin Botanique Carambola vaut le soixante-quinze dollars U.S. Des animaux exotiques, une volière hors de l’ordinaire, de magnifiques monuments qui datent de l’époque de Christophe Colomb et des serpents qui donnent le frisson peuvent compter parmi les attractions de ce haut lieu où un patriarche local explique bien (mais en espagnol) les différentes composantes du lieu historique. La visite d’un bateau de pirates dans un nouveau site en construction nous a rappelé que l’île entretenait un rapport bien spécial avec des brigands, il fut un temps. Jack Sparrow m’a bien fait rire dans sa prestation sur le bateau.
Nous avons été ravis de pouvoir visiter un autre complexe du HM Resorts qui accueille des vacanciers depuis quelques semaines, Le Media Luna. Si j’avais à retourner à Roatán, je considèrerais cet hôtel où on mange très bien et surtout, où l’hébergement et le site offrent une valeur ajoutée en terme de confort. On pourra consulter quelques photos du site dans mon album photos sur Flickr. Les visiteurs affluent sur l’île disposant de son propre aéroport et de deux quais pouvant accueillir des gros porteurs. Les bateaux de croisières apportent leur lot de soucis pour des vacanciers qui sont sur la plage publique puisque les mardi, mercredi et jeudi, la plage publique devient une sorte d’autoroute, mais un espace réservé aux gens des hôtels fait en sorte que la situation n’est pas trop inconfortable.
Évidemment, je ne m’exprime qu’en mon nom, mais certains compagnons de voyage dont Lyne et Robert, rencontrés sur place, seraient sûrement d’accord pour valider que cette destination est parfaite pour un séjour axé sur le repos et la lecture. Le service assuré par du personnel local n’est pas parfait, mais les gens prendront de l’expérience et ce sera meilleur avec le temps. Déjà, c’est très propre partout sur le complexe, les piscines sont bien entretenues et la mer des Caraïbes à cet endroit est parfaite; l’eau y est transparente et chaude… Moi qui aime les parties de volleyball sur plage en fin de journée, j’étais comblé chaque jour par la participation de quelques vacanciers principalement québécois, italiens et américains. Nous étions quelques-uns à avoir voyagé en République Dominicaine, à Cuba, en Jamaïque ou au Mexique et nous étions d’avis que le rapport qualité/prix de ce forfait à Roatán restait très compétitif. En cela, la recommandation de Marie de l’Agence de voyage Odyssée Québec était à l’effet que cette destination demeurait prometteuse et qu’il fallait en profiter tandis que les coûts de forfait restaient accessibles. C’est le cas pour le moment. Et je ne parle pas de la beauté des merveilleux couchers de soleil…
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