Je reviens à peine de la rencontre de presse qui marquait ce matin le lancement de la Coalition pour l’avenir du Québec. J’avais évoqué vendredi mon désir d’être sur place et j’ai demandé (et obtenu) une accréditation en ce sens. Les grands groupes médias du Québec étaient tous sur place et l’abondante couverture de presse témoigne de l’importance qu’avait cette annonce faite à Québec par neuf des douze «membres fondateurs» (cinq femmes et sept hommes) dans l’actualité politique. Les premières réactions semblent favorables…
Pendant plus d’une heure, j’ai rapporté en direct sur mon canal Twitter les propos tenus par les trois intervenants qui ont tour à tour pris la parole au nom de la Coalition. Le trafic sur le mot-clic #CAQ a été régulier toute la matinée. Je me garde le reste de la journée pour publier quelques billets qui résumeront ma perception de ce lancement.
J’étais présent à titre de blogueur en éducation, mais je me suis fait dire toute la fin de semaine par mon entourage que les idées de la Coalition semblaient très proches de celles que je défends sur ce blogue depuis plus de huit ans. Je ne surprendrai personne en disant que je me suis présenté à cet événement avec un préjugé favorable d’autant plus que je suis très proche de la présidente de la FQDE qui joue un rôle central dans le mouvement. Je précise que je n’ai aucun lien d’affaires avec la Coalition.
J’ai lu le texte fondateur quelques minutes avant le début de la conférence de presse, j’ai observé tout le déroulement de la rencontre (questions des journalistes et réponses offertes par les neuf membres de la Coalition présents) et j’ai pu poser des questions en seul à seul avec François Legault. Je reviendrai plus tard aujourd’hui avec plus de renseignements sur ce que je retiens de ce lancement.
La Coalition pour l’avenir du Québec n’est pas un parti politique. Le mouvement se veut non partisan, mais ses douze membres souhaitent influencer l’avenir politique du Québec à court terme. Il a été mentionné ce matin par M. Legault quelques informations de base qui me rejoignent beaucoup:
- La Coalition est «un mécanisme de consultation des citoyens en vue d’adopter ou de faire adopter un plan d’action».
- Les membres ne souhaitent porter aucune étiquette, «ni celle de droite, ni celle de gauche».
- Le mouvement souhaite «revoir complètement le rôle des commissions scolaires et ramener le pouvoir dans les écoles.»
- La coalition désire rehausser la qualité de l’éducation «en ne craignant pas de procéder à un vigoureux virage; la revalorisation de l’innovation sociale et technologique dans les universités et celle de la profession d’enseignant sont au coeur de ce projet.»
On comprendra ainsi pourquoi je m’intéresse autant à ces idées; à plusieurs endroits dans ce carnet Web, on retrouvera des traces de ces trois derniers principes.
À suivre…
Mise à jour de fin de PM: Je publierai d’autres billets sur le fond plus tard en soirée. En attendant, j’aime bien la réaction de deux observateurs, chroniqueurs pour Gesca/Cyberpresse qui s’escriment par blogue interposé: Vincent Marissal (La Presse), «Legault: c’est mal parti!» et Gilbert Lavoie (Le Soleil), «Legault: c’est bien parti!».
Mise à jour en soirée: Chose promise, chose due, deux nouveaux billets: «Sur cette question de l’évaluation des directions d’école et des enseignants» et Gilbert Lavoie (Le Soleil), «Rencontre de presse».
Tags: "Administration scolaire" "La vie la vie en société" Blogueur-reporter Partageons le savoir