«Entre les jeunes et le tableau blanc subsiste une interaction à fréquence quasi nulle. C’est-à-dire que les élèves n’y touchent jamais.»
Cette citation vient d’une lettre «Libre opinion», publiée ce matin au Devoir sous le titre «Nouveau gaspillage de fonds en éducation». Le sujet touche les récentes annonces du gouvernement.
Je suis impressionné par la démarche de ces jeunes. Je les sais bien encadrés dans leur école. Je sais aussi qu’ils font partie d’une petite équipe qui anime avec coeur le journal étudiant de leur école publique, située à Repentigny. Je lis régulièrement le blogue d’un de ces deux étudiants; d’ailleurs, les deux ont une présence numérique très affirmée.
Chapeau…
Au Devoir d’avoir publié leur lettre.
Aux professeurs (je pense à un en particulier).
Aux parents et à ces élèves.
La prise de parole publique est importante et je sais que le fait de tenir pignon sur Web, d’y être encouragé par des parents ou des profs compte beaucoup, en amont, dans l’exercice de participer aux débats publics!
Qu’on soit d’accord ou pas avec leurs arguments, il faut encourager leur comportement. D’ailleurs, au bas de leur article au Devoir, plusieurs ont commenté et c’est bien qu’il en soit ainsi.
Cela dit… ils visent assez juste dans leurs propos, n’est-ce pas?
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Salut Mario,
merci de m’avoir fait découvrir ces jeunes loups. Je me suis même permis de commenter.
Il est encourageant de voir cette jeune génération qui sera bientôt à nos portes.
Et effectivement, ils frappent en plein dans le mille (le gras!) du problème. Ce genre d’improvisation coûteuse et surtout inefficace n’est malheureusement pas un geste isolé, ni exclusif au Ministère de l’Éducation…
Benoît
p.s. surprenant de voir que seul « Le Devoir » a publié cette opinion…
Monsieur Asselin,
Que pensez-vous de cette idée que l’utilisation des TBI se fasse sur une base volontaire?
Je devrais logiquement être d’accord avec cette approche puisque je suis pour l’autonomie des enseignants, en général.
Cependant, comme je l’ai déjà écrit, chez plusieurs enseignants, un TBI pourrait agir en tant que «passeur culturel. Pour d’autres, l’ajout d’un TBI n’ajoutera aucune valeur aux apprentissages des élèves…
Une chose est certaine, obliger son utilisation est certainement bien pire que de le fournir à ceux qui en font la demande!
Je crois effectivement qu’ils visent assez juste…
J’ai laissé un commentaire comme suite à leur texte et sur mon blogue ( http://goo.gl/mbsch ).
[…] TBI (et ce n’est pas moi qui va défendre l’utilisation en classe des TBI – 1, 2, 3), le jeu et les MOOC tels que discutés en ce moment prêtent effectivement flanc à pouvoir en […]