Je ne parle pas de moi, bien entendu, mais des délégations des 501 syndicats locaux affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui seront réunies au Centre des congrès de Québec cette semaine à l’occasion de leur congrès. J’y interviendrai ce jeudi 12 mai et comme je suis en train de préparer mon intervention, j’aimerais bien m’inspirer du thème de leur rassemblement, « Présents sur toutes les tribunes »!
Mon intention pour cette conférence est de faire prendre conscience à chacun des membres présents du potentiel d’utilisation des médias sociaux (opportunités) et de certains pièges liés à la fois au fait de les utiliser ou de ne pas tenir compte du fait qu’ils ont envahi la sphère des communications organisationnelles. On a donné à ma présentation le titre «Le syndicalisme à l’heure des médias sociaux».
J’ai choisi de ne pas participer au Congrès de l’Acfas, ni d’aller faire un tour au Webcom Montréal pour mieux me préparer à cette allocution auprès de gens qui oeuvrent dans un secteur d’intervention dans lequel je suis peu intervenu.
Je suis ravi de ce rendez-vous avec des gens qui sont frappés par les mêmes bouleversements que les personnes de d’autres types d’organisations. Deuil d’un certain «contrôle du message», passage à une communication beaucoup moins centralisée et regard exploratoire sur de nouvelles possibilités de mobilisation seront au menu. Bien sûr, je compte nommer certaines «bonnes pratiques» dans le contexte spécifique de l’intervention à caractère syndicale et il sera aussi question d’identité numérique, de contenus générés par les utilisateurs et des valeurs de transparence et d’authenticité.
Hier sur Twitter, en préparation à mon intervention, je lançais une invitation à me faire part de ce que des membres de mon réseau auraient à dire à ces délégués syndicaux. Si j’avais à reformuler une demande ici, j’écrirais…
«Quel message croyez-vous important de lancer aux participants du 27e congrès du SCFP-Québec pour qu’ils envisagent une présence sur les médias sociaux et aient le goût d’un dialogue constructif sur La Toile?»
Hier, un internaute sur Twitter abordait en réaction à mon microbillet la question des mécanismes structurels de rétroaction qui pourraient contribuer à alléger les bureaucraties; j’imagine qu’il faisait écho à une certaine critique des organisations syndicales qui peuvent alourdir les processus de gestion. Une intervenante qui répondait à l’internaute en question signalait que le principe de la gouvernance ouverte était peut-être à considérer dans la foulée des mouvements comme le «open data», par exemple, pour agir en fonction de cet allègement souhaité.
Déjà cet écho en provenance de mon réseau m’a lancé sur une belle piste. J’attends les prochaines suggestions avec excitation…
Mise à jour du 12 mai: La conférence est chose du passé. Je crois que le «courant» a bien passé. Plusieurs échanges en sortant de la salle me font croire que les gens sont en appétit plutôt que sur le frein à main. Les diapositives peuvent être consultés, évidemment!