En lien avec deux billets publiés récemment sur mon blogue («Lendemain de veille» et «La bureaucratie : des services directs aux élèves ?»), j’ai publié deux commentaires dont je souhaite ici garder la trace…
Sur le billet «Parler moins, écouter plus», j’écrivais en conclusion…
« Une chose m’a réellement frappé Clément pendant la campagne fédérale avec l’énoncé «et tout redevient possible». Si le mot était bien «REDEVIENT», c’est donc… que ce n’était PLUS possible avant le résultat anticipé de la campagne. Non ? Avec les résultats obtenus, on revient à la situation d’avant le «tout redevient possible». Si «j’écoute pour comprendre», dis-moi au moins qu’au moment de pousser très fort ce slogan, on a imaginé les conséquences de «on revient à ce qui était avant que tout redevienne possible» ? Tu comprends mieux pourquoi je crois qu’il faut écouter du côté des propositions de M. Legault? »
Sur le billet «Et si les commissions scolaires étaient réellement efficaces?», j’écrivais en milieu de commentaire…
« Je suis surpris de la confusion entretenue qui existe entre «bureaucratie scolaire» et «gestion scolaire». Par exemple, restreindre au poste #50000 (Activités administratives), les dépenses bureaucratiques pour arriver à calculer que chaque dollar géré par la CSSD, 0,95$ revient en services à l’élève» me paraît révéler une esquive assez déroutante. Regarder dans les autres postes budgétaires et vous allez réaliser qu’il y a beaucoup d’argent «bureaucratique» qui s’y trouve. Vous serez d’accord avec moi (par exemple) que le poste # 20000 (Activités de soutien à l’enseignement et à la formation) ne contient pas que des dépenses en services directs aux élèves ? Et que dire de ce poste, «Activités relatives aux biens meubles et immeubles», le #60000… croyez-vous que tout cet argent va «directement» aux services des élèves ? »
Ma pensée se précise. Mes convictions se raffermissent. Mais j’ai grand besoin de continuer à écouter, à réfléchir et à écrire…
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J’ai pris le temps de réagir à ton commentaires sur mon texte… C’est ici:
http://remolino.qc.ca/2011/05/14/parler-moins-ecouter-plus/#comment-2672
Comme je viens de te l’écrire sur ton blogue Clément, merci de cette réponse généreuse.
Je viens d’ajouter à la suite du tiens un commentaire de plus dans cette passionnante discussion qui ne fait que commencer.
Il s’agit, Mario, de comparer ce qui est de même nature. Qu’il y ait de l’administratif ailleurs que dans les catégories de dépenses décrites dans le plan d’enregisterment comptable du MELS (PEC), cela se peut. Mais quand t’installes un TBI ou un canon, ça entre dans les activités relatives aux biens meubles ou immeubles`que tu associes aux dépenses administratives.. Même chose quand quand t’installes des cables réseau, de la fibre ou des commutateurs intelligents ou du sans fil.
Un hôpital qui achète un scan, ça entre dans la même catégorie.
Mais on compare. Et au strict niveau des dépenses dites « administratives », le réseau des CS est pas mal plus efficace ou radin, c’est selon, que les villes ou la santé…ou même que le réseau des établissements privés, n’en déplaise à Daniel Trottier.
Faut-il rationnaliser un peu plus, comme le propose le vérificateur-général du Québec, et réduire le nombre de CS en région pour tenir compte de l’évolution démographique ? Peut-être. Il y avait en 1964 quelque chose comme 1464 CS au Québec. En 1997, il en restait un peu plus de 100. En 1998, on a ramené ça à 71. On peut continuer.
Faut-il revoir le modèle de gouvernance ? Le MELS vient de réduire, en vue des prochaines élections scolaires, le nombre d’élus. On a proposé que le président de la CS soit élu au suffrage universel. Est-ce qu’on serait mieux servi en désignant des commissaires au suffrage indirect, c’est-à-dire en formant un collège électoral constitué de représentants des écoles, de la comunauté et des autres parties prenantes ? Est-ce qu’on va abandonner les élections et confier tout ça à une superstructure administrative régionale ?
Est-ce qu’on décentralise tout dans les écoles et qu’on confie nos élèves handicapés ou en très grande difficulté à une espèce d’agence qui est rattachée au secteur de la santé ? Est-ce qu’on réglemente la carte scolaire et qu’on y assujettit les écoles privées en leur faisant obligation de servir toutes les clientèles d’un territoire donné ou si on laisse aller le marché quand on sait que faire ça, c’est encourager en bout de ligne l’exclusion sociale ?
Des questions comme celles-là, j’en ai des dizaines. Alors, les frais administratifs ? Vraiment, cette prise-là elle trop facile. Laisse-là aux Sébastien Ménard de ce monde.