J’espère que ça ne t’a pas trop dérangé…
Je me suis servi du badge « médias » ce soir et comme tu le sais, j’étais à quelques pieds de Elton John à l’occasion du concert que lui, ses musiciens et choristes donnaient sur les Plaines.
Je n’étais pas avec toi quand au dernier rappel, il a interprété « Your Song », une si belle chanson qui m’a porté en arrivant à la maison à mettre en mots jusqu’à quel point la vie est merveilleuse que tu sois là. Disons, que ce rappel (le deuxième de la soirée) m’a beaucoup inspiré…
I hope you don’t mind
I hope you don’t mind that I’ve put down in words
How wonderful life is while you’re in the world.
La soirée était belle, la foule s’est rendue en haute-ville en aussi grand nombre que pour Paul Mccartney en 2008, ou presque. Tu liras peut-être la critique demain au levée en feuilletant le journal; on y parle d’une prestation impeccable, rien de moins.
Tu sais comment je suis… J’ai gazouillé tous les titres, pièce par pièce entre les enchaînements, la tête baissée sur mon téléphone portable; tu n’aurais pas aimé. Mais bon… Je voulais te dire que j’ai souvent pensé à toi pendant le concert. J’imagine qu’au moment où tu as su que Sir Elton John et sa bande ont joué Sorry Seems to Be the Hardest Word, Sad Songs (Say So Much) , Bennie and the Jets, Crocodile Rock et Daniel (au 1er rappel)… tu t’es dit que je devais être aux anges. C’est bien ça; j’étais seul avec plus de cent mille personnes, mais je n’avais de yeux et d’oreilles pour ce qui se passait devant moi, même quand mes doigts frappaient furieusement sur le clavier du téléphone. D’autant plus, que eux sur la scène, avaient vraiment l’air ravis d’être devant nous à Québec, avec leur musique. Imagine… Elton John a parlé français à de nombreuses reprises et les solos de pianos ont été généreux. Très généreux. Je crois que lui, en particulier, a beaucoup apprécié sa soirée au Festival d’été!
C’est encore à toi que je pensais en m’en revenant. Je me disais que tu serais bien déçue de ne pas avoir entendu Candle in the Wind; seul ombre au tableau?
Reste que la soirée était magique… C’est sous le charme renouvelé de Your Song que je t’écris cette petite lettre en te témoignant ma gratitude de m’avoir embrassé (au lieu de me bouder) au moment où je partais seul assister au concert de plus près.
Il y a bien d’autres raisons qui motiveraient que je t’écrive ces mots…
«I hope you don’t mind… How wonderful life is while you’re in the world.»
N.B. Ce billet a aussi été publié sur le blogue du Festival d’été
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