Je côtoie des gens au travail pour qui l’expression «Erreur 404» est synonyme d’une page Web qu’on ne trouve pas à l’adresse inscrite dans le navigateur. Voici qu’aujourd’hui, j’ai l’occasion de réhabiliter le nombre «404»… Il n’y en aura pas de facile!
En discutant avec la journaliste Isabelle Porter du Devoir la semaine dernière, je me suis rendu compte que nous avions franchi un autre cap intéressant chez ZAP Québec la semaine dernière : plus de 400 Zones d’Accès Publiques à Internet gratuit pour les citoyens résidents ou de passage dans notre beau coin de pays. En fait, nous en sommes à 404 ZAP; voilà… c’est là où nous en sommes !
Dans le contexte de la série estivale au Devoir «Réinventer la ville», la reporter pour Québec souhaitait tracer un petit bilan des activités de ZAP pour marquer comment nos activités participent au développement de la Ville et c’est avec empressement que j’ai accepté son invitation à discuter de l’importance de notre approche décentralisée puis de l’enthousiasme de nos bénévoles qui y sont pour beaucoup dans la réussite de nos projets. Ce matin paraissait donc l’article «Le Wi-Fi, c’est branché». L’excellent papier de Mme Porter a suscité certains commentaires et ils sont tous intéressant à lire.
Il ne faut pas trop s’attarder à cette histoire de comparaison avec la Ville de Portland en Oregon. Mme Porter voulait nous situer à l’échelle de d’autres villes dans le monde et je suis tombé sur ce palmarès de Forbes; je réalise aujourd’hui qu’il s’agit de l’édition 2008; mon erreur. Reste que Portland est au quatrième échelon «hotspots per capita» en 2010. San Jose occupe maintenant la première place. Je n’ai pas trouvé le nombre de «hotspots» dans la ville Californienne et je ne crois pas que ça changerait substantiellement le calcul puisque le nombre de hotspots à Portland est basé sur des statistiques plutôt récentes. On comprendra que l’objectif n’était pas de s’attribuer un titre, mais de mesurer la progression de notre projet depuis 2006, année où nous avons créé ZAP Québec. Nous gardons bien en tête que tout a débuté avec les précurseurs de Île Sans Fil, pionnier dans le groupe de l’Alliance avec qui nous continuons de travailler en étroite collaboration. Per capita au Québec, Sherbrooke est certainement parmi les leaders du Québec pour le sans fil gratuit pour et par les citoyens…
Je suis heureux que Mme Porter ait pu mentionner le rôle important joué par la Ville de Québec dans la stabilité de nos opérations, mais d’autres partenaires institutionnels ont appuyé notre belle progression et je ne voudrais pas que la petite histoire les oublie. Notre réussite, c’est aussi la leur…
- Conférence régionale des élus de la Capitale nationale (CRÉ)
- Bureau de la Capitale nationale (BCN)
- Centre local de développement de Québec (CLD)
- Forum jeunesse de la région de la Capitale nationale (FJRCN)
- Ministère des Services gouvernementaux (MSG)
Un autre texte (appelé «encadré») accompagne l’article principal dans lequel je me suis permis de critiquer deux de nos organisations phares dans leur incapacité de joindre le mouvement du sans fil gratuit à Québec et je suis heureux que Mme Porter ai trouvé le moyen de souligner l’ampleur de ces deux défis. L’article semble accessible seulement aux abonnés, mais je me suis permis d’hyperlier le format .pdf, «L’Université Laval et le RTC en retard».
Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’atteintes de nos objectifs (ajouter 120 ZAP sur le territoire d’ici 2014). Avec l’engagement de notre «geek en chef» et le partenariat réussi avec le Festival d’Été 2011, nous sommes bien lancés pour terminer en beauté cette année 2011 et poursuivre notre rêve de doter Québec d’une ville où l’Internet gratuit sera de plus en plus accessible!
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