« L’art s’inscrit dans un réseau complexe impliquant l’école, la critique et l’institution artistique, laquelle doit favoriser l’interaction entre l’artiste et le spectateur ».
Cette citation vient d’un article du Devoir dans lequel Simon Brault (directeur général de l’École nationale de théâtre du Canada) invalide la position d’André Malraux qui avait tendance à croire qu’il ne suffisait de faciliter l’exposition et la circulation des oeuvres pour qu’elles agissent d’elles-mêmes et transcendent les personnes («le fameux pouvoir de révélation des oeuvres»). Une propriété pouvant peut-être se comparer au concept de l’affordance que nous utilisons parfois en éducation…
Simon Brault (revenons à lui) n’y croit plus et décrit dans un entretien au Devoir publié sous le titre « La culture pour tous » comment la médiation culturelle doit «favoriser une véritable relation entre l’art et les citoyens»…
«En d’autres mots, il faut que notre rapport à la culture soit relationnel, pas transactionnel. C’est possible aussi dans un contexte de culture de masse, si on cesse de n’en valoriser que la consommation immédiate.»
Brillant !
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Vraiment Mario, votre fidélité à nos biographies de leaders nous flatte! À quand votre article sur Marcel Brisebois et le Musée d’art contemporain de Montréal (1985-2004)?