J’ai accueilli avec bonheur l’intervention de Égide Royer à la première chaîne de Radio-Canada hier. Dans cette discussion en compagnie de l’animatrice Dominique Poirier, le psychologue et professeur titulaire en adaptation scolaire à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval se considère « piqué au vif » par la décision d’accepter qu’on puisse reprendre 4 ou 5 fois l’examen de français que doivent réussir les futurs enseignants pour obtenir leur qualification. On peut l’entendre nommer clairement son désir de mise en place d’un Ordre professionnel pour les enseignants.
D’ailleurs, René Larouche et moi sommes en train de travailler à un nouveau document sur les raisons pouvant motiver la création d’un tel Ordre, moins centré sur les propositions du CPIQ à l’époque de la dernière demande et davantage actualisé au contexte des propositions en éducation de la Coalition pour l’avenir du Québec.
À suivre…
N.B. Égide Royer a aussi accordé une entrevue à Pascale Guéricolas pour le Magazine Contact (« Réussite demande collaboration ») dans laquelle il revient sur «la vigilance des parents et leur capacité de collaborer avec l’école». À lire.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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M. Royer a perdu beaucoup de plumes à mes yeux quand je regarde sa façon de mener le débat quant à la réussite scolaire des garçons. J’ai tendance à prendre ses opinions avec beaucoup de prudence.
Je partage le point de vue de Luc Papineau. Égide Royer a confondu science et opinion personnelle dans le dossier de la réussite scolaire, ce qui a contribué à réactualiser des lieux communs en éducation. S’il se met à penser sur l’ordre professionnel des enseignants, je crains que le discours ne s’enlise encore une fois dans des lieux communs. Et si un ordre professionnel était si efficace que cela, peut-être que les firmes d’ingénierie auraient été mises au pas depuis longtemps par l’ordre des ingénieurs, ce qui a l’évidence n’est pas le cas.
Bonne journée
Égide Royer est aussi partisan d’une intervention en bas âge envers le dépistage des difficultés en lecture… Est-il dans le champs sur ce point ?
Dans le dossier de la réussite scolaire des garçons vous avez droit à vos réserves. Je peux dire que j’ai été directeur neuf ans dans un pensionnat de garçons puis six ans dans un pensionnat de filles… deux mondes totalement différents qui nécessitaient des manières de faire adaptés tant au niveau pédagogique qu’en matière d’encadrement…
S’il exagère sur certaines mesures, Égide Roy n’a pas tout faux dans ce dossier.
Pour ce qui est de l’Ordre professionnel, vous comprendrez que j’accueille son appui avec ravissement !
Pour ce qui est des ingénieurs Jacques, «lieux communs», toi-même 😉
Mario,
Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait tout faux. Sauf que j’ai appris la prudence. Dans le cas du décrochage des garçons, M. Royer a dépassé le stade de l’universitaire rigoureux pour tomber dans celui des impressions. Il a eu des interventions discutables dans ce dossier. À ce propos, tout le monde est en faveur des interventions précoces. mais que propose M. Royer pour le «seulement» 20% de filles qui décrochent?
On dévie un peu de la base de mon intervention. Royer n’est pas – à mes yeux -une caution très forte pour approuver un ordre professionnel.