Je reprends ici la question posée par le journaliste du Soleil de Québec Pierre Asselin en ouverture de son édito d’hier, « La peur du libre ». Je lis ce texte d’un des journalistes les plus « au courant » de ces questions de l’utilisation des technologies dans la gouvernance publique et je me dis qu’on a peut-être aujourd’hui réponse à un certain nombre de questions qu’on se posaient en avril 2011 au moment de la consultation sur le projet de loi n° 133 (Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement).
J’avais écris deux billets à l’époque qui me semblaient bien résumer les enjeux du moment : « Les politiciens, les logiciels libres et l’éducation » et « La GRICS confirme : le libre fait partie des solutions envisagées pour Édu-groupe ». Les récents développements nous portent à croire que plusieurs d’entre nous se sont faits rouler dans la farine. Pierre Asselin a trouvé les bons mots en chute de son éditorial quand il parle d’une sorte « d’allergie québécoise » aux logiciels libres…
« Le logiciel libre ne sera jamais une solution-miracle, son adoption doit se faire par étapes, mais à côté des réalisations qu’on voit dans plusieurs autres administrations publiques, l’allergie québécoise a quelque chose de caricatural. »
En 2012, il faudra redoubler d’ardeur pour contrer les forces d’inertie dans la gouvernance publique qui semblent incroyablement fortes !
Tags: "Administration scolaire" "La vie la vie en société" "Pédagogie et nouvelles technologies"
Je vais sembler redondant pour toi Mario, si tu as lu ma publication sur Facebook à cet effet, mais je voulais partager mon point de vue de façon plus large.
Pour moi, ce n’est pas simplement une question d’adoption mais plus particulièrement de culture bien ancrée sur les solutions propriétaires pour une raison qui m’apparaît assez évidente : les grandes entreprises des TI du Québec ont la confiance aveugle des organisations gouvernementales, louent des ressources en impartition à fort prix, ayant ainsi comme effet de ralentir l’intégration du libre.
Qu’est-ce qui empêche les grandes entreprises des TI de passer au libre? Le changement c’est payant non?
Ça viendra mais tant qu’elles pourront faire de l’argent avec le propriétaire, elles ont beaucoup de ressources spécialisées, qui justifient aux yeux des organisations gouvernementales des taux élevés compte tenu des formations et certifications requises, celles-ci ne voient pas l’intérêt de devenir un pourvoyeur du libre qui est accessible.
Pour eux, c’est une boîte de Pandore.
[…] De quoi le gouvernement provincial peut-il bien avoir peur lorsque vient le temps d’ouvrir son mar… […]
[…] de l’administration publique au logiciel libre. Au point où il est permis de se demander de quoi le gouvernement provincial peut-il bien avoir peur […]
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