Faut que ça change au Québec

Note : Ce billet a d’abord été publié sur le site du Huffington Post, dans la section « Blogues ».

Après cinq jours de campagne électorale, je peux dire que je me sens pleinement dans l’action. Un premier débat avec mes deux principaux adversaires m’a permis de jauger mes réflexes. Le porte-à-porte, les nombreuses mains serrées, les échanges, le soutien à mon chef au moment d’annonces importantes et les entrevues médias forgent le rythme de mes journées et de mes soirées. Les trente prochains jours seront composés des mêmes ingrédients.

Nous avons souvent l’occasion d’échanger entre collègues de la Coalition et inutile de dire que le fait d’accumuler les annonces de candidats de grande compétence ajoute au plaisir de faire campagne. Les comtés de Taschereau et Terrebonne étant un à la suite de l’autre dans l’ordre alphabétique, j’ai pu discuter avec le docteur Barrette lors de la soirée de lancement dans la circonscription de François Legault jeudi soir dernier et l’énergie du personnage est contagieuse. Monter sur scène avec tous les autres candidats derrière notre chef a contribué au sentiment de vraiment préparer le changement qui s’annonce au Québec.

J’ai participé hier aux annonces dans le domaine de la culture. Je suis fier d’être membre d’une formation politique qui place l’éducation en haut de ses priorités. Le virage numérique à prendre teintera aussi fortement les enjeux locaux de ma campagne dans Taschereau. Bref, je mène une lutte centrée sur les idées et les autres candidats de ma circonscription semblent eux aussi mettre de côté les attaques stériles. Je suis ravi.

Le moment fort des cinq derniers jours demeure ma visite à la Maison Lauberivière qui soutient des milliers d’hommes et de femmes sans-abris et démunis de Québec. Pendant ma rencontre avec les dirigeants, j’ai pris conscience du défi des milieux communautaires d’assurer la meilleure transition possible au départ des membres des communautés religieuses. Il convient de rappeler qu’elles constituent une part importante des effectifs bénévoles. Après avoir quitté les hôpitaux dans les années 1960 et 1970, les écoles dans les années 1980 et 1990, la relève institutionnelle représente l’un des plus gros défis des organismes de soutien aux plus démunis.

J’ai été aux premières loges du changement de garde en éducation en devenant le premier laïc à succéder aux religieuses et aux religieux qui dirigeaient les trois écoles qui m’ont fait confiance. Dans Taschereau, je suis celui qui est le mieux préparé pour accompagner le changement dans ce contexte. Je m’en ferai un point d’honneur. Assurer la transition au bénéfice de ceux qui en le plus besoin, c’est aussi trouver la bonne façon de palier au départ de ceux qui ont beaucoup donné sans qu’on leur en accorde le crédit.

Vraiment, cette campagne sera déterminante pour l’avenir du Québec et l’enthousiasme est à son maximum.

En cette journée d’éclipse médiatique liée à l’arrivée de Jacques Duchesneau à la Coalition, je nous sens gonflés à bloc pour les trente jours à venir…

N.B. Je me vois dans l’obligation de suspendre mon blogue politique au Huffington Post pour le reste de la campagne. J’ai accepté de représenter mon parti en animant un autre blogue ailleurs où trois autres candidats d’autant de formations politiques croiseront le fer. Je ne peux me permettre d’animer de front deux espaces d’échanges. Je reviendrai au Huffington Post au lendemain du 4 septembre.

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