Note… Ce billet a d’abord été publié à la Maison des candidats du Magazine L’actualité dans le cadre de la campagne électorale 2012.
À l’origine, le titre du billet d’hier de Jean-François Lisée était « Nommer des ministres: pourquoi Duchesneau n’a pas tort! ».
En note de bas de billet, M. Lisée explique avoir modifié le billet « parce qu’il avait erré sur la date de la première déclaration de M. Legault ». Un internaute a attiré son attention sur la déclaration de septembre 2011 de François Legault. On ne sait pas ce qui a motivé le blogueur-candidat à en modifier le titre ou c’est peut-être moi qui comprends mal. M. Lisée a laissé « en preuve » du premier titre l’URL du billet : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/nommer-des-ministres-pourquoi-duchesneau-na-pas-tort/16276/.
L’intention de ce billet d’hier avait pour but d’insinuer que le candidat Jacques Duchesneau aurait raison de se méfier de la patience de François Legault en matière de lutte à la corruption. Il aurait « quitté le champ de bataille », selon lui.
Dans mon billet d’hier, j’expliquais que François Legault, Jacques Duchesneau, Sylvie Roy et toute « l’équipe d’incorruptibles » de la CAQ travaillent depuis longtemps, main dans la main, à faire le ménage et à oeuvrer dès maintenant à préparer demain.
Nous sommes tous du combat contre la corruption ! Monsieur Lisée tout comme moi. Évidemment. Nous sommes pour un Québec honnête et transparent lui et moi
M. Lisée s’est bâti une solide réputation d’analyste sans jamais cacher son opinion et ses choix politiques. J’aime beaucoup le lire pour cette raison. Sa transparence… une grande qualité en politique !
Pourtant… quelque chose cloche dans ce billet d’hier.
Je réfléchissais à tout cela aujourd’hui et je me disais que M. Lisée faisait peut-être de la projection dans ce texte. Peut-être finalement que c’est lui qui n’a pas tort de se méfier de la trop grande patience de Pauline Marois quant à la tenue d’un référendum sur la souveraineté dans un prochain mandat.
Je lisais un texte récent de André Pratte et un passage confirme peut-être mon hypothèse de la projection :
« À cette obscurité sur le long terme s’ajoute l’incertitude quant à la tenue d’un référendum au cours d’un premier mandat d’un gouvernement du PQ. Le candidat-vedette Jean-François Lisée avoue candidement que s’ils étaient clairs sur leurs intentions, les péquistes ne seraient pas élus! »
Jean-François Lisée n’a probablement pas tort. Pauline Marois a peut-être déjà « quitté le champ de bataille » et il demeure l’une des bonnes cautions au PQ pour les souverainistes pressés. Un grand homme Jean-Francois Lisée; si la citation de monsieur Pratte est juste, il a un plan « Québec » beaucoup plus rassembleur que sa chef pour unir les forces du PQ de Québec solidaire et d’Option Nationale.
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