Comme je l’expliquais dans mon dernier billet, je suis en France pour la semaine dans le contexte d’une rencontre qui me tient particulièrement à coeur. Même si je pressens que le Séminaire « Vill@rd digital : Génération Y » ne constitue pas pour autant un « Autrans 2013 », il me rappelle tout de même mes premières visites en France et tous les apprentissages réalisés au contact des cousins avec qui je réseaute de manière intensive depuis huit ans !
Une quarantaine de voyages en France plus tard, me voici invité dans le Vercors pour partager ma vision de ce qu’il y a « de neuf sur la planète IT ». Plus précisément, on me demande d’animer et de présenter à partir de ces trois questions :
Les générations Y-Z :
- Générations digitales natives ?
- Quels usages de l’Internet ?
- Quelles nouvelles formes de vie à l’université et en entreprise ?
Je considère qu’il existe actuellement un contexte de « tempête parfaite » – « perfect storm » – sévissant dans le climat actuel des universités et des entreprises. La combinaison formée par les immenses possibilités d’un Internet devenu totalement participatif où du contenu est généré comme jamais auparavant, l’apparition d’une nouvelle génération d’apprenants voulant être beaucoup plus engagés dans leurs apprentissages et leur fonction d’emploi, les demandes pressantes d’une économie plus globale et axée sur la connaissance et le choc des crises économiques à répétition créent les conditions pour des changements structurels et profonds.
Je voudrais communiquer deux messages pendant ces deux jours :
- Les institutions universitaires doivent réagir de manière intelligente à la tempête parfaite, elles doivent revoir leur vision pédagogique et leur modèle d’affaires pour mieux influencer en réinventant la façon dont les profs et les étudiants interagissent dans leur campus qu’ils soient numériques ou patrimoniaux !
- Les entreprises doivent réagir de manière intelligente à la tempête parfaite en se disant que la monnaie de la nouvelle économie basée sur la collaboration est la confiance. Elles doivent revoir leur modèle d’affaires et leur mission propre pour mieux prospérer en réinventant la façon dont leurs officiers interagissent entre eux et avec leurs clients.
Je développerai dans les prochains billets… mais pour l’instant, je travaille à partir de certaines réflexions de Rachel Botsman, Don Tapscott et Anthony D. Williams, puis des réactions de Gilles Jobin au dernier billet de Normand Baillargeon. Entre autres…
N.B. Pour ceux qui s’inquiètent… Oui, je vais traiter des Moocs, même si « on annoncerait » déjà leur mort. Et puis, je compte aussi toucher le sujet des petites poucettes de Michel Serres !
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