Je suis revenu gonflé à bloc du Conseil général de mon parti d’en fin de semaine dernière. Bien sûr, plusieurs ont entendu parler de notre projet qui propose autour de Fleuve Saint-Laurent de se doter d’une Vallée de l’innovation, mais au-delà de cette annonce très inspirante, c’est l’énergie de la rencontre avec les militants qui m’a donné autant de souffle !
Depuis dimanche dernier, je surveille évidemment la réaction des observateurs, analystes et commentateurs qui étaient présents. Beaucoup de positif composent leurs observations. Michel David, Antoine Robitaille, André Pratte, Mario Dumont et Marie-France Bazzo, Pierre Duhamel ainsi que plusieurs autres accueillent favorablement le Projet Saint-Laurent. Au Journal Les Affaires, autant que dans certains hebdos, on a insisté, avec raisons, sur le premier volet de notre projet :
« Une fois les terrains décontaminés, des « zones d’innovation » seraient aménagées pour les entreprises tout au long de la vallée du Saint-Laurent avec, dans le voisinage, des installations « modernes », des parcs et des garderies. »
Il y a tellement plus à dire…
Atteinte de la péréquation zéro, offensive majeure contre le décrochage scolaire, développement et implantation d’un plan numérique, revalorisation de notre rapport avec l’eau, création de zones d’innovation en synergie avec les universités de recherche et vision du Québec en tant que destination touristique de calibre mondial ont été des thèmes de discussion tout au long des deux jours d’échanges.
Cette semaine à l’Aile parlementaire, nous avons tous travaillé animés d’une énergie différente. Le Projet Saint-Laurent est bien davantage que des incitatifs à l’innovation; c’est une vision qui nous porte à bâtir l’avenir du Québec dès maintenant !
Le travail dans l’opposition est un défi exigeant et stimulant. Notre marge de manoeuvre pour se faire valoir et demeurer constructif est mince dans le contexte du temps qui nous est imparti lors des interventions en Chambre, mais cela nous force à être mieux préparé, à ne rater aucune occasion et viser juste. Sur ce point, les militants sont une source importante de feedback puisqu’ils manifestent une sensibilité particulière et scrutent davantage l’impact de notre travail. Si cette fin de semaine m’a ravi à ce point, c’est aussi parce que l’appui est imposant et la critique motivante. Un congrès politique, c’est aussi l’occasion de s’assurer que la bataille au Parlement est bien celle que souhaite livrer les militants.
Je ne ne cumule qu’une courte expérience parlementaire, mais j’éprouve le sentiment de me trouver à la bonne place au bon moment.
La suite est extrêmement prometteuse !
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