Dans les conversations que j’ai régulièrement avec des collaborateurs sur le sujet du Gouvernement Ouvert, je parle souvent du premier geste posé par le Président Barack Obama (20 janvier 2009 – premier jour de travail du Président Obama à la Maison Blanche) qui envoyait un message clair à tous les paliers de gestion du gouvernement : la directive sur la transparence et le gouvernement ouvert.
Je réalise que je n’ai pas assez documenté le lancement de la deuxième phase de la politique OpenData du gouvernement Obama, le décret sur l’information gouvernementale.
Le 9 mai 2013, donc, l’administration Obama vient dire à toutes les administrations et agences fédérales qu’elles sont dorénavant obligées de rendre leurs données accessibles et réutilisables, gratuitement, et ce, dans des formats ouverts et interopérables.
Pas banal.
Un pas de plus a été fait vers une approche de gestion centrée sur l’information plutôt que sur les technologies, approche souvent caractérisée par l’expression « Government as platform« .
« There is a new compact on the horizon: information produced by and on behalf of citizens is the lifeblood of the economy and the nation; government has a responsibility to treat that information as a national asset. Citizens are connected like never before and have the skill sets and passion to solve problems affecting them locally as well as nationally. Government information and services can be provided to citizens where and when they need them. Citizens are empowered to spark the innovation that will result in an improved approach to governance. In this model, government is a convener and an enabler rather than the first mover of civic action. »
Le directeur d’Etalab Henri Verdier commentait sur son blogue l’ensemble des mesures annoncées en expliquant que Barack Obama était convaincu que « les données sont une ressource dont la valeur croît d’autant plus qu’elle est aisément accessible par le public ». Cette nouvelle directive est simple : « Toutes les informations produites par l’État doivent être par défaut ouvertes et capables d’être traitées par des ordinateurs ».
« Ces annonces nouvelles s’inscrivent dans une triple ambition : « Le gouvernement ouvert renforce notre démocratie, favorise le développement de meilleurs services au public et contribue à la croissance économique ». »
Autrement dit : « President Obama’s executive order that takes groundbreaking new steps to make information generated and stored by the Federal Government more open and accessible to innovators and the public, to fuel entrepreneurship and economic growth while increasing government transparency and efficiency. »
N.B. Lecture complémentaire : L’exemple de la Ville de New York
François Legault a rencontré hier Jonathan Parent de Numadn dans le cadre de sa tournée du Québec où il présente le Projet Saint-Laurent. Dans un article de Nicolas Lachance au Journal de Québec, l’entrepreneur de Québec qui fait « la promotion du développement numérique » avait de bons mots pour les dirigeants de la Coalition Avenir Québec qui « prennent en considération l’innovation numérique ». Je peux dire à Jonathan et à tous ceux qui s’intéressent à ces questions que plusieurs des propositions déposées à notre deuxième congrès des 15, 16 et 17 novembre à Québec sauront démontrer le sérieux de notre formation politique…
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