Note : Ce billet a d’abord été publié sur le site de la Coalition Avenir Québec.
La gouvernance des affaires publiques à l’ère du numérique est moins liée à la gestion des technologies qu’il n’y paraît. Un gouvernement qui comprend que le numérique c’est bien davantage que de l’informatique remet en question ses pratiques de gestion de l’information et des communications. Celui du Québec n’a pas encore pris ce virage, il faut bien l’admettre…
Dès son arrivée au pouvoir, l’équipe de Barack Obama a insufflé au gouvernement américain une vision clairement orientée vers les données ouvertes et il ne l’a jamais regretté : « Information is a valuable resource and strategic asset for the Nation ». D’autant plus que « l’open data est une politique beaucoup moins coûteuse pour l’État que les incitations fiscales ou les subventions » (source). En libérant des jeux de données brutes en format ouvert et en s’assurant de leurs mises à jour régulières, un État favorise l’entrepreneuriat de manière plus directe et efficiente, bien entendu…
L’exemple de la Ville de New York et de ses quinze hackathons depuis 2011 est très inspirant. Au Québec, quelques municipalités disposent de portails de données ouvertes, dont Montréal et Québec, mais la motivation vient moins des administrations municipales que des mouvements citoyens (1, 2); ça pourrait changer avec les prochaines élections…
L’importance du numérique dans la vie quotidienne des gens (citoyens, contribuables, activistes ou entrepreneurs) n’est plus à démontrer, autant en matière de développement social que sur le plan commercial ou économique. Avec le déploiement d’un Internet devenu participatif, n’importe quelle personne peut facilement, à l’aide d’un téléphone multifonction, une tablette électronique ou un ordinateur, devenir producteur de contenus et ainsi exercer directement une influence, proportionnelle à la qualité du réseau ou de la communauté qu’il réussit à joindre. Un organisme, une institution ou une entreprise peut le faire tout autant. Cet état de fait exerce une certaine pression sur les gouvernements dont les officiers doivent apprendre à mieux communiquer. Comprendre l’importance de diffuser de l’information brute et factuelle, comportant moins – ou pas – de traitement éditorial, représente le défi des administrations gouvernementales à l’ère du numérique. Les États doivent surtout apprendre à cesser de vouloir toujours « contrôler » le message et véritablement composer avec les gens qui ont maintenant « des moyens pour leurs ambitions », en particulier pour affirmer leur volonté de participation et de regard critique qui conditionnent souvent leurs choix de comportements en société.
Au Québec, deux organismes sont à l’avant-plan et inspirent des pratiques de gestion innovante en plus de mousser le projet de se doter d’un plan numérique : le mouvement QuébecOuvert et l’Institut de Gouvernance Numérique. La Coalition a d’ailleurs appuyé, par l’entremise du Député de Saint-Jérôme Jacques Duchesneau, la pétition de QuébecOuvert exigeant que les données du Système électronique d’appel d’offres (SEAO) soient offertes ouvertement sur le web; nous sommes très heureux d’avoir fait bouger le gouvernement dans ce dossier de la transparence dans l’administration publique.
Pour ce qui est du cheminement de notre administration publique vers le modèle du Gouvernement Ouvert, notre leader est le député de Lévis, Christian Dubé, qui ne manque aucune occasion d’affirmer notre volonté de réformer la gouvernance de l’information au gouvernement du Québec !
La transparence et l’ouverture par le numérique se feront sous un gouvernement de la Coalition Avenir Québec !
N.B. Complément d’information sur le site internetACTU, « Open Data : et les gens ? »
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[…] beaucoup documenté ici le sujet de la transparence et de l’ouverture par le numérique. Quel plaisir de pouvoir travailler sous le leadership de Christian Dubé, à la Coalition, pour […]