Note : Ce billet a b’abord été publié au Huffington Post Québec dans la section « blogue ».
La question se pose puisque tous les diagnostics établis sur le sujet du décrochage scolaire au Québec le mentionne : plus de garçons semblent entretenir une relation trouble avec l’école au point de quitter davantage que les filles avant d’avoir obtenu un des diplômes du secondaire.
Un documentaire diffusé sur RDI ce mercredi 8 janvier 2014 dans le contexte des grands reportages cherche à comprendre pourquoi : « Un gars, c’est un gars! ». Au coeur du sujet, un dialogue sur le langage des garçons et la façon d’y répondre.
Au-delà du fait que je connais très bien l’éducateur qui a inspiré ce film, Serge Goyette, je serai devant le petit écran mercredi soir prochain pour le visionnement du document parce que le sujet me passionne. J’ai trois garçons, j’ai travaillé dans l’enseignement pendant vingt-deux ans et encore aujourd’hui, je rêve par mon engagement politique d’agir à l’échelle du Québec sur cette problématique.
Le sujet est délicat et les enjeux sont importants. Personne ne souhaite réaliser des progrès chez les garçons sur le dos du succès des filles. Si tout le monde est fier des progrès réalisés auprès des jeunes femmes, il y a encore beaucoup à faire. La question de base du film-débat centrée sur les difficultés à bien communiquer avec les gars aurait pu se décliner en autant de variantes qu’il y a de problèmes de vie en société. Pourquoi plus d’hommes se retrouvent parmi les itinérants ? Pourquoi la violence conjugale est le fait d’une majorité d’hommes ? Etc…
Je souhaite que le contexte de la diffusion de l’oeuvre signée par Simon Goulet pourra nous amener plus loin dans l’adoption de stratégies différenciées et adaptées à chacun autant dans l’école qu’à l’extérieur. La discussion a débuté dimanche matin (5 janvier) à RDI matin week-end et se poursuivra au micro de Catherine Perrin (Médium large), le matin de la diffusion, le 8 janvier 2014.