Note : Ce billet a aussi été publié au Journal de Montréal dans la section « blogue ».
Un blogueur pour qui j’ai le plus grand respect publie ces jours-ci sur le site du Journal de Montréal des billets sous forme de bulletin où il évalue les propositions et engagements des principaux partis du point de vue des questions liées à la révolution numérique.
Le Parti Québécois et la Coalition Avenir Québec ont obtenu des notes d’étape au-dessus du seuil de réussite et le Parti Libéral est en situation d’échec.
La date de tombée du 22 mars dernier semble avoir joué « contre » nous tous puisqu’un débat organisé hier par la Vétiq a permis à de nombreuses personnes intéressées par le sujet d’obtenir des informations supplémentaires sur les plateformes des trois formations politiques « évaluées ».
Pour ma part, je déplore le constat d’étape fait par Pierrot Péladeau sur l’absence prétendue de mention de notre parti sur les sujets mentionnés ci-bas.
Logiciel libre et l’indépendance technologique
J’ai eu l’occasion hier de mentionner que notre formation politique souhaitait ardemment que le marché des contrats publics soit ouvert aux logiciels libres. J’ai eu l’occasion de le dire clairement hier et Christian Dubé a en abondamment parlé sur son blogue dans un passé récent (1, 2, 3, entre autres). Nous sommes intervenus souvent pour dénoncer la dépendance technologique du gouvernement à des solutions logiciels fermées, je l’ai fait hier soir au nom de la Coalition et nous allons continuer à le faire… À pareille date l’an dernier, un article au Devoir rapportait notre position sur ce sujet…
Le gouvernement ouvert, les données ouvertes, la transparence et l’imputabilité
S’il y a une rubrique bien documentée sur ce blogue, c’est bien celle sur ce sujet. Depuis le début de cette campagne, il a été question spécifiquement de gouvernement ouvert, de transparence et de données ouvertes à peu près à chaque fois que nous avons parlé du rapport Cap sur nos familles. Dans le rapport complet, au chapitre des principes d’un État moderne, nous avons décrit l’importance du gouvernement ouvert dans notre perspective. Enfin, autant lors du point de presse du 22 mars que hier soir, j’ai expressément identifié le changement d’approche dans un gouvernement de la Coalition : plutôt que de s’acharner à gérer des technologies, nous promettons de gérer l’information en se concentrant sur la publication des données publiques en format ouvert. En plus de ce billet de mon blogue, quelques tweets (1, 2, 3) d’hier de gens présents en témoignent…
La maitrise démocratique de comment les outils numériques organisent et régissent les rapports entre l’État, les organisations et les citoyens
Hier soir, il a abondemment été question de ma part (mais aussi chez mes collègues des autres partis) de ce sujet. La CAQ est pour une refonte de la Loi d’accès à l’information. Même si beaucoup de progrès reste à faire en politique pour cesser de toujours vouloir contrôler l’information, de plus en plus d’intervenants (députés, chef, militants, etc.) utilisent le numérique pour interagir avec les citoyens et comprennent l’importance de ce secteur pour améliorer les rapports entre l’État, les organisations et les citoyens.
On comprendra que je suis le premier à souhaiter que le Québec se dote d’un plan numérique. Je crois sincèrement que la Coalition Avenir Québec travaille en ce sens !
Merci Pierrot d’en tenir compte dans le prochain « bulletin d’étape » 😉
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