Ce matin, je prends le temps d’écrire ce billet même si je n’en ai pas vraiment le temps. Je me dis qu’il est important de laisser quelques traces de cette campagne très particulière.
Le sondage qui paraît ce matin laisse entendre que le sujet du référendum sur la souveraineté dirige actuellement l’allure de la campagne, mais les réponses à la question précise « Pendant la campagne électorale, souhaitez-vous entendre parler plus ou moins des sujets suivants ?» donne l’économie et la création d’emplois comme réponse chez 85% des gens sondés. Je ne peux pas croire qu’on ne va que parler d’un référendum dont personne ne veut d’ici le 7 avril. Ça ne peut pas être l’enjeu principal de la campagne ! Si les prochains jours nous gardent captifs des messages d’un parti (PLQ) qui veut signer la constitution canadienne ou d’un autre (PQ) qui veut un pays, on pourra dire que le peuple a trouvé une réponse à une question qu’il ne se pose pas, et qu’il s’est privé de répondre aux questions urgentes qu’il se pose !
J’aime bien l’attitude de mon chef : « La première période est finie et on tire de l’arrière, mais il reste deux périodes. » La partie est loin d’être terminée…
Les trois derniers jours, j’ai crié un bingo, fait plusieurs heures de porte-à-porte, visité deux entreprises, accordée une longue entrevue à un journaliste, participé à une émission de télé et serré plusieurs mains dans des lieux publics. Bien-sûr, j’ai aussi passé du temps avec les membres de mon équipe qui coordonnent l’organisation de ma campagne. D’ailleurs, je dépose officiellement mon bulletin de candidature au directeur du scrutin dans Louis-Hébert lundi matin, ayant fait le plein des appuis nécessaires.
Aussi, hier matin, j’ai participé à une annonce en éducation dont je suis très fier :
« Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec déploiera quelques 120 nouveaux conseillers en orientation pour aider les élèves à faire leur choix de carrière et planifier leur avenir. C’est un investissement de 40 millions $ que le chef de la formation politique annonce aujourd’hui pour supporter nos enfants et nos jeunes qui vivent des difficultés, dont 28 millions $ destinés au dépistage précoce et 12 millions $ pour améliorer la persévérance scolaire au secondaire. Puisque l’une des meilleures manières de contrer le décrochage réside dans le dépistage des enfants à risque dès 3, 4 ou 5 ans, nous allons déployer dans toutes les écoles primaires pas moins de 500 nouveaux spécialistes – psychologues, orthopédagogues et psycho-éducateurs – qui auront pour tâche d’identifier dans les centres de la petite enfance les enfants présentant des difficultés. Au secondaire, a fait valoir M. Legault, il est nécessaire d’améliorer le soutien pédagogique et l’encadrement des jeunes. Il est donc souhaitable que les écoles désignent des tuteurs qui interviendront de manière ciblée auprès des élèves vulnérables. »
J’ai abondemment discuté de ce sujet dans le passé, ici sur ce blogue, et je suis très heureux qu’une de nos rares promesse de dépenses porte sur le dépistage précoce et la lutte contre le décrochage scolaire.
Ce matin, je me suis branché à la Web-diffusion mettant en vedette notre pédagogue-gestionnaire, Christian Dubé pour la publication de son rapport Cap sur nos familles.
Le document de 64 pages est clair : Il est possible de remettre 1 000 $ par famille en retour de taxes par une meilleure gestion de l’État !
Les cinq grands axes (page 53) :
Je repars faire campagne en présentant nos trois publicités diffusées sur les grands réseaux de télévision…